Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
7 503 abonnés
8 866 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 25 septembre 2023
Après avoir raconté son histoire il y a plusieurs années dans un documentaire intitulé "The Man Without a Mask", Roger Ross Williams se penche une nouvelle fois sur la vie de Saúl Armendáriz alias Cassandro, un lutteur devenu célèbre après être devenu un exótico à savoir un luchador travesti. Pour certains, c'est juste un rôle, un personnage pour s'attirer les foudres de la foule, mais Saúl était juste lui-même et il a fait de cette différence une force pour exister et réussir dans ce milieu difficile. Le milieu de la lutte n'est qu'une extension de la vie au Mexique et le réalisateur revient sur toutes les épreuves vécues par cet homme tout en mettant l'accent sur les personnes importantes de son parcours. Une success-story malheureusement assez superficielle et bâclée, et ce malgré une mise en place prometteuse. Il y a deux moments importants qui sont très mal gérés et n'ont pas l'effet escompté à savoir spoiler: le décès de sa mère et son combat contre El Hijo del Santo . Si Gael García Bernal est formidable, je m'attendais à mieux et surtout à plus qu'un biopic formaté et finalement assez fade.
Un biopic étonnant sur ce lutteur américain né dans les années 70 et qui s'est fait connaitre pour avoir été le premier "exotico" ( queer dans le langage de la lucha (lutte) à se faire une renommée mondiale. Porté admirablement par l'acteur Gaël Garcia Bernal révélé par Almodovar, le film reste une curiosité anecdotique et souffre d'un traitement un peu classique sans souffle véritable, mais se laisse voir sans déplaisir.
Sous les traits de G. Garcia Bernal, l'évocation de S. Armendáriz et du monde de la lutte. Un "spectacle" de leurre qui n'offre aucun intérêt et ce biopic guère davantage... à part peut-être les failles émotionnelles de ce personnage haut en couleurs.
Cassandro est un lutteur libre rendu célèbre car le premier à vivre librement son homosexualité. Une histoire touchante d’un homme marqué par la disparition de son père et l’envie de le rendre fier. Mais au delà de cet aspect, le scénario est assez faible.
Cela fait plaisir de revoir Gael Gaecua Bernal. Un biopic sage qui distille ces sujets sociaux sans morale et permet de découvrir l'importance de la luccia ou catch au Mexique pour notre plus grand étonnement . Le cinema sert aussi a mettre en avant des personnes/personnages inspirants.