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    Captive State
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    184 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 560 abonnés 1 505 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2019
    A posteriori, le premier volet de la dernière trilogie "La Planète des Singes" était sans doute le plus faible mais, à sa sortie, il n'en avait pas moins remis au goût du jour de manière assez brillante une saga que tout le monde croyait morte et enterrée sous des tas de peaux de bananes. On devait cette réussite improbable à Rupert Wyatt, un jeune réalisateur sur lequel on misait instantanément beaucoup pour l'avenir... mais qui ne donna plus grand signe de vie par la suite (un remake de "The Gambler", une participation dans l'ombre à la série "L'Exorciste" et c'est à peu près tout) jusqu'à disparaître dans l'oubli le plus total. C'est donc avec une certaine curiosité qu'on le voit ressurgir quelques années plus tard sur grand écran avec un film de SF à petit budget (enfin dans un contexte hollywoodien, le bidule a quand même coûté 25 millions de dollars, ce n'est pas le prix d'un caramel troué non plus), sans grands noms à l'affiche (hormis John Goodman et Vera Farmiga mais ce ne sont pas les acteurs les plus bankables au monde) et avec un pitch a priori banal d'invasion alien mais qui, on le sait, entre ses mains, peut être synonyme d'une excellente surprise, surtout si le bonhomme a décidé de frapper un grand coup pour que son nom résonne à nouveau à nos oreilles...
    Autant vous prévenir tout de suite pour éviter des déceptions qui n'auraient pas de sens : si vous êtes venus découvrir "Captive State" en vous attendant à voir un déferlement guerrier blindé d'effets spéciaux entre humains et extraterrestres à la manière d'un "World Invasion : Battle Los Angeles" ou d'un "Skyline", vous risquez de vous prendre une douche d'icebergs sur le coin de la tête car le film est presque l'antithèse de ces titres cités en matière d'action belliqueuse.
    On peut déjà s'en apercevoir à la façon dont l'introduction est "expédiée", à peine quelques minutes de l'arrivée de ces aliens malintentionnées sur notre bonne vieille planète, un petit aperçu de leur physique (des humanoïdes avec des hérissons capillairement perdus comme ancêtres) et de leur mode opératoire pour zigouiller de l'humain, et hop, le générique d'ouverture nous résume neuf ans d'occupation alien en moins deux minutes ! Les combats qui ont découlé de cette arrivée impromptue des cieux ne sont bien évidemment pas le sujet, non, Rupert Wyatt se contente simplement d'installer ce contexte SF de manière crédible pour passer à ce qu'il l'intéresse vraiment : la minorité d'individus désespérés par cette invasion et qui cherchent à provoquer l'étincelle de conscience manquante à la majorité de la population afin de lui apporter la preuve qu'il y a encore une chance de lutter contre le totalitarisme alien. Dans un sens, on pourrait penser à la série "V" comme point de comparaison, l'image de la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale vient immédiatement en tête dans les deux cas mais l'approche de "Captive State" est encore différente et plus sombre dans le sens où elle va vraiment chercher à se fixer dans un cadre se voulant ultra-réaliste et sur ce groupe de résistants par l'intermédiaire de ses mécanismes de survie au sein cette majorité menaçante (sans compter les Législateurs ou Cafards, c'est ainsi qu'ils sont nommés selon les camps, installés tranquillement en stand-by divin dans leurs vaisseaux) ou de planification d'attentats jusqu'au-boutistes.
    Principalement par l'entremise de deux frères à chaque extrémité de la pyramide de la Résistance et un John Goodman en policier obéissant servilement à l'ordre alien pour contrecarrer leur plan, "Captive State" nous immerge complètement dans les préparatifs d'une opération de grande ampleur (et de la dernière chance) d'une Résistance qui sait éperdument qu'elle n'a plus le droit d'échouer. Et ça fonctionne diablement bien : pris au piège dans cette toile qui ne cesse de s'agrandir jusqu'aux derniers instants, le spectateur devient peu à peu un participant omniscient dans cet assemblage de bribes d'un vaste plan faisant intervenir une myriade de personnages définis uniquement par leurs rôles dans l'équation de sa réussite. On pourrait résumer l'esprit convaincant du film grâce à cette longue séquence aussi dingue qu'impressionnante qui fait entrer en jeu tous les membres de cette chaîne de Résistance dans le seul but de transmettre une information par les moyens les plus discrets possibles. Quelque part, si l'on enlevait les quelques apparitions aliens (placées toujours à bon escient) et leur supériorité sous-jacente, "Captive State" ne serait qu'un thriller d'espionnage extrêmement captivant mais sa carapace SF lui permet habilement d'avoir des résonances aussi historiques que potentiellement plausibles dans un futur proche (et donc, par la même, offrir plusieurs niveaux de lectures pertinents).
    Bref, si vous n'êtes pas venus pour les mauvaises raisons et que la complexité induite par un style ultra-réaliste qui n'appelle pas de facto un surplus permanent d'explications ne vous effraie pas, vous risquez d'être littéralement happés par le rythme exponentiel du film au fur et à mesure que le plan arrive à son exécution et les risques de plus en plus grandissants que tout cela implique.
    Dans sa globalité, si vous avez plus deux ou trois neurones actives, "Captive State" n'est pas si difficile d'approche, seul l'angle choisi pour son déroulement lui donne cette apparence et, outre cela, il parvient sans mal à nous impliquer dans sa suite d'événements en s'amusant à faire cruellement le yo-yo avec nos émotions sur la réussite ou l'échec de l'opération et la survie de ses participants.
    Cela dit, le film commet une double erreur impardonnable qui trahit vite les intentions de son dernier acte : le choix de confier un certain rôle à une certaine personne (difficile de trop en dire) et une allusion hélas placée bien trop tôt à quelque chose qui va trahir un mécanisme décisif de l'opération en cours. Ce double mauvais choix aura pour conséquence de nous donner un énorme coup d'avance sur la révélation de la dernière partie qui, si elle est bien amenée dans ses méandres et toujours plaisante à découvrir, n'aura pas l'effet de surprise escompté et ne pourra avoir notre entière satisfaction. Peut-être que le film a voulu simplifier ses intentions de ce côté pour ne pas laisser une partie du public sur le carreau au dernier moment mais il en a hélas trop fait jusqu'à faire comprendre rapidement l'idée de son dernier ressort. Dommage...
    Il n'en reste pas moins que l'on est resté complètement captif de ce "Captive State" par la tension permanente qu'il exerce sur nous pendant un peu moins de deux heures, les propositions de SF abordées à un tel degré d'immersion réaliste se faisant tellement rares qu'il serait bien dommage de rater celle-là...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 avril 2019
    Captive State faisait espérer un film de SF original et bien mené. Finalement, avec son budget ridicule par rapport à ses ambitions, on sent que Rupert Wyatt a fait énormément de concession pour que son film arrive sur les écrans et l’on se retrouve devant un film beaucoup trop bavard et poussif. Le film démarre plutôt bien, mais rapidement, il n’arrive plus à suivre et ne retrouvera jamais de second souffle, en ne faisant que balader les spectateurs qui auront rapidement deviné la réelle identité du Numéro 1 et qui ne feront qu’espérer que les longs dialogues seront coupés plus souvent pour un peu d’action.
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2019
    Un film confus mal filmé et mal joué un scénario brouillon ou quelques humains tentent des attentats contre des extraterrestres surpuissants et qui sacrifient tout leur réseau pour un improbable cheval de Troie
    Ridicule et ennuyeux
    garnierix
    garnierix

    203 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Qu’on soit fan de science-fiction ou non, on va voir ce film par curiosité (les sorties actuelles ne sont pas originales). Synopsis : des extra-terrestres occupent la planète, créant une scission connue dans l’humanité –les collabos et les résistants. Curieusement, ça crée de l’ordre, et ça chasse le chaos (dans les apparences du moins). Ça rappelle des films, comme le très sérieux « L'Armée des Ombres de Melville » (1969) et le moins sérieux Zardoz (1974) pour les fans de SF. C’est forcément un hybride entre l’histoire racontée et le message politique, mais c’est très digeste (même si l’histoire est tarabiscotée). Le film est modeste, et c’est sa force. On a compris que les ennemis sont invincibles, mais le film ne se perd pas à tout expliquer. On n’en a rien à faire, pour une fois, que leur vaisseau spatial soit fait de carton-pâte ! Faute de budget effet spéciaux (sans doute), on voit peu les créatures et on ne voit pas le « législateur » (le dictateur alien). Cette modestie crée du mystère, et c’est bon. Le film n’a pas besoin de digresser sur tout comme ça devient la mode. Le réalisateur Rupert Wyatt est connu pour le reboot « La Planète des singes : Les Origines » (2011), mais là, il joue dans un registre différent, et louable, sur beaucoup de points de vue. L’amateur de SF en sortira frustré, peut-être, mais pas forcément. La musique électronique est fantastique ; on a un bon cru de John Goodman ; le rappeur MGK était ravissant (on aurait dû donner un rôle de flic à Eminem !) ; on découvre Ashton Sanders. A.G.
    dominique P.
    dominique P.

    795 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Quelle immense déception ! J'ai détesté ce film. Je pensais voir un film agréable, clair et net, rythmé, passionnant et c'est absolument tout le contraire. En effet, c'est très pénible à regarder, désagréable, confus, compliqué, inintéressant, d'un grand ennui, et de surcroît c'est la plupart du temps sombre, dans la pénombre.
    Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, un quart d'heure avant la fin je suis partie, je n'en pouvais vraiment plus, ce que je ne fais jamais, c'est dire...
    gaetan1.arnould
    gaetan1.arnould

    44 abonnés 385 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 avril 2019
    Un beau gâchis ! Alors que l'histoire de départ était intéressante, on ressort avec l'impression d'avoir vu un film baclé et mal réalisé. Pendant les deux tiers on ne comprend pas grand chose et seule la dernière demi heure, un peu plus rythmée et compréhensible, relève le niveau. Niveau réalisation, le film est trop sombre et même si c'est peut êtrevolontaire, cela nuit également à la qualité et donc au ressenti des quelques scènes d'action. Enfin, au niveau de la réflexion qu'aurait pu engendrer la relation entre une force aliène occupante et les humains, là aussi le film ne nous apprend pas grand chose et reste à la surface spoiler: (c'est le cas de le dire)
    des choses. Seuls les fans du genre apprécieront éventuellement (si vous en êtes, allez y seulement à 30 minutes de la fin !)
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 avril 2019
    De mystérieux extra-terrestres ont envahi la planète. S'appuyant sur quelques collaborateurs, ils la gouvernent d'une main de fer. Mais la résistance s'organise.

    S'il ne dispose ni du budget ni des têtes d'affiche de "Hunger Games" ou "V pour Vendetta", "Captive State" a tout pour nous mettre en appétit : un univers dystopique totalitaire, des Aliens menaçants, des humains courageux... Thriller politique sur fond de science-fiction, "Captive State" fait l'éloge de la résistance civique face à un État totalitaire. Il a pour héros un jeune Noir (Ashton Sanders) dont la conscience s'éveille, un policier ambigu (John Goodman), une prostituée bibliophile (Vera Farmiga)...

    Mais "Captive State" souffre d'un défaut de taille : son scénario est si complexe, son montage si confus qu'on n'y comprend goutte. À tête reposée, on réussit vaille que vaille à reconstituer la trame de l'histoire, au fond pas si compliquée voire franchement simpliste. Mais il est trop tard : peiner à comprendre un film dont on réalise finalement la vacuité n'est pas la meilleure recette pour séduire le spectateur.
    axelle J.
    axelle J.

    109 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2019
    C'est une véritable daube ce film de science fiction.
    C'est laid, mauvais, compliqué, rien à sauver.
    A éviter catégoriquement.
    Il y a eu 100 fois de mieux de fait précédemment.
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2019
    De la science fiction très mauvaise, ratée, sans aucune originalité, d'un ennui abyssal, sans rythme, laide à voir, sans ambition.
    On voit très peu les extraterrestres et quand c'est le cas, c'est risible.
    Je suis tolérante avec les films en général mais là impossible.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    703 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    En tant qu'amateur de science-fiction, le synopsis de ce film m'attirait : des aliens sont arrivés sur Terre et nous avons dû capituler face à leur technologie bien meilleure que la nôtre.
    Nous vivons désormais en paix et en harmonie, mais dans une dictature drastique pilotée par ces visiteurs du cosmos.
    Une poignée de résistants va pourtant tenter de se rebeller contre cette invasion...
    Peu de choses positives sont à ressortir de cette oeuvre : les personnages n'ont aucun charisme ou presque, le scénario est plutôt tordu et confus, la réalisation manque vraiment de moyens (on se croirait dans une série Z) et le film souffre d'un manque de rythme évident...
    Bref, on s'ennuie ferme devant ce piètre spectacle, heureusement que le twist final surprenant nous redonne un petit goût sympathique, mais malheureusement trop tardif.
    Globalement raté.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    gunbuster
    gunbuster

    364 abonnés 1 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2019
    Reprenant le credo de la série V les Visiteurs (1983), et plus récemment la série Colony (2016), nous suivons plusieurs individus pris dans une Amérique totalitaire, où règne les extraterrestres et les humains travaillant pour eux.

    Le réalisateur réussit à la perfection son thriller, les personnages et leurs plans sont toujours ambiguës, la réussite ou l’échec de la résistance ou de l’enquête de la police politique qui les traque, ne tenant qu’à un fil.

    Jusqu’au bout, on ne sait pas ce qu’il adviendra des différents pions, dans un échiquier où se joue la survie de l’Humanité mais aussi la Liberté.

    Le personnage principal Gabriel, nage entre deux eaux, jeune noir vivant dans un centre de travail, sous la surveillance permanente des RG (son frère est l’un des leaders de la résistance), qui serpente entre les résistants jusqu’au-boutistes et le caractère impitoyable du système de surveillance d’État qu’il ne peux jamais vraiment échapper.

    Après avoir vu une cellule de la résistance passer à l’action via énormément d’étapes, de complices et de membres éclectiques, et le résultat de cette attaque.

    L’auteur se joue de nous ne livrant un twist final qui redéfinit en partie ce qui nous a été montré.

    À l’image de la résistance et des personnages du film, les motivations réelles du réalisateur ne sont jamais dévoilées immédiatement et gratuitement.

    Ce que le film gagne en détails et complexité, il le perds nécessairement en rythme. Mais, encore une fois, ce n’est pas un film d’action, et c’est clairement revendiqué comme tel.

    Un thriller qui brouille les pistes, mais fait réfléchir le spectateur sur la surveillance générale, les dérives autoritaires, la propagande et les choix de société qui en découle.

    Peut-être pas le film de l’année, mais film réussit sur la forme et le fond, malgré quelques temps morts.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2019
    j'ai eu de mal en rentrer dans le film ,son intrigue , seul la fin du film le sauve ainsi que le rôle et le jeu de J.Goodman
    miouze
    miouze

    48 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 avril 2019
    Oh la la ! J'ai rien compris au fur et à mesure du film, puis en sortant de la salle même impression... puis à la maison je me suis dit "Ben si, peut-être c'est ça...peut-être... je comprends mieux (ou pas ?) ". Sérieux ??? Transpirer des méninges parce que le scénario est confus et/ou compliqué, moi ça me gâche le film, je ne peux pas cautionner, désolée :-(
    Cirio
    Cirio

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 avril 2019
    Wow, c’est la première fois que je ressors d’une salle en ayant strictement rien compris à l’histoire qui vient péniblement de se dérouler sous mes yeux. Le scénario est déjà d’un commun, j’en attendais au moins du grandiose en termes d’image comme le laisse présager l’affiche.
    Nada, malgré le budget certes limité mais acceptable de 25 millions de dollars.
    L’histoire est difficile à comprendre (alors que le scénario est vu et revu, quelle blague), la faute à un montage confus, rendant le film pénible à suivre, désagréable, soporifique, et John Goodman (que j’adore pourtant) a lui-même l’air de s’en carrer complètement. Fuyez.
    bouddha5962
    bouddha5962

    57 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 avril 2019
    On s’ennuie fermement et il est difficile de trouver un sens au film... le scénario est faible et on voit que le budget est limité. Très décevant...
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