Avis sur Love Again

"... Endings." De sa propre initiative, Daphne (Shailene Woodley) vient de quitter son job et de rompre avec son petit ami de longue date. Sa relation amoureuse était pourtant stable et en apparence heureuse mais Daphne ne s'en est pas satisfaite, préférant chercher quelque chose en plus sur une voie autodestructrice qui l'a peut-être conduite au pire. Seule et sans emploi, elle vit désormais chez sa soeur en se morfondant sur ses mauvais choix.

"Beginnings...?" À une soirée du nouvel An, Daphne fait la rencontre de Frank (Sebastian Stan) et Jack (Jamie Dornan), deux hommes qui sont loin de la laisser indifférente. Coup de bol d'écriture facile, ses tourments sentimentalo-existentiels s'incarnent à la perfection chez ses deux prétendants : Frank représente la flamme de désir avec laquelle elle adorerait se brûler encore un peu plus les ailes alors que Jack est son âme sœur spirituelle, la comprenant mieux quiconque pour un avenir romantique plus serein. Vers lequel des deux son petit coeur va-t-il définitivement balancer en vue de guérir ?

On ne le répétera jamais assez mais, par la grammaire visuelle de son cinéma, son habilité à faire ressentir à l'écran les vibrations irrationnelles des sentiments, Drake Doremus est sans doute un des meilleurs metteurs en scène américains actuels pour toucher au plus près de la complexité des relations amoureuses modernes. Et, soutenus par le talent de ses comédiens (superbe prestation de Shailene Woodley) ainsi que la qualité de sa bande originale, sa réalisation et les gimmicks de montage qui l'accompagnent sont bien le principal atout de ce long-métrage où la crise existentielle de son héroïne se matérialise d'abord et avant tout par l'image, avec la caméra embarquée toujours au plus près d'elle, scrutant la moindre de ses réactions au-delà des silences ou des mots pour nous dévoiler ses doutes et ses hésitations avec une sensibilité de tous les instants. Plus que des développements scénaristiques faisant intervenir le poids d'un passé familial ou d'un traumatisme personnel, c'est en réalité ce langage cinématographique maîtrisé des émotions qui apporte de la profondeur à la parenthèse désenchantée de Daphne car, sans cela, il faut bien reconnaître que "Endings, Beginnings" manquerait cruellement de matière pour nous passionner. Le film se résumerait en effet à un triangle amoureux terriblement banal et conçu uniquement dans le but de faire tergerviser Daphne jusqu'à une étape décisive hélas très convenue pour ce type de récit et le possible épanouissement personnel qu'elle peut apporter à son héroïne.

Bref, sans Drake Doremus, "Ending, Beginnings" serait un long-métrage on ne peut plus ordinaire, usant de situations et thématiques maintes fois explorées par ce genre de drame romantique. D'ailleurs, même le cachet apporté par les efforts du cinéaste ne peut l'empêcher d'échapper au statut d'une des œuvres les plus dispensables de sa filmographie.

Ce film mérite ses deux étoiles uniquement par la qualité artistique du film. Drake Doremus nous livre un film axé sur des belles couleurs, des beaux plans, le plaisir visuel est au rendez-vous.
Cependant malgré un casting cinq étoiles, le récit en lui même est frustrant et long. À travers l'intention évidente du réalisateur d'explorer l'introspection personnelle et les difficultés amoureuses, il laisse un goût amer au spectateur tant le personnage principal interprété par Shailene Woodley paraît détestable et égocentrique, rentrant dans un schéma classique d'hésitation entre le "bad boy" instable (Sebastian Stan) avec qui il semble impossible de construire la relation qu'elle souhaite et le meilleur ami de celui-ci, un intellectuel charmant et posé qui est, il faut le souligner, interprété à la perfection par Jamie Dornan (qu'il est plaisant de retrouver dans un rôle plus profond que celui d'un milliardaire avec des penchants sado-masochistes).
Sa liaison avec le premier est un amour passionné, déchirant et épisodique., tandis que sa relation avec le second lui apporte confort et stimulation intellectuelle. C'est ainsi à la suite d'une rupture qui lui revient dans le film en flashbacks (procédé intéressant puisqu'il est vrai que dans la réalité, les souvenirs ne se manifestent que de manière occasionnelle à des moments clefs ou complètement aléatoires) que la protagoniste se retrouve déchirée entre ces deux personnages diamétralement opposés.

La jeune femme promet entre autres d'arrêter l'alcool et paraît rencontrer des difficultés spoiler: puisqu'elle replonge rapidement en craquant pour un verre d'absinthe avec le "bad-boy"
. Néanmoins, spoiler: quand elle voit celui-ci s'éclipser d'une fête lorsqu'elle livre une performance de chant tout en le fixant de manière plus dérangeante que sexy, et qu'elle le trouve en train de consommer de la drogue, elle paraît complètement horrifiée et sous le choc, c'est son monde qui s'effondre totalement alors qu'elle vient littéralement seulement de passer une journée avec lui
. Non, on ne connait pas quelqu'un après une journée ensemble, et en général il ne faut pas s'attendre à construire quelque chose de sain avec une personne que l'on nomme spoiler: "suffering buddy"
dans son téléphone. Donc malgré sa préférence évidente pour le personnage interprété par Sebastian Stan, elle se rabat sur celui de Jamie Dornan, lui apportant stabilité et soutien, et finalement ce qu'elle laisse penser qu'elle recherche. Et là, le film continue dans sa longueur tant il est frustrant, et s'ensuivent une série d'évènements plus inutiles qu'autres choses.

Et la fin, parlons de la fin. spoiler: La jeune femme tombe enceinte. Elle décide de garder l'enfant seule. Attention, aucune critique sur ce fait si la mère s'assume déjà elle même tant financièrement qu'émotionnellement, mais ici l'arrivée de l'enfant est davantage présentée comme celle d'un "bébé-pansement" dont elle attend plus qu'il lui offre les solutions à sa débauche qu'autre chose, ce qui est déjà très dérangeant
. De plus, le réalisateur parait avoir voulu donner une fin plutôt agréable à sa protagoniste, alors que dès le départ il montre l'incapacité du personnage à assurer dans sa vie et assumer ses choix. Ce qui ressort d'ailleurs lorsqu'elle se rend compte qu'elle a fait le mauvais choix spoiler: quand elle voit le "bad-boy" dans une relation stable avec une autre femme
. Bon. Il serait temps qu'elle se demande si ce n'est pas elle le problème plus que les autres.

En bref, on trouve dans ce film qui pourrait s'appeler "Comment j'ai décidé d'ignorer que j'étais le problème" deux personnages masculins très attachants face à une protagoniste détestable et ingrate, la fin est longue et désagréable, mais l'esthétique du film est cependant très belle, et le réalisateur livre des procédés cinématographiques très intéressants, notamment au cours des dialogues, qui semblent quadriller le film, et au cours desquels il est possible de capturer l'essence même du film, qui se concentre autour de la perdition d'une jeune femme qui ne sait pas ce qu'elle veut et attend tout des autres.

Le portrait d'une trentenaire perdue suite à une rupture, en proie à des doutes et au choix entre 2 hommes qui entrent alors dans sa vie comme la nouvelle année. Le déroulement de cette histoire est toutefois linéaire, avec des évènements prévisibles et une fin qui nous laisse quoi. En outre, cette vie sentimentale contrariée est étrangement filmée : image floutée, lumière filtrée, plans saccadés et rapprochés...

J'ai voulu regarder ce film pour Shailene Woodley que je trouve toujours excellente.

Bon elle est toujours très convaincante et ce film ne déroge pas à la règle mais le reste est à mon gout relativement mauvais
En effet déjà le scénario du film est plus que banal ( triangle amoureux d'une trentenaire un peu paumé sortant d'une rupture ) , les scènes s'enchainent mais cela en devient vite très long , très plat et très ennuyeux. Aucun personnage finalement n'arrive vraiment à nous émouvoir ceux-ci étant un peu tous des stéréotypes ( l'héroine en tête) .

La réalisation est certes soignée et on sent que ce n'est pas un téléfilm classique du début d'après midi , mais ça reste dans l'ensemble assez maladroit et peu convaincant.
Bref on suit cette héroïne dans son triangle amoureux , en espérant secrètement que le film s'arrête assez vite face à l'empilement de scènes n'apportant pas grand chose au scénario. Sans oublier cette fin qui m'a laissé perplexe quant à la finalité de ce long métrage voulu par son réalisateur

La mise en scène publicitaire, un filtre suranné outrancier, un manque de mixité et une construction décevante (la banalité du viol, le patriarcat de la société auraient du être traités mais ne sont ici que des faits non conscientisés qui expliquent le personnage) laissent de côté. Mais le récit distrayant et bien mené et les acteurs parfaits divertissent joliment.

Une jeune trentenaire qui se cherche. Qui sait profondément ce qu'elle veut et qui malgré tout toujours hésite ; elle n'arrive pas à choisir entre ces deux hommes. Une oeuvre intemporelle, très humaine, sincère et intimiste. L'esthétique de ce film est à tomber !

Une romance douce amère sur une jeune femme déprimée, paumée, et tiraillée entre deux hommes séduisants (l'un, rassurant, l'autre plus borderline). Les acteurs sont justes, et la bande son est une merveille. C'est filmé avec proximité et sensibilité, le tout drapé d'une ouate, rendant ces moments de doute, suspendus.

L'histoire, bien que très lente, n'est pas inintéressante, mais c'est visuellement immonde. Filmé à l'épaule en plan serré tout du long, 10 minutes avant d'avoir le premier plan d'ensemble, un cadrage rapproché tellement omniprésent qu'il ne laisse pas le spectateur respirer. La plus mauvaise réalisation que j'aie pu voir depuis très longtemps. Ce n'est pas parce que c'est filmé à l'ouverture maximale et que la moitié des plans sont flous que ça suffit à en faire du bel art.

Un beau film sur l'histoire amoureuse assez compliqué et peu conventionnel. Sinon de bons acteurs avec de belles scènes.

Film très intimiste qui nous plonge dans la douce dépression de cette femme en perdition, qui se cherche entre deux hommes. Beaux plans, belle bande son. Personne dans les critiques ici ne relève la morale borderline de l'histoire. Si l'on inversait les genres, et qu'un homme papillonnerait entre deux femmes en vivant "malhonnêtement" deux histoires intenses, les chroniqueuses ciné ne manqueraient pas de descendre le film pour "goujaterie". Mais là tout passe "crème" et on a le droit de s'apitoyer sur le sort de cette pauvre fille. Bon je veux bien pardonner à la ravissante Shailene Woodley, que j'adore, car elle choisit toujours des rôles de femmes fortes et engagées. Ici aussi, elle joue juste.

Très décevant et superficiel!!!!!
Gestion de l'événement traumatique sensé donner de la profondeur au personnage principal n'est qu'une façade.
Le dénouement du film tombé dans le cliché qu'une femme ne peut s'accomplir complètement et réaliser qu'elle doit se reprendre en main seulement si elle tombe en enceinte.

En tant que femme on ne peut qu être émue par ce film et les personnages de Daphné et de Franck.
Ce film retranscrit à merveille et subtilement les étapes avant de parvenir au s'aimer soi même.
Bravo au réalisateur pour la construction émotionnelle du film, pour la BO, pour ses acteurs qui incarnent subtilement les blessures inconscientes humaines , tout est dans les ressentis. SUBLIME
Et puis cette fin?! à mon sens très très bien choisie, écrite et jouée...

je n'ai rien à ajouter... c'est long, ennuyeux, aucun intérêt, aucun rythme, c'est du réchauffé sans aucune saveur...

le casting pourtant top ne sauve personne du naufrage...

C'est du temps perdu je me suis arrêté à 60 minutes une vraie torture
Aucune intrigue aucune romance aucune difficulté même sentimentale la ou ça les prends ils s'accouplent et laissant même la porte ouverte c'est plus proche des animaux de la jungle

Hormis un jeu d'acteur et un casting cinq étoile, l'histoire même de ce film est comme qui dirai-je inexistante.
Plus sérieusement c'est de la merde
1h50 de rien avec aucune histoire réel !
Tomber enceinte ne permet de sauver une femme perdu