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    La Bête
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    140 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 151 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2023
    Il est curieux de voir, à seulement quelques mois d'intervalle, deux adaptations de La bête dans la jungle, la nouvelle de Henry James. Celle de Patric Chiha était déjà très libre, et conceptuelle, mais que dire de celle de Bertrand Bonello, conjuguée au futur antérieur, qui nous trimballe entre trois époques différentes. A noter quand même une paire d'étranges similitudes entre les deux versions : les scènes en boîtes de nuit et le minois de Léa Seydoux (globalement peu convaincante), à plusieurs reprises, qui ressemble d'assez près à celui d'Anaïs Demoustier. La question que l'on se pose devant La Bête est évidente : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Pour déconcerter le spectateur ou plutôt aiguiser sa perspicacité ? Si l'on veut, oui, mais le fond n'est franchement pas suffisant pour retenir l'attention, le thème de l'intelligence artificielle servant avant tout de prétexte pour une narration qui semble largement manquer d'enjeux. En enlevant l'épisode concernant 2014, le film aurait sans doute acquis un peu plus de tonicité, eu égard à une longueur excessive de près de 150 minutes. Il faut bien en convenir, sans la prestation impressionnante de George McKay, qui a remplacé le regretté Gaspard Ulliel, La Bête serait bien difficile à regarder. Bertrand Bonello est un cinéaste atypique qui a le mérite de tenter continuellement des paris formels mais il ne peut pas réussir à tous les coups.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 278 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2023
    Dans un futur proche guidé par l’intelligence artificielle, les émotions sont devenues une menace. Pour s’en débarrasser, Gabrielle doit purifier son ADN et pour cela, replonger dans ses vies intérieures…

    Je dois l’avouer, je suis resté totalement hermétique au film du début à la fin, en pareille circonstance, les 150 minutes du film m’ont paru longues, très longues. Pour pleinement appréhender le film sous tous ses aspects (et ainsi, avoir toutes les clés pour comprendre), il est fortement recommandé de le voir une seconde fois (ce dont je m’abstiendrai). Pêle-mêle, il y est question de dystopie, d’I.A., d’une bête malveillante et de voyages dans le temps (1910, 2014 & 2044).

    Le film est complexe à appréhender et l’imbroglio narratif n’aide clairement pas le spectateur à s’y retrouver puisqu’il ne cesse de brouiller les pistes. Librement adapté du roman "La Bête dans la jungle" d'Henry James (qui avait déjà eu droit à une adaptation éponyme par Patric Chiha avec Anaïs Demoustier en août 2023), le réalisateur nous entraîne dans son délire Lynchien où vient s'entremêler le mélodrame, la sci-fi et le film de genre.

    Malgré tout le mal que je peux en penser, il faut néanmoins reconnaître que George MacKay (1917 - 2019) s’en sort brillamment (il remplace au pied levé Gaspard Ulliel, décédé un mois avant le début du tournage), face à une Léa Seydoux toujours aussi peu inspirée.

    La Bête (2023) est un film qui va clairement décontenancer le public (les spectateurs qui quittaient la salle au bout de la première heure en est le parfait exemple). En ne cessant de mélanger les temporalités, le film devient bêtement incompréhensible au point d’avoir fini par complètement me perdre spoiler: (il n’y a bien que l’attaque du pigeon qui m’aura permis de sortir de ma torpeur).


    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2024
    Qu'il est loin le temps de L'Appolonide... A chaque film, Bonello me perd un peu plus et son cinéma désincarné, théâtral et cérébral m'ennuie de plus en plus profondément.
    Je suis bien incapable ici de résumer l'enjeu de de ce film interminable, ce qu'il veut nous dire de notre société et de nos vies. Seydoux fait ce qu'elle peut (c'est à dire plus ou moins la même chose que dans les autres films de sa filmographie) et voilà, j'ai perdu deux heures et demie de ma vie.
    Omg151
    Omg151

    52 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2024
    Film d'une grande ambition, ce qui est tout à fait louable dans le paysage souvent pauvre du cinéma français.
    Hélas le réalisateur s'est complètement planté, en nous livrant un pensum de 2H26, qui provoque incompréhension et surtout un grand ennui, tellement les enjeux, les histoires nous laissent indifférents.Le mélange des temporalités ne fonctionne pas, malgré la présence dans chaque époque des deux acteurs principaux. Léa Seydoux; l'éternelle pauvre petite fille riche, est ravissante, fait la moue, verse quelques larmes et nous fait bailler, tant son histoire d'amour apeuré ne nous intéresse pas. Difficile d'être ému sans un minimum d'identification. Quant à l'acteur anglais, il n'a aucun charisme en français, langue qu'il ne semble pas vraiment comprendre. Il s'améliore dans les scènes à LA, copié collé de David Lynch, où le film se réveille un peu.
    Restent quelques images et scènes qui frappent : la scène de noyade, la machine dans l'oreille, le cri final, mais c'est bien maigre dans ce maestrom indolent et complaisant. Dommage.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    9 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Film à tiroir se déroulant à trois périodes différentes porté par Léa Seydoux et son partenaire avec courage et parfois hésitations.
    La vrai question est la vision que l'on peut avoir du cinéma, se prête t'il à un tel degre d'abstraction. Selon la réponse qu'on donnera à cette question l'intérêt porté à ce film sera dépendant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 313 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2024
    En 2044, dans un monde dominé par l’intelligence artificielle, Gabrielle (Léa Seydoux) doit, pour trouver un emploi, se purger des traumatismes qui ont marqué ses vies antérieures. En 1910, elle était une pianiste renommée, mariée à un industriel fabricant de poupées. En 2014, jeune modèle fraîchement débarquée à Los Angeles, elle avait la garde d’une immense villa hollywoodienne. À ces deux époques, sa route a croisé celle de Louis (George McKay) pour lequel elle a ressenti une grande attraction. Mais le pressentiment funèbre d’une catastrophe imminente – la crue de la Seine en 1910, le « Big One » en 2014 – a chaque fois hypothéqué leur relation.

    C’est la seconde fois, à quelques mois de distance, que le court roman de Henry James, "La Bête dans la jungle", est porté à l’écran. Bertrand Bonello n’a décidément pas de chance avec ses sujets : la même mésaventure lui était arrivée avec son Saint Laurent. Mais il faut reconnaître à sa Bête plus de souffle, plus d’ambition qu’à l’oubliable "Bête dans la Jungle" de Patric Chiha avec Anaïs Demoustier et Tom Mercier, tout comme son "Saint Laurent" dépassait de la tête et des épaules le plus plat "Yves Saint Laurent" avec Pierre Niney.

    D’une durée écrasante de près de deux heures trente, "La Bête" est dominée par la star Léa Seydoux sur laquelle les avis s’opposent. Certains lui reprochent sa généalogie, comme si elle était coupable d’être la petite-fille de son grand-père et lui devait sa célébrité. Autre reproche, plus pertinent celui-ci : la platitude de son jeu. Ses admirateurs renversent ce reproche-là et soutiennent au contraire que c’est sa capacité à résister à la caméra, à ne rien lui donner qui fait sa grandeur, à l’instar d’une Deneuve.
    À ses côtés, George MacKay ("1917", "Captain Fantastic") a la lourde tâche de remplacer Gaspard Ulliel au pied levé, acteur fétiche de Bonello, à la mémoire duquel le film est dédié, qui devait interpréter le rôle de Louis avant que sa mort subite, en janvier 2022, ne l’en empêche. Il doit être assez pénible pour l’acteur anglais qui, dit-on, a appris le français pour les besoins du rôle, d’être sans cesse renvoyé à ce statut de suppléant.

    Le scénario de "La Bête" est sacrément ambitieux. Le court roman de Henry James, comme son adaptation par Patric Chiha, racontait une seule histoire : celle d’un homme et d’une femme qui n’avaient pas vécu ensemble la grande histoire d’amour qui leur était promise par peur de l’imminence d’une catastrophe. Cette histoire-là, "La Bête" la décline au carré ou même au cube en trois histoires parallèles à trois époques différentes.

    Comme toujours, Bonello crée une ambiance à la fois ouatée et élégante – on n’évoque pas assez son travail sur le son. Elle est la marque d’un grand réalisateur dont il serait malhonnête de nier l’immense talent. Pour autant, très subjectivement, je dois confesser, depuis "L’Apollonide" (2011) et même depuis "Le Pornographe" (2001), une grande résistance sinon une franche aversion à son cinéma. Je n’y comprends pas grand’chose, à supposer qu’il y ait quelques chose à y comprendre. Plus grave car Bonello je crois est moins un cinéaste de la réflexion que de la perception : il ne me touche pas.

    À aucun moment, je n’ai ressenti d’empathie pour Gabrielle dans ce film, sinon peut-être dans les scènes de home invasion, excellement filmées, qui se plaisent à nous vriller les nerfs. À aucun moment, le couple qu’elle forme, ou essaie de former, avec Louis ne m’a semblé crédible. Pire, le film m’a été une épreuve qui m’a donné un seul plaisir : le soulagement de son terme après deux heures trente pénibles.
    Ameline Grout
    Ameline Grout

    23 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 octobre 2023
    Une histoire complexe mais admirablement bien réussie !
    On se perd dans les histoires différentes du personnage tout en y trouvant ce lien ! C'est magnifique, c'est beau, ça donne des frissons !
    Alain75
    Alain75

    6 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2024
    Ennuyeux, lent, incompréhensible, un film soit disant "intello" qui n'a finalement quasiment rien à dire : ils se cherchent au travers des époques sans vraiment se trouver. Dommage pour Léa Seydoux.
    Thomas S
    Thomas S

    15 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2024
    Le Chef d'Oeuvre de Bertrand Bonello qui réinvente sa mise en scène à chaque segment et offre à Léa Seydoux une partition qui fera date dans sa filmographie déjà exceptionnelle !
    Je pense que c'est le film le plus réussi et le plus abouti de Bonello. Une œuvre à la hauteur de sa virtuosité !
    Delphine Sion
    Delphine Sion

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2024
    Nullissime. Je sais pas comment les spectateurs ont pu lui donner trois étoiles... Film sans queue ni tête. Long et gavant. Me suis tellement emmerdée que j'ai dormi
    remyll
    remyll

    154 abonnés 394 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2024
    La réflexion d’anticipation est particulièrement intéressante. Les jeux de rôles entre la très charmante Léa Seydoux alias Gabrielle et George Mac Kay alias Louis sont extraordinaires au travers des trois époques bien distinctes qui sont évoquées. Les 3 époques se confrontent avec à chacune une manifestation bien différente des relations humaines, des échanges amoureux, des objectifs de vie de chaque être humain. Si au 19eme siècle il n’est pas forcément plus facile d’aimer et d’être aimé: à cette époque ancienne aucune Intelligence Artificielle ne vient perturber ou fausser les relations. À ce moment là c’est davantage l’éducation et l’effort de chacun qui rend une personnalité passionnante.
    En revanche, de nos jours, époque curieuse où l’individualisme exacerbé domine une base sociale pas si éloignée que cela de celle du 19eme siècle, le moi moi moi s’impose sans aucun partage, le plaisir solitaire triomphe. L’individu n’en sort pas forcément beaucoup plus heureux, mais il vit.
    Par contre, pour le futur, figuré ici en 2044, le réalisateur Bertrand Bonello imagine que l’IA a fini par totalement dominer les relations humaines, l’IA nivelle tout, l’IA a rendu les êtres humains non seulement encore plus seuls mais encore davantage ignorants, incultes et progressivement totalement passifs, indifférents à leur propre contexte social. Avantage principal : plus de dispute, plus d’aspérité, plus de conflit, l’être humain entre dans un « normalisme » à priori rassurant. Mais de fait cette standardisation de la pensée et des comportements de chacun devient réellement effrayante: la bête est-elle entrée en chaque individu ? La perspective n’est pas vraiment réjouissante. Rrrrrr…..
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    296 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2024
    « Bienvenue chez les psys »....ou plutôt dans « la bête » le nouveau film de Bertrand Bonello qui depuis quelques temps s’aventure sur les chemins de la technologie et de ses impacts sur le genre humain. Son précédent film « Coma » sur les affres d’une adolescente confrontée à la dictature des réseaux sociaux m’avait mollement convaincu.
    Avec « la bête » on assiste à des voyages temporels commandé par une intelligence artificielle dans un monde dystopique né après des conflits qui resteront mystérieux jusqu’à la fin du film.
    Léa Seydoux est la cobaye de l’affaire et de tous les plans. Bref vous l’avez compris nous assistons à une version cinématographique de la « thèse, antithèse et synthèse » entre l’humain imparfait et la machine parfaite…
    Est-ce que 2h56min est un chouilla trop long pour développer l’affaire….malheureusement oui.
    Et pourtant comme souvent avec Bertrand Bonello l’image est très belle, trop peut être car on a un peu l’impression de feuilleter un magazine de mode, mais le postulat du film sur l’insensibilité du monde le commande peut être ?
    Quant au choix de Léa Seydoux pour incarner une héroïne en proie à ses phobies et la passion, on ne peut pas dire qu’il change grand-chose à l’affaire sa palette émotionnelle étant un peu limité ( regard en dessous, moue boudeuse, absence d’une quelconque joie). Assez ironiquement, il m’a semblé la voir rejouer le même personnage que dans « les crimes du futur », le dernier film de Cronenberg qui lui explorait la dissection des corps et lui aussi à côté de la plaque
    Bref, à moins que vous soyez psys ou analysés, ce film risque de vous plonger non pas en dépression mais dans un profond ennui.
    Baruch Jorgell
    Baruch Jorgell

    9 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2024
    La meilleure séquence de La Bête, le nouveau film de Bertrand Bonello, se trouve au pré-générique. Un fond vert, une actrice, de l’effroi. Ça part bien mais ça ne va pas durer. La Bête se déroule sur 3 époques : 1910, 2014 et 2044. 2 personnages se rencontrent : un homme et une femme, un danger à venir. Cette structure en 3 périodes permet à Bonello de se frotter à 3 genres : Le romanesque, le thriller et la science-fiction.
    La partie romanesque est la plus faible. Bonello n’arrive pas à faire exister ses personnages. Le réalisateur de Saint-Laurent sait filmer et fait de belles images mais tout cela est trop cérébral et pas assez incarné. La Bête manque de chair. Plus le film avance, plus on se fiche de ce qu’il va advenir. La partie science-fiction est guère passionnante, Bonello nous dit que l’intelligence artificiel nous isole et tue les émotions, on a connu un discours plus original.
    Reste la partie thriller, la plus convaincante. Le spectateur plongé dans l’ennui pourra éventuellement ouvrir l’œil et apprécier quelques scènes un peu habitées où enfin on peut suivre à nouveau le film sans bâillements. Au final, sur un film de 2h26, cela fait peu.
    Venons-en au sujet qui fâche : Léa Seydoux. Elle est de tous les plans. Avec elle, on a l’impression d’être avec une poupée qui se déclenche sur commande : Vas-y pleure : elle pleure, Vas-y : tu as peur, elle a peur; Seydoux participe à la neurasthénie du film : de la fabrication, pas d’affects.
    spoiler: Dommage, le pré générique promettait tellement. On fantasme sur cette bête et on se retrouve avec une histoire de pigeon. La Bête, c’est le pigeon ? Non, le pigeon c’est le spectateur qui s’est fait avoir.
    caramel2017
    caramel2017

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 février 2024
    Actrice formidable mais film totalement décousu et franchement on a du mal à ne pas dormir devant. Mention spéciale pour les costumes et la lumière haut niveau
    Agnès Colombo
    Agnès Colombo

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2024
    Pathétique et long très long autour d'une Léa Seydoux sans éclat, banale, sans relief. Quel mauvais jeu et quel imbroglio dans ces come back incessants entre futur présent et passé
    Zéro intérêt
    Les meilleurs films de tous les temps
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