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    The Front Runner
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    47 critiques spectateurs

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    RedArrow
    RedArrow

    1 560 abonnés 1 505 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    En 2019, le nom de Gary Hart ne dit peut-être plus grand chose à personne et pourtant... Grand favori des primaires démocrates en vue des élections présidentielles américaines de 1988, ce sénateur a bien failli devenir celui qui aurait pu battre George Bush et gommer la défaite de Michael Dukakis des livres d'histoire. À l'aise sur tous les sujets, habile orateur et marchant dans les pas d'un Kennedy à chacune de ses prestations, Gary Hart avait absolument tout pour l'emporter... avant que le récit de ses infidélités fassent la une de tous les médias du pays.

    Jusqu'alors, les journalistes et les politiciens avaient une espèce d'accord tacite, les premiers ne se faisaient pas les échos de la vie privée des seconds, peu importe que les moeurs de ces derniers furent légères ou non, cet état de fait était acté comme une forme de loi coutumière qu'aucun média n'allait se risquer à enfreindre. Mais, avec Gary Hart, cette boîte de Pandore fut ouverte pour la première fois et la presse bascula dans ce côté obscur qui, trente ans plus tard, ferait que plus personne ne s'étonnerait de voir la vie privée (dissolue ou non) d'un homme politique scrutée dans le moindre détail sous le feu des projecteurs.

    La première partie de "The Front Runner" est très réussie en mettant en avant l'ascension de ce candidat que rien ne semble arrêter. À la fois extrêmement bien entouré par une équipe de campagne ayant tiré les leçons de sa défaite aux primaires de 1984 et bénéficiant d'une bonne entente avec le milieu de la presse, Gary Hart paraît tout simplement indéboulonnable de son statut de futur représentant du parti démocrate à la présidentielle. Et puis, arrive le grain de sable qui va enrayer toute la mécanique jusqu'à se transformer en déflagration. L'acte d'infidélité d'un homme trop confiant malgré un mariage déjà tumultueux, les premières rumeurs qui en découlent, les tergiversations morales des journalistes autour de la publication ou non de ce scoop qui va changer leur profession de manière irrémédiable, une équipe de campagne obligée d'improviser face à une bombe médiatique dont elle n'aurait pu soupçonné la teneur et, finalement, à nouveau au centre de tout, l'homme coupable des débuts, touché sur le seul domaine de son existence qu'il n'avait jamais su maîtriser, sa vie privée. Perdu face au déferlement que provoque la nouvelle, Gary Hart tente encore et toujours de maîtriser la situation, avec parfois même quelques succès rhétoriques face aux caméras, mais l'ampleur de l'engrenage dont il est prisonnier est tel qu'il le balayera forcément à un moment ou à un autre.

    Quand elle reste dans cette seule optique du candidat tiraillé entre les manœuvres désespérées de son équipe et les journalistes transformés en meute, la deuxième partie de "The Front Runner" a encore des choses fascinantes à proposer, notamment sur le véritable combat de joutes orales qui se déroule lors des conférences de presse de Gary Hart, persuadé de pouvoir encore s'en sortir en ramenant sa campagne sur les sujets de fond où il excelle face à l'emballement médiatique. Parfait dans le rôle, Hugh Jackman excelle à retranscrire la détresse de son personnage devant une menace qu'il a lui-même provoqué et qu'il ne parvient plus à contenir malgré ses efforts.
    Le problème, c'est que Jason Reitman va lui aussi, avec une inconsciente ironie, s'intéresser aux répercussions du scandale sur la sphère privée de l'homme politique. Aucun reproche à faire à Vera Farmiga dans le rôle de la femme blessée ou à Sarah Paxton dans celui de la jeune maîtresse, les personnages sont d'ailleurs traités avec une vraie profondeur, mais l'adultère vu sous cet angle va se révéler des plus ordinaires et affaiblir considérablement le film en donnant l'impression qu'il se disperse beaucoup trop. Pour autant de brillantes scènes de Hart dans le milieu politico-médiatique, on se retrouve avec des passages obligés d'une famille traversant une période de crise que l'on connaît déjà sur le bout des doigts par sa banalité.

    C'est terriblement dommage et cela amène à considérer ce nouveau film de Jason Reitman comme une de ses oeuvres les plus mineures et frustrantes. S'il avait su garder le cap en se concentrant sur ce qui marchait le mieux dans "The Front Runner", c'est à dire le front runner lui-même en pleine tourmente, au lieu de s'attarder sur la facette mari/père ne véhiculant que des ressorts classiques, nul doute que le film aurait une autre portée.
    Bon, en l'état, "The Front Runner" reste tout de même très recommandable car une oeuvre de Jason Reitman, même mineure, contient toujours de bonnes choses et c'est encore le cas ici.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    En 1988, aux États-Unis, Ronald Reagan achève son second mandat. Les Démocrates espèrent reconquérir la Maison-Blanche. Parmi les candidats, le sénateur du Colorado, Gary Hart, fait la course en tête. Jeune, intelligent, charismatique, moderne, il fait figure de nouveau Kennedy.
    Seul obstacle dans sa course à la présidence : Gary Hart est un homme à femmes et, si la presse ne s'intéressait pas jusqu'alors à la vie privée des hommes politiques, les choses vont changer.

    On lit ici et là des critiques mitigées à propos de "The Front Runner". On lui reproche son manque de souffle, son didactisme pesant, son rythme plan-plan, son absence de suspense (on sait tous qu'à la fin Gary Hart, acculé par la presse, devra renoncer), le message ambigu qu'il véhicule sur la presse. Elles sont bien sévères.

    "The Front Runner" est l’œuvre de Jason Reitman, l'un des cinéastes les plus doués de sa génération, dont la quasi-totalité des films ("Thank you for smoking", "Juno", "In the Air", "Young Adult", "Tully") réussissent avec une rare intelligence à décrypter un aspect paradoxal de la société américaine. Avec "The Front Runner", il semble abandonner ses sujets de prédilection pour signer son premier biopic politique. Mais, c'est moins au parcours et à la vie de Gary Hart qu'il s'intéresse qu'à ce que le fiasco de sa campagne électorale révèle sur l'évolution des États-Unis.

    La presse n'y a pas le beau rôle. Traditionnellement, dans les films hollywoodiens le quatrième pouvoir est le dernier rempart d'une démocratie corrompue. C'est le message de "Network", "Les Hommes du président", "Les Trois Jours du condor" ou "Pentagon Papers". Mais à la différence de Lumet, de Pakula ou de Spielberg, Reitman a le culot de dénoncer les dérives de la presse, ce moment où, au nom de la transparence, elle a considéré que la vie privée des hommes politiques était d'intérêt public.

    Comme toujours chez Jason Reitman, la question est présentée avec intelligence, à rebours de tout manichéisme. Gary Hart, remarquablement interprété par Hugh Jackman - dont les grimaces griffues dans "X-Men" ne nous interdisent pas de saluer la qualité de jeu dans d'autres rôles - n'est pas un macho détestable. C'est un homme de son temps arqué sur une conviction : ce qu'il fait dans sa vie privée ne regarde que lui. Pour n'avoir pas compris plus tôt que les temps avaient changé, il devra piteusement renoncer.

    De la même façon, la presse n'est pas caricaturée comme celle par qui le scandale arrive. La révélation des frasques extra-conjugales de Gary Hart fait débat dans la rédaction du très intellectuel Washington Post. La vieille garde, dont fait partie Bob Woodward, l'homme qui révéla le scandale du Watergate, rappelle en ricanant les frasques de JFK ou de Johnson et le silence complice de la presse pour les dissimuler et ne se formalise pas des écarts de conduite des hommes politiques. Une jeune journaliste, au contraire, ne l'accepte pas, pour des motifs qu'on retrouvera trente ans plus tard dans la bouche des féministes de #MeToo. Le jeune rédacteur chargé de la campagne de Hart est, quant à lui, partagé : il répugne à interroger le candidat sur sa vie privée mais considère qu'il en a le droit dès lors que le Président la met en avant.
    Et c'est bien là que s'opère la bascule. Le problème de Gary Hart n'était pas tant d'être un homme à femmes ou d'avoir menti sur sa vie privée. Son problème était dans ses contradictions : condamner publiquement l'adultère et le pratiquer dans l'intimité.
    dominique P.
    dominique P.

    795 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Ce film parle d'un fait véridique.
    Comme j'aime la politique et aussi les années 80, j'étais très intéressée par ce film.
    Il est vraiment très bien, c'est passionnant, aucun moment d'ennui, on suit cet homme en campagne politique puis sa chute avec grand intérêt.
    Ce rôle va parfaitement bien à H. Jackman.
    Caine78
    Caine78

    6 149 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2019
    N'ayant nullement entendu parler de cette histoire avant la sortie du film, celui-ci semblait être le moyen idéal pour rattraper ce manque, surtout au vu du joli casting et du bon (un peu moins ces dernières années) Jason Reitman derrière la caméra. « The Front Runner » sait d'emblée trouver un ton juste, sobre nous permettant d'être pleinement intéressé par ce récit dont on a beau connaître la fin, n'en reste pas moins habile et bien mené. Classique, sans doute, linéaire, mais doté d'un scénario écrit avec soin, le ton constamment nuancé, presque fataliste, apparaissant bien adapté pour raconter cette histoire plus triste qu'autre chose, certes sans morts ni blessés, mais ayant précipité la chute politique d'un homme de qualité, possible futur président des États-Unis. L'équilibre est bon entre les équipes de campagne et journalistiques, le ressenti de chacun apparaissant avec précision pour un constat globalement unanime : l'intrusion dans la vie privée, ayant pris depuis une importance encore plus grande, n'a rien à voir avec la politique, conclusion que je partage à 100%, ce qui n'empêche nullement d'y avoir recours puisque cela fait vendre... Si certains aspects auraient sans doute mérité d'être un peu plus fouillés, tandis que le casting secondaire fait le job sans être marquant (la splendide Vera Farmiga et J.K. Simmons nous avaient notamment habitués à mieux), Hugh Jackman est impeccable en candidat utra-charismatique, compétent et profondément sincère dans sa démarche, déchu pour une erreur qu'il n'aurait jamais dû commettre (surtout lorsqu'on est marié à la belle Vera, en passant!). Une œuvre habile, n'atteignant évidemment pas la maestria des « Hommes du président » ou autres grands titres politiques, mais intelligente, éclairante sur le basculement d'un certain rapport aux médias, voire à la démocratie en général. Du bon boulot.
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    le problème de ce film tiré d'un chapitre de la vie politique américaine est qu'on sait par avance comment l'histoire se termine. Le réalisateur aurait pu toutefois en profiter pour approfondir la psychologie des protagonistes. Cela est esquissé pour la maîtresse, mais laissé de côté pour le personnage principal dont on sait juste que la chair est faible. Quant à l'épouse, elle joue du piano... Reste donc des réunions de QG de campagne bruyantes, des interviews et des discours. Vraiment pas enthousiasmant !
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    ça aurait pu être très bien malheureusement la 1ère heure est « cafouillis » trop rapide. indistinct. on n’arrive pas à se fixer sur les acteurs ni sur les dialogues. la 2ème partie est cousue de fils blancs. pour un fait réel ce n’est pas bien ficelé.
    zorro50
    zorro50

    111 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2019
    Ce film n’est pas une réussite ! Après 45 minutes de multiples bavardages incessants, menés simultanément en petites apartés, par des groupes d’une demi-douzaine de figurants qui occupent tour à tour l’écran en gesticulant, on a enfin droit à ce que le film commence lorsque Sara Paxton, la seule chose agréable du film, fasse son entrée. Partant de là, je ne dis pas que j’ai aimé la suite, mais cela ressemblait quand même à un film. On ressort de là avec une migraine et on se demande pourquoi on ne nous imposerait pas aussi un « Penelope Gate » dans la foulée !
    coperhead
    coperhead

    20 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2019
    The front Runner nous immerge dans l'équipe de campagne du sénateur Hart en 1988 . Film moyennent captivant puisque le scénario est couru d'avance mais le message sur la responsabilité de la presse est bien amenée avec une seule question importante . Doit elle privilégier les idées des candidats comme le pense notre sénateur ou s'éterniser sur la vie privée de ceux ci. La réponse n'est pas si simple comme le prouvera les dernières élections américaines .
    PLR
    PLR

    414 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Par définition, puisqu’il s’agit d’une variante de biopic (pas une vie entière mais une tranche de celle-ci), le spectateur sait où on l’amène avec le personnage mis en scène. L’absence de suspens devrait donc idéalement être compensée par autre chose : du rythme, de la surprise, de l’étonnement, de la réflexion. Il n’y a hélas pas beaucoup de tout ça ici du fait d'un traitement assez (trop) linéaire.
    Pascal I
    Pascal I

    687 abonnés 4 073 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Brouillon, quelque peu soporifique, scénario et dénouement en 2 lignes. L'intérêt reste sur le fond : la moralité et la "naissance" des enquêtes journalistiques sur les "intouchables" d'avant : les politiques. Depuis, beaucoup ont été et seront pris dans la nasse (heureusement) comme donneur de leçon discrédités. Pour cela, 2/5 !!!
    Steph N.
    Steph N.

    39 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    Le coeur des années 80 est bien restitué, mais le sujet est abordé de manière trop superficielle pour intéresser vraiment... Dommage...
    selenie
    selenie

    5 580 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Le film prend une tournure plus intéressantes à partir de ce moment où les journalistes jouent les charognards pas plus dignes que des paparazzis et où l'"adultère" est révélé. Mais dans le même temps c'est aussi à partir de là que le film est le plus maladroit. Rappelons que les journalistes n'ont jamais aucune preuve tangible et que les deux protagonistes, Gary Hart et Donna Rice ont toujours nié avoir effectivement eu une relation sexuelle. Ensuite, le film se termine sur des annonces qui sont en partie fausses, notamment, Gary Hart annonce bien son retrait en mai 1987 mais il se relance dès décembre 1987. Par là même, plus que son scandale sexuel il semble que des dettes financières issues de sa campagne 1984 aient été bien plus préjudiciables lors de son échec ; alors pourquoi le film omet cette partie de campagne ?!
    Site : Selenie
    Jorik V
    Jorik V

    1 215 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2019
    Jason Reitman fait partie des cinéastes américains indépendants les plus éclectiques qui soit. S’il ne vogue pas avec le genre horrifique ou la science-fiction (pour le moment en tout cas), il injecte dans chacun des sujets de ses films son savoir-faire sur la condition humaine à travers des prismes et sujet très variés. Ici il signe son premier film politique en narrant l’histoire vraie de la campagne présidentielle du candidat démocrate Gary Hart à la présidentielle de 1988. Un candidat promis à devenir président des Etats-Unis que les frasques de sa vie privée relayées par la presse vont réduire à néant. Reitman ausculte donc autant les coulisses d’une campagne électorale tirée de faits réels qu’il pointe les accointances désormais incontournables entre politiques et médias qui s’emparent de la vie privée de tout présidentiable. Un sujet passionnant pour un film intéressant et instructif mais pas tout à fait passionnant non plus.



    Le fait que le journalisme s’immisce dans la vie privée des politiques est ici pointé du doigt et cela fait écho à notre époque ou les deux sont devenus indissociables. La médiatisation de la sphère politique est désormais incontournable et il semblerait que cette histoire en ait été le déclic aux Etats-Unis. L’évolution des mœurs en politique est présentée à son tournant et c’est plutôt bien décortiqué à base de longs tunnels de dialogues plutôt prenants, on ressent bien la manière dont un simple écart peut avoir l’effet d’un ouragan dans l’opinion du public. Cependant, « The Front Runner » reste un peu trop didactique et manque souvent de mordant et de panache. Ce n’est pas une œuvre aussi polémique qu’il pouvait y en avoir dans les années 70 et 80. Dans le même genre, on préfèrera également le magistral « Les Marches du pouvoir » de Georges Clooney qui se situait à notre époque.



    « The Front Runner » est très factuel voire illustratif et si le film est relativement plaisant on n’en ressort pas aussi estomaqués qu’on aurait pu l’être, surtout que Reitman choisit de ne pas opter pour l’option suspense mais plus pour une retranscription des faits. La première partie, très verbeuse et faisant penser aux dialogues d’Aaron Sorkin pour « The Social Network » ou à « In the loop » peut paraître lassante et trop longue bien que le film passe vite. On est parfois à la lisière du documentaire, ce qui ne rendra pas ce long-métrage aimable pour tout le monde. Mais le grain de l’image est conforme à l’époque et l’interprétation d’Hugh Jackman est au poil. Un rôle qui lui va comme un gant et auquel le comédien se donne corps et âme. On regrette que le rôle de son épouse soit si peu développé, Vera Farmiga n’ayant pas grand-chose d’autre à jouer que la contrition. Evocateur et instructif mais on n’est pas devant le grand film que « The Front Runner » aurait pu être.


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    Redzing
    Redzing

    965 abonnés 4 322 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    En 1987, sénateur charismatique et apprécié du grand public, Gary Hart est le "Front Runner" du parti Démocrate. Autrement dit, le candidat à la présidentielle en tête pour avoir la nomination de son parti, et ainsi possiblement battre Georges Bush Senior pour l'élection de 1988. Sauf que des journalistes briseront ce rêve, en publiant des détails sur une adultère de Gary Hart. Le film revient sur ces quelques semaines infernales pour le candidat. Pas vraiment orienté thriller politique ni journalistique, il s'agit davantage d'un drame sur un homme présenté comme sincère et bon candidat (compétent, pertinent...), et qui affrontera un système médiatique, qui à sa surprise préfère s'intéresser aux ragots plutôt qu'aux idées politiques. Une critique du pouvoir et des orientations des médias toujours d'actualité, comme l'on montré de récents "scandales" politiques. Hugh Jackman incarne avec conviction et sensibilité ce protagoniste, laissant même peu de place aux seconds rôles (Vera Farmiga et J. K. Simmons semblent un peu effacés). La mise en scène de Jason Reitman tient la route, on regrette juste des passages un peu longuets et des enchaînements parfois décousus. Mais dans le traitement de ses idées, le film est intéressant, notamment dans sa manière de dire qu'avec ce système, les meilleurs candidats l'emportent rarement.
    titicaca120
    titicaca120

    358 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2019
    Gary Hart ce candidat démocrate qui peut briguer la présidence des états unis d'Amérique
    et qui va tomber pour une affaire de mœurs.
    on constate une fois de plus qu'il ne suffit pas d'avoir un programme économique et social
    costaud mais une attitude digne et respectable au moins le temps de la campagne électorale
    pour être élu.
    un film qui laisse pantois fort bien interprété avec toutes les magouilles liées à une élection
    de cette envergure.
    Les meilleurs films de tous les temps
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