Avis : Equilibrium - Page 8

Film qui a longtemps été comparé à son aîné Matrix, alors que quasiment tout oppose les deux films, je n'avais pas aimé Equilibrium à sa sortie. Cependant, voilà que je réitère l'expérience plusieurs années après avec de bons espoirs. Résultat ? Une véritable redécouverte d'un film que j'ai si longtemps sous estimé. Equilibrium, c'est avant tout une histoire complexe et intéressante utilisant le thème des sentiments. Dans un monde dépourvu de sentiments, l'homme vit en parfaite harmonie dans une société idéale dirigée par le père. L'histoire est admirablement bien traitée, tout comme l'atmosphère sombre et noire du film. C'est d'ailleurs ce côté cuir, vêtements noir (opposés aux autres couleurs) et les combats en slow-motion qui ont souffert d'une comparaison avec Matrix. Chaque jour, les hommes doivent s'injecter un produit qui neutralise leurs sentiments, mais un agent du Père oublie accidentellement de s'injecter sa dose, découvrant toutes sortes d'émotions qu'il avait juré de mettre de côté. Christian Bale interprète parfaitement cet ecclésiaste qui subie un revirement de positions, tournant le dos à ce qu'il avait juré de défendre : la paix au prix de la liberté de pensée. Petit bémol pour le reste des acteurs qui, à mon sens, n'arrive pas à hisser le film vers le haut, contrairement à la prestation de Christian Bale. Un film intéressant qui traite un thème difficile, mais qui se prête très bien au film. La BO de Klaus Badelt est à tomber, utilisant beaucoup de thèmes religieux (sons de cloches, chœurs...) pour montrer le côté sacré et quasi sectaire de cette société. Une bonne redécouverte qui, à mon sens, mérite une meilleure considération.

Jamais vous n'aimerez voir des acteurs aussi fades dans un film, car le manque d'expression, voilà le thème principal d'Equilibrium. Et devoir faire ça durant tout le film, cela relève du miracle. C'est pour ça que le film est une preuve de plus qui confirme l'immense talent de Christian Bale, qui s'enivre à merveille d'émotions au fil de l'histoire, sans se cacher au spectateur. Un jeu d'acteur remarquable qui enjolive l'ambiance hypnotique d'Equilibrium, à la mise en scène soignée et au scénario bien plus complexe qu'il n'y parait sous ses airs de shooter movie. Mais non sans défaut, car c'est sous son apparence de blockbuster (surtout pour la fin) que le film se perd (malgré des fusillades assez stylées), entâchant quelque peu les superbes et intenses moments où Bale parle avec ses yeux. Et je ne parlerai pas des effets numériques... En somme, Equilibrium est un très bon film, mais qui aurait pu se passer du côté "action" pour être encore meilleur.

Difficile de pas faire le rapprochement avec le légendaire "Matrix" sorti quelques années plus tôt. Equilibrium possède néamoins sa propre pâte artistique et un univers qui lui est sien.

Le parcours de notre héro vaut vraiment le détour surtout lors des passages de Gunfight! "Miam" Un vrai régal!

L'idée est très originale et se déroule de façon correct, mais dommage que le réal ne prenne pas trop le temps d'élaborer son monde futuriste et reste sur les bases d'un polar SF classique. Malgré tout, on passe du bon temps surtout que les scènes d'action sont assez originale et que Christian Bale assure.

Ce qui vraiment regrettable avec "Equilibrium", c'est que le réalisateur, Kurt Wimmer, ne se contente que de peu : il reprend un certain nombres d'ingrédients inhérents au genre de la dystopie futuriste, qu'on a pu voir dans des adaptations du "1984" de Georges Orwell, et les mixe en espérant obtenir quelque chose de nouveau. Bien évidemment ce n'est pas le cas et le nombre très faible de trouvailles spoiler: (les chorégraphies de combat)
ne vient pas relever le niveau. Pour autant je ne me suis pas ennuyé une seule seconde (peut-être est-ce dû à mon adoration des histoires de ce genre), et techniquement parlant comme du côté du casting, le film a de quoi divertir, notamment avec l'immanquable Christian Bale qui, sans être au mieux de sa forme, nous offre une prestation plus que correcte. Distrayant.

Un scénario original, un rythme bien soutenu, une ambiance très réussie. Dans la lignée de Matrix, même si les décors font un peu série B, on oublie ce détail rapidement pour être aux côtés de Christian Bale qui comme à son habitude nous hypnotise et nous captive.

Société futuriste....j'arriiiiiiiiive...Christian Bale....je re-arriiiiiiiiiiiive !!!
Très esthétique avec une histoire intéressante et des scènes de combats qui se démarquent.
Un film qui ne m'a pas l'air très connu et c'est dommage :)
à découvrir et à voir pour les fans de Christian !

Difficile de discerner des qualités dans ce film tellement plat et insipide. Très loin de Matrix dont il se voulait un concurrent lors de sa sortie.

Un film d'anticipation avec Christian Bale, ça m'a paru alléchant et je n'ai pas hésité à me le procurer. Alors oui, j'ai apprécié les décors, la réalisation, le jeu de Bale... Mais j'ai eu du mal à rentrer dans le trip, à accrocher vraiment à l'histoire, peut-être parce que le scénario est un peu classique? Et cette absence totale d'émotions est difficilement crédible, car c'est ce qui guide toutes nos actions... Même si je l'ai regardé avec intérêt, je ne pense pas avoir envie de le revoir un jour. Bref, je suis resté sur ma faim!

Bon film d'action, qui pour une fois nous sert un pitch fort intéressant, avec une sublime interprétation de Christian Bale

Le scénariste de Sphère (1998) et de La Recrue (2003) réalise son second long-métrage, une œuvre de science-fiction, où dans une cité futuriste, les individus vivent heureux et productifs grâce à une drogue qui leurs enlèvent la possibilité d’avoir des sentiments.
Mais un jour, un des représentants de la loi ne va plus prendre cette fameuse drogue et va par la même occasion, redécouvrir ses sentiments, à partir de là, il va changer de position et va tenter de rétablir l’ordre des choses avec l’aide des rebelles.
Ce que l’on regrette amèrement, c’est le manque de goût au niveau des décors (futuriste certes, mais le trop plein de décors sombres, aseptisés et froids, cela en devient vite lassant).
Mise à part cela, Equilibrium (2003) s’avère convainquant très rapidement, grâce à un scénario captivant et une mise en scène efficace avec bon nombre de gun-fight chorégraphiés, par le biais du gun-kata (l’alliance des armes à feu aux arts martiaux).
Un thriller d’anticipation brillement mené, avec d’excellents retournements de situations, le tout porté par de très bons acteurs comme Christian Bale & Taye Diggs.

Petit blockbuster de l'été 2003,"Equilibrium" représente plus ou moins la trame d'un George Orwell,ou d'un Bradbury,combinée aux effets visuels à la Matrix.Côté décors,le réalisateur ne se foule pas trop.Cette cité futuriste est très aseptisée,métallique,froide pour symboliser bien évidemment la privation des libertés.Ici,les individus,pour échapper à une 4ème guerre mondiale fatale,prenne une drogue quotidienne,qui atténue les sentiments pour développer un self-control permanent.Bonjour tristesse!Comme on peut l'imaginer,un Ecclésiaste(agent de la loi)va se soulever contre l'oppression et l'influence du Père,sorte de prêcheur autoritaire.Christian Bale,parfait dissimulateur,ambigü et intègre est un héros crédible.Les combats de gun-kata(kendo armes à feu)sont très impressionnants.On regrette la surabondance de tics qui trahissent la visée des ados.De même,le scénario n'est pas vraiment bien construit,et les tourments de chacun ne transparaissent jamais.Cette série B de Science-Fiction ne sort jamais des clous de sa condition,et en oublie une réflexion pertinente sur les dangers d'une société déshumanisée.A voir pour les scènes d'action.

Après la Troisième Guerre Mondiale, l'humanité s'est reconstruite autour d'une civilisation rigide, où les émotions, jugées responsable de tous les maux, sont interdites. Preston est un "ecclésiaste", l'un des agents d'élite chargé de traquer ceux qui résistent à ce nouvel ordre. Jusqu'au jour où il ne prend pas sa drogue qui inhibe ses émotions... Kurt Wimmer ne cherche visiblement pas à s'en cacher, son film emprunte très lourdement à une panoplie d’œuvres de SF très connues.
"THX 1138" pour la société futuriste bureaucratique et aseptisée, les citoyens écrasés par leur drogue, et un héros qui se "réveille" après avoir raté sa prise de substance. "Fahrenheit 451" pour le système implacable qui chasse les œuvres d'art, et son plus fervent exécuteur qui va devenir son principal opposant. "1984" pour l'ordre totalitaire et les vêtements ternes.
Et bien évidemment, "The Matrix" pour l'aspect art martiaux et les habits noirs. Ce dernier étant une influence immanquable pour les films d'action sortis au début des années 2000 ! Les plus attentifs repèreront enfin que l'un des derniers plans du film est calqué sur l'un des plans introductif de "Blade Runner". Alors il n'y a bien sûr rien de mal à assimiler des classiques de la SF, pour les digérer et proposer quelque chose de nouveau. Le souci c'est que ce n'est pas le cas de "Equilibrium".
Le film a le mérite de proposer un univers à l'ambiance visuelle réussie (à défaut d'être originale). Mais il tourne rapidement en rond, tandis que les émotions humaines et leur rapport à l'ordre ne sont qu'un thème superficiel, destiné à alimenter l'intrigue plutôt qu'à être traité en profondeur. Sur la forme, la réalisation offre quelques moment vraiment intéressants, et des scènes de combats globalement sympathiques. Notamment avec ce "gun kata" qui permet de justifier les pirouettes de notre héros. Mais il y a également des effets m'as-tu-vu clairement excessifs. Un équilibre précaire, qui sera allègrement rompu dans le film suivant du réalisateur, le nanar "Ultraviolet". Il faut quand même noter l'ambition de cette série B tournée pour 20 millions de dollars. Si les plans sur la ville piquent les yeux, les décors sont intelligemment utilisés (tournage à Berlin). Ce mélange de qualité hétérogène se poursuit jusque chez les acteurs. Si certains sont mal dirigés (pas facile de demander à des gens soi-disant sans émotion d'en faire passer à l'écran !), d'autres donnent le change. Bref, un film d'action/SF ni raté ni réussi, pourtant plus intéressant que la plupart des films scénarisés par Kurt Wimmer.

"Equilibrium" reprend à la fois l'univers de "1984" mais également des scènes d'action proche d'un "Matrix". Certes l'originalité n'est pas au rendez-vous mais le film reste bougrement efficace avec un Christian bale en grande forme.

Quelle surprise que fut ce film ! Parabole sur le nazisme et toutes dictatures voulant annihiler toutes pensées. Mais le sujet va plus loin en posant la reflexion que les sentiments et émotions provoquent l'amour, l'amitié, l'attachement, donc aussi la jalousie et la haine, emmenant à plus grande échelles aux guerres. Mais comme dit un des transgresseurs, ceci en est le prix à payer afin de pouvoir vivre et ressentir la vie. A méditer. Là où le film fait fort, c'est que l'émotion est présente, avec entre autres, l'histoire d'amour naissante entre Christain Bale, excellent, et la magnifique Emily Watson. Ainsi, les thèmes traîtés, d'ailleurs largement inspirés de la littérature, ne sont pas nouveaux dans le cinéma. A mon avis, Equilibrium mérite une meilleure appréciation qu'une simple comparaison avec les surmédiatisés Matrix où ceux-ci, avec un sujet assez similaire, n'arrivent pas à autant d'intérêt qu'Equilibrium en un seul film. Son ingéniosité scénaristique, sa réalistation moins tape-à-l'oeil avec tout de même des effets spéciaux éfficaces et accompagnée par une très bonne bande originale font de ce film une future oeuvre culte de science-fiction avec le temps. Dommage que le succès n'est pas été au rendez-vous, sans réelle promotion, n'ayant pas un Joel Silver aux commandes.