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    Laissez-moi
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Laissez-moi" et de son tournage !

    La plaine, la montagne, le barrage

    Maxime Rappaz a cherché à composer une topographie entre un haut et un bas pour rendre compte de la double vie menée par Claudine. D’un côté, son quotidien dans la vallée avec son fils et son travail de couturière et de l’autre, les parenthèses qu’elle s’octroie en montagne où elle agit en femme plus indépendante. Le cinéaste précise : "J’aimais l’idée du leitmotiv des trajets, qui sont ces chemins de traverse entre les deux mondes. Et ces parcours participent de la construction formelle du récit."

    "L’ouverture du film avec un long travelling avant dans le train, les passages au noir dans les tunnels, ce barrage vertigineux et cette montagne dépeuplée ont forte valeur symbolique... Et il était par ailleurs important que Claudine emmène mon récit vers le conte, tout du moins dans un univers éloigné du naturalisme."

    Pourquoi 1997 ?

    Laissez-moi se déroule en 1997. Un choix qui relève d’une volonté esthétique pour Maxime Rappaz, avec l’envie de figurer une période à la fois proche et lointaine dans laquelle il a grandi et qui stimule son imaginaire. Il précise : "Je tenais surtout à raconter une histoire de nature romanesque non encore gagnée par les moyens de communications actuels."

    "Je ne pouvais imaginer mes personnages user de téléphones cellulaires! Et 1997, c’est aussi l’été de la mort de Diana, que le fils de Claudine, Baptiste, vénère."

    Choix esthétiques

    Très vite, Maxime Rappaz a su que Benoit Dervaux serait le bon chef opérateur pour Laissez-moi : "Je connaissais d’abord son engagement, caméra à l’épaule, sur les films des Dardenne avant de découvrir d’autres facettes de son travail, notamment ses propres réalisations. On s’est tout de suite compris sur l’univers de Laissez-moi une tonalité douce et picturale, des plans sur pied, fixes ou en mouvements structurés. Nous voulions tous les deux relever le défi d’une approche rigoureuse aux cadres tenus. Je lui suis très reconnaissant pour son enthousiasme et son travail."

    Qui pour Claudine ?

    Maxime Rappaz avait déjà pensé à Jeanne Balibar pour son dernier court métrage. Il lui a alors demandé de lire le scénario de Laissez-moi, qui a convaincu la comédienne. Il confie : "Je cherchais une femme qui puisse jouer un rôle de mère, d’amante, d’amoureuse. Qui sache jouer sur plu- sieurs registres, celui du quotidien, la couture, son fils, et celui des échappées en hauteur où elle se manifeste en femme plus expansive lorsqu’elle provoque des rencontres avec des inconnus à l’hôtel."

    "Une femme élégante et mystérieuse dont se dégage une espèce de mélancolie simplement émouvante. La force d’interprétation de Jeanne Balibar a apporté une richesse de nuances et d’ambivalences déterminante au personnage de Claudine."

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