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    Anatomie de l'enfer
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    dougray
    dougray

    216 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2008
    Catherine Breillat persiste et signe : les hommes, c'est rien que des salauds ! Pour illustrer son propos, elle nous pond cette fois une histoire de femme suicidaire sauvée in extremis par un homo qu'elle va revoir pour parler (ou plutôt pour se plaindre) mais aussi pour baiser. Un pitch (et un titre) empreint d’une ambition auteuriste évidente teintée de métaphores surannées (les règles pour obliger l’homme à regarder la femme sous tous les angles, le refus de l’épilation des aisselles comme symbole de la résistance à l’homme…) et de relents féministes (l’obscénité de la femme est due au regard des hommes, de même que leur mal-être) assénés avec une épouvantable démagogie. Les velléités vindicatives de Catherine Breillat pourraient néanmoins présenter un intérêt si elle faisait preuve d’un tant soit peu de talent sur le plan de la mise en scène. La photographie est beaucoup trop sombre, le rythme est quasiment absent du début à la fin, c’est incroyablement bavard (en même temps avec une femme aux manettes… non je rigole !) et puis surtout c’est d’un glauque affolant. Parmi les réjouissances que nous réserve Catherine Breillat (à qui l’on doit les déjà très glauques "Une vraie jeune fille" et autre "36 fillette"), on retiendra la scène de la pierre rentrée intra vagina (avec une expulsion assez intéressante), un coït en période de menstruations ponctué par un retrait de membre plutôt sanguinolent et surtout, point d’orgue du film, la fameuse séquence du tampon qui voit l’héroïne faire infuser son tampax "usagé" dans un verre d’eau avant de la faire boire à son amant. Là encore, si l’on comprend vaguement ce qu’a voulu dénoncer Catherine Breuillat (la femme ne doit pas se sentir coupable d’avoir ses règles), le défaut total de subtilité de sa démarche est contre-productif. Quant à la crédibilité des personnages, il s’agit vraisemblablement du dernier souci de la réalisatrice, plus occupé à balancer ses diatribes enflammées sur la condition féminine. D’ailleurs, l’interprétation des acteurs, entre le ton insupportable d’Amira Casar (qui s’est certes mise en danger sur ce film) et l’absence d’expression faciale de Rocco Siffredi (définitivement plus convaincant dans ses productions habituelles), parachève définitivement le "chef d’œuvre"… Sans doute le pire film qu’il m’ait été donné de voir avec "Sitcom" ! Et puis, si quelqu'un pouvait dire à Catherine Breillat que le sexe peut parfois être autre chose qu'un rapport de force où l'homme est un dominateur pervers et la femme une victime violée...
    ferdinand75
    ferdinand75

    474 abonnés 3 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2016
    Un film très fort, très personnel, très abouti de Breillat, celui où elle développe le plus profondément sa vision d’un féminisme atypique. C’est l’histoire d’une jeune femme , un peu désespérée , au bord du suicide qui décide de dévoiler ce qu ’est la féminité à un homosexuel qu’elle a rencontré dans une boite nuit, et qui lui a accessoirement sauvé la vie . Elle va l’embaucher et le payer, pour lui montrer son intimité intégrale, et exprimer ce que la femme cache habituellement, depuis des millénaires, depuis la nuit des temps. Ce qui fait que la femme a été sous- catégorisée pendant de siècles. Elle essaye de démontrer , le pourquoi de la différence féminine, les rapports hommes /femmes, les ressorts de l’attirance /rejet mutuel, depuis tout enfant ( avec la scène choquante, mais très juste des enfants qui « jouent au docteur » ,de la petite fille qui veut montrer aux garçons, qui l’avait un peu brutalisée, le mystère de la vie, « l’origine du monde » , et l’apparition de cette vulve imberbe , sous un massif de fleurs, est comme une claque dans la figure, comme la première expression obscène du mystère féminin, dune poésie troublante. Et les petits garçons rigolent tous d’un rire jaune, car c’est le début pour eux d’un long cheminement. Ensuite les différentes rencontres de nuit ( 5 séances) avec Rocco Siffredi , tourneront essentiellement autour des menstrues féminines .Des règles, comme élément donneur de vie, par le sang , alors que l’homme ôte la vie par le sang. De gros plans de vulves ensanglantées, et la fameuse scène du tampax dilué dans un verre d’apéritif, sont très symboliques, très belles scènes aussi picturalement ; c’est la vérité, c’est bien filmé, ou plutôt une représentation de la vérité . Très surréaliste aussi, puisque finalement les gens choqués et outrés, ne sont outrés que par la représentation d’un Tampax usagé, comme l’était la « représentation » de la Pipe de Magritte, alors qu’il s’agit en fait probablement d’un verre de jus de fraise. Amira Casar est formidable, elle se livre, à nue , donne beaucoup son corps en offrande , y compris dans une scène d’amour où Siffredi « l’étalon sauvage » la brutalise, on craint pour son petit corps, fragile , blanchâtre et délicat, il fallait tenir le choc, et elle le fait . Même si deux ou trois gros plans de sexe sont assurés par une doublure, toute la performance dénudée de Casar est admirable de dévotion et de courage. Siffredi est bon, et assure bien la prestation que lui demande Breillat, devenant même vers la fin un homme fragile, choqué par cette féminité découverte. Le texte de Breillat est très beau, très bien écrit, on reconnait bien là son talent d’écrivain. Un film extrême et extrémiste, jamais les règles de la femme n’ont été abordés sous cet angle, reconnues, montrées, encensées , comme un élément fondateur de la féminité. Dans la lignée des deux films déjà très réussis : « Une vraie jeune fille » et "Romance X" ,Breillat va encore plus loin et nous donne sa vision si personnelle . Un film majeur, absolument unique .
    moonboots
    moonboots

    52 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2010
    un film froid et lugubre, Breillat nous impose sa vision de la sexualité et ce n'est pas joli...
    Marco67
    Marco67

    8 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2011
    ennuyeux, ennuyeux encore et toujours ennuyeux... passez votre chemin...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 juillet 2013
    Nul un vrai navet, le scénario est nul et les acteurs encore plus.
    ygor parizel
    ygor parizel

    209 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2013
    De la philosophie a deux balles, il y a quelques belles phrases tout de même. Mais ce film me conforte dans mon idée sur Catherine Breillat (j'aime pas, simplement). Amira Casar et Rocco Siffredi sont moyens mais les personnages sont pas géniaux donc les acteurs ne sauraient pas faire de miracle ! Heureusement la durée est assez courte (20 minutes de plus je regardais pas tout).
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mai 2020
    Si le fond d'ANATOMIE DE L'ENFER est légitime d'un point de vue féministe (tendance maso), la forme est juste catastrophique. Bavarde, entrecoupée d'images qui se veulent chocs, mais qui sont juste laides, le film plonge rapidement dans l'ennui et le spectateur, lassé du verbiage se raccroche aux quelques images sanglantes. Le gag du tampon hygiénique transformé en infusion pour vampires peut faire rire. Pas sur que la réalisatrice se voulait drôle.
    Benito G
    Benito G

    605 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2012
    Quant un réalisateur fait du ciné porno alors que cela n'est pas son domaire . Pas des pensées strictement perso, sans solides fondements, nombrilistes et plutôt prétentieuses. Trash sur la forme et pompeux sur le fond. Dommage car le sujet, l'âme du film est vraiment intéressante. C'est très long, ça n'excitera que les intellos (c'est déjà pas mal !), réveillant leur voyeurisme latent (sujet et seul intéret du film : voir l'autre sous tous ces angles, tels des amants qui se découvrent et apprennent à se connaitre) sans ne jamais faire aucun effort de mise en scène ; le minimum possible, comme dans un porno, où les angles ne sont que maitrise technique plate et froide. Un film qui traité autrement (en supprimant parfois quelques séquence inutile ou trop longue) aurait pu donner et ceux grâce à une histoire bien pensée ; qui nous amène à réfléchir sur certaines choses. Notamment la relation sexe masculin face au sexe féminin.MAis pour ma part, j'ai été un peu déçu (pourtant le gore et compagnie ne me dérange pas trop)
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    535 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2009
    C'est un très beau film à ne pas mettre sous tous les regards car il décrit sans pudeur les plus intimes fantasques sexuels des quelques femmes hyper-intellectuelles qui n'arrivent pas à trouver un sens à leur vie. La mise en scène ,les décors et les couleurs glauques étant parfaitement adaptées au sujet,Film courageux ,exhibitionniste certes par nécessité plus que par goût. Il est seulement dommage que cela soit l'étalon italien Rocco Siffredi,qui joue le rôle principal car cela donne au générique un coté pornographique. Nous sommes en effet très loin de l'esprit « porno » et c'est filmé sans complaisances. les 2 séquences sur l'enfance sont édifiantes sur la façon dont il faut le voir. La peur qu'inspirent les femmes a beaucoup d'hommes est bien réelle et son analyse valait bien un film ,même si toutes les limites courantes sont dépassées. Le sang y ayant en plus toute sa place N'en soyons pas offusqués ni hypocrites; il est impossible aujourd'hui en France de travailler sur internet sans voir passer un spam libidineux. Merci donc à Catherine Breillat et à Amira Casar pour cette oeuvre qui n'est ni dénuée d'intelligence ni de talent cinématographique. La part de rêve est présente dès le début car la scène dans laquelle la fille se taillade la gorge n'est qu'une vision personnelle de l'homme...Cette astuce permettant ensuite de considérer réelles ou imaginaires les séquences suivantes jusqu'à la dernière qui ferme la boucle. Curiosité:la réalisatrice étant elle-même narratrice,elle prête sa voix à l'homme...Que faut-il comprendre?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 janvier 2007
    Catherine Breillat (Romance) commence superbement son film mais on déchante vite sous les multiples scènes à la vulgarité prononcée... trop prononcée. Néanmoins, Rocco Siffredi & Amira Casar sont surprenants.
    thewall
    thewall

    12 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Catherine Breillat clot ici son "décalogue" sur le sexe. Elle synthétise dans ce film toutes ses obsessions et livre (comme à son habitude) un film brut, ascétique où le discours est le métronome. Film bressonien par son intransigeance et par son parti-pris esthétique (peu de décors et seulement deux acteurs-récitants, ainsi qu'une voix off parfois risible), "Anatomie de l'enfer" est un film qui proclame très haut son dégoût des hommes. Breillat a le courage de parler d'un fait pourtant avéré : les hommes ne connaissent pas le corps de la femme et encore moins ses désirs. Ils ont peur de celles qu'ils n'arrivent pas à comprendre et finissent, au nom de leur supériorité, par les enfermer et les soumettre par la force (des siècles d'oppression contre la gente féminine et les affaires de voiles sont là pour prouver que cela est encore d'actualité). La réalisatrice s'attaque ici, au travers de scènes chocs, au tabou suprême : regarder la femme telle qu'elle est et non plus comme un simple objet sexuel. Alors, bien sûr, le traitement clinique des scènes de sexe va choquer, mais il sert parfaitement le propos de la cinéaste qui vomit les hommes avec un courage et une hargne rarement égalés. On notera la présence d'une photographie très belle et de scènes oniriques courtes, mais terribles (notamment la magnifique scène finale). Breillat dérange toujours, mais cet "anatomie de l'enfer" ne détonne pas dans une oeuvre cohérente et profondément originale dont ce film constitue la pierre angulaire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 janvier 2009
    Anatomie de l'enfer est un vrai film de malades, pas de doutes là dessus.

    Ce film aura été scandaleusement (je le précise) rabaissé par les critiques (presses et spectateurs).
    Catherine Breillat a réalisé un film féministes que ça vous gêne ou non, c'est un vrai cri de rage de la Femme qui est toujours rabaissé par les hommes ou qui sert d'objet pour ces derniers.
    Certes, Catherine Breillat a été un peu loin et elle a réalisé son film le plus extrême pas de doutes là dessus ( tampax pleins de sang ( qui vient des règles) dans un verre d'eau bien sur cela va faire une infusion (qui veut une tisane?) de sang que rocco devra boire).
    Porté par la prestation extraordinaire de Amira Casar en tant que femme complètement dépressive, complètement dérouté de son sort en tant que femme et celle de Rocco Siffredi qui est bouleversant rien à dire ça a beau être un acteur de porno dans ce film, il assure.
    Bien sur, certaines scènes aurait pu être évité comme la scène où on voit le vagin d'une petite fille vierge...
    Tous ces trucs ont fait que ce film a été complètement assommer par la critique.
    Le film est très lent et aussi très didactique, en fait c'est une vraie leçon de gynécologie.
    Breillat fait passer pleins de messages féministes dans son film (la scène du tampax ou rocco boit le sang de amira signifie que si tu me baises, tu peux boire mon sang, ce n'est pas sale).
    Bien sûr, le film assure niveau mise en scene est montage assez sobre mais qui convient parfaitement au film.
    La photographie est très belle et renforce le côté crade du film.
    Le scénario est très intéressant mais on adhèe ou pas...

    Pour finir, anatomie de l'enfer est un authentique chef d'oeuvre, osé et dérangeant mais incroyablement beau et poétique, le meilleur film de Breillat sans aucun doute.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 329 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Pour son dixième long-métrage, Catherine Breillat adapte son propre roman (Pornocratie) et nous livre une œuvre fade et nombriliste, portée des échanges pantouflards et mollassons entre Amira Casar & Rocco Siffredi.

    Un homme, une femme, 4 nuits pour apprendre à se découvrir (surtout la féminité), au fil de discutions sans fin, sur fond de poésie, de philosophie et de… cours d’anatomie. Une jeune femme à tendance suicidaire croise un homme dans une boite gay. Elle lui propose (contre rétribution) de passer quatre nuits à la regarder et à l’écouter parler.

    Voilà pour le pitch de cet improbable et nauséeux drame érotique où l’on a qu’une envie, c’est de conseiller purement et simplement à l’héroïne de consulter un psy, plutôt que de faire ch!er un type qui n’a rien demandé.

    80min de branlette intellectuelle où les acteurs débitent leur texte sans jamais y croire (le comprennent-ils ? on est en droit de se le demander, sachant que nous-même, nous avons grand mal à les comprendre).

    Catherine Breillat a voulu se la jouer subversive et en profite pour s’inspirer de ce que Gaspar Noé avait déjà pu faire par le passer (lors de certaines séquences). Pour le reste, c’est relativement long, ch!ant et insipide, quand le film ne devient pas tout simplement déguǝulasse (la réalisatrice prend un malin plaisir à filmer sous toutes ses coutures les sécrétions vaginales de l’héroïne, spoiler: cette dernière n’hésitant pas à prendre son tampon imbibé de sang, le diluer dans un verre d’eau pour le faire boire à l’homme).
    Catherine Breillat ne s’arrête pas en si bon chemin puisque son héroïne va aller jusqu’à s’insérer toutes sortes de choses en elle spoiler: (un objet dans le vagin et le manche d’une fourche a bêcher dans le c.u.l).
    Mention spéciale à Siffredi qui tartine la rondelle de Casar avec du rouge à lèvre.

    Une oeuvre aussi mal-fichu et abjecte, tout comme l’était Baise-moi (2000) de Virginie Despentes. L’absence de direction d’acteur y est flagrante, on les écoute nous réciter leurs tirades idéologique & pompeuses, dont les dialogues sont d’une connerie abyssale. Casar & Siffredi n’ont rarement été aussi mauvais.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 octobre 2007
    Un très bon film, très cru, très drôle, sur les rapports homme-femme, qui ne s'arrête pas à la surface des choses, qui plonge, au contraire, dans toute leur noirceur, dans toute leur mesquinerie. Un vrai désenchantement érotique. Mais lucide. Le texte est d'une très grande force littéraire. C'est un film poème, esthétiquement très abouti. Les critiques faites à ce film sont la preuve qu'on est là face à quelque chose de jamais vu.
    Maqroll
    Maqroll

    137 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2009
    Un film sur le sexe… Très bien , c’est un sujet essentiel pour l’être humain… Mais ici, les images sont laides, la mise en scène quelconque, les acteurs jouent mal et le propos est confus… Catherine Breillat avait fait beaucoup mieux que ce pensum lugubre avec Romance, véritable discours moderne et de qualité sur la sexualité. Une étoile pour l’originalité du sujet tout de même…
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