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    Un été comme ça
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    10 critiques spectateurs

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    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    208 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2022
    Un été comme ça est un film québécois qui raconte l’histoire de trois femmes inscrites à une thérapie pour soigner leur addiction au sexe. Organisée par une femme puritaine, elles sont suivies par un psychologue en pleine rupture. Un film dérangeant qui explore la sexualité féminine avec humanité.
    Julien Chevillard
    Julien Chevillard

    163 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2022
    Un été comme ça est un film canadien réalisé par Denis Côté
    présenté en première mondiale et en compétition officielle à la Berlinale 2022
    l s'agit du quatorzième long métrage du cinéaste et d'une quatrième sélection en compétition officielle à la Berlinale
    un bon film a voir
    traversay1
    traversay1

    3 181 abonnés 4 653 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juillet 2022
    Un pas de Côté de plus. Le réalisateur québécois tourne sans cesse depuis une quinzaine d'années, alternant courts-métrages, documentaires et fictions qui se partagent entre facéties et esprit de sérieux. Denis Côté aime les mots et son cinéma a parfois tendance à devenir verbeux, ce qui est le cas d'Un été comme ça, l'un de ses films les plus embarrassants de sa production récente. Déjà, écrire seul un scénario consacré à "l'hypersexualité" féminine a quelque chose de gênant, sans préjuger de la pertinence du regard masculin sur la question. Place à un grand déballage sous forme de monologues extrêmement crûs de jeunes femmes censées faire une pause thérapeutique sous le regard et l'écoute d'une spécialiste allemande et d'un travailleur social. La mise en scène de leurs fesses et gestes procède de la provocation gratuite et vulgaire, accompagnée d'une mise en scène d'une grande platitude, quand elle n'abuse pas de gros plans systématiques (toute l'entame du film). En définitive, le sujet de fond d'Un été comme ça n'est jamais traité autrement qu'avec une grande complaisance répétitive qui génère aussi ben stupeur qu'irritation et ennui, qui ne se dissipe jamais. Sous prétexte de donner la parole à des femmes en souffrance, le cinéaste ne donne à voir qu'un exercice de voyeurisme intime qui désole pour les actrices obligées d'énoncer truismes et confessions qui sonnent faux et triviales.
    eldarkstone
    eldarkstone

    189 abonnés 1 976 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Une idée a la base intéressante, mais on s'ennuie a mourrir ... des dialogues, que des dialogues, pas de belles images, rien d'intéressant, vraiment ...
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2022
    Parmi les gens que vous fréquentez, il est probable que certains, que certaines vous paraissent parfois irritant.e.s dans leur comportement et, parfois, au contraire, profondément attachant.e.s. Pourquoi ce qui est possible s’agissant de personnes ne le serait pas s’agissant d’un film ? Un film qui, par moment, se révèlerait irritant, agaçant, voire insupportable et, un peu plus tard, se montrerait attachant et captivant. C’est exactement l’impression que laisse de Un été comme ça, le nouveau film du canadien Denis Côté. Ce qui irrite le plus dans ce film, c’est sa longueur : 138 minutes, c’est trop long par rapport à la matière à réflexion qu’il fournit aux spectateurs. Ce qui agace, c’est surtout le côté parfois trop maniéré de la mise en scène. Quant à ce qui insupporte de façon un peu trop répétitive, c’est le fait qu’il y a parfois des pans de dialogues qui s’avèrent incompréhensibles pour nous, francophones hexagonaux : face à l’accent canadien qu’on entend chez certaines des comédiennes, par ailleurs toutes excellentes dans leur jeu, un sous-titrage aurait été bienvenu ! Et ce qui est attachant et/ou captivant dans ce film, me direz vous ? Eh bien, c’est tout simplement, et heureusement, le sujet qu’il aborde : la sexualité et même, pour être plus précis, une forme de sexualité qui peut être considérée comme déviante.
    Alasky
    Alasky

    299 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Long métrage, très long métrage, très très long métrage.... Moi qui suis d'habitude friande du cinéma québécois, ici j'ai trouvé que ça manquait d'intérêt, je n'ai pas du tout été emballée par ce film, dommage.
    konika0
    konika0

    24 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 août 2022
    Camp, te reverrai-je ?

    Denis Côté, dont c’est ici le 15ème film, est un inconnu pour moi. Il faut dire que le cinéma québécois traverse étonnement peu l’océan. Et c’est bien dommage parce qu’il semble vouloir dire des choses.

    Quelque part dans la campagne se tient un camp qui permet à des jeunes femmes de faire le point sur leur sexualité chaotique. Elles sont trois et accompagnées d’une thérapeute et d’un éducateur.

    Il ne faudra pas se fier aux premières minutes du film qui sont parfaitement désagréables en se la jouant film d’auteur, caméra à l’épaule en mode « regardez comme mon cadrage est innovant ». On ne se fiera pas non plus à l’écriture des dialogues de ces premières minutes : des personnages qui ne se regardent pas et mettent 15 ans à se répondre. On aurait voulu faire une caricature du film arty intello, c’est exactement tout ça qu’on aurait fait. Bref, passons car la suite se montre plus sobre. Ce qui compte ici, de toute façon, ce sont les personnages et en particulier les trois nanas. On met un moment à les connaître et elles seront définies par leur « déviance » ou par ce qui caractérise leur désir peu commun. Là, on entre dans le dur. Ça faisait un moment que je n’avais pas vu un film aussi explicite dans le verbe. Face caméra, les unes et les autres vont expliquer le parcours qui les a mené où elles sont aujourd’hui. Plus tard, on les verra aussi céder à leurs pulsions et à leurs phantasmes. Pendant ce temps-là, la thérapeute elle-même a quelques soucis. Bon. C’est plutôt intéressant et on se laisse happer par le récit mais qu’est ce que ça raconte ? On pourra d’abord se poser la question du point de vue. Car finalement à qui appartiennent les phantasmes ici exposés ? Majoritairement, ils ressemblent aux poncifs hardcore du phantasme masculin (la fille facile, le bondage, les trucs à plusieurs, l’humiliation …). Le propos est-il de dire que ces/les femmes sont victimes de l’imaginaire patriarcal ? Qu’elles cherchent leur place dans cet univers ? Elles auraient une mauvaise compréhension de l’échelle de valeur par l’adaptation à cet imaginaire ? Oui, pourquoi pas mais c’est bancale. Et puis finalement, ce film qui dit sans cesse qu’il n’est pas là pour juger propose un regard parfois assez misérabiliste. Dernière question, est-il opportun de comparer la situation d’une nana à la sexualité ouvertement libérée avec deux autres qui ont elles été victimes de violences sexuelles et qui paient de leur chair le traumatisme subi ? C’est pour le moins douteux. Bref, si le film semble s’aventurer sur les terres de Catherine Breillat, il ne semble jamais en avoir la légitimité ni la force. Et au final, il pose moins de questions. Malgré tout ça, l’ensemble reste plaisant et le petit suspens entretient l’intérêt. On a aussi mille raisons de se réjouir de la performance du casting, les trois nana et Samir Guesmi en tête.

    En clair, ça ne s’adresse pas à tout le monde et c’est assez déconseillé pour une séance familiale. Pour le reste, le bilan est en deçà des attentes même si le film n’est pas sans intérêt. Sur des problématiques proches, il faudra peut-être préférer la très longue filmo de Catherine Breillat.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Léonie, Gaëlle et Eugénie sont trois jeunes femmes « hypersexuelles ». Leurs sexologues les ont convaincues de suivre un programme. Pendant vingt-six jours, elles acceptent de s’isoler dans une luxueuse résidence avec une clinicienne et un travailleur social.

    "Un été comme ça" est un film qui nous vient du Québec. On en retrouve avec bonheur l’accent savoureux de ses habitants, la splendeur de ses étés glorieux, la fraîcheur de ses lacs et cette façon unique qu’avait déjà Denys Arcand dans Le Déclin de l’empire américain de parler de sexualité. Une façon à la fois très crue et très pudique : on ne voit rien mais on dit tout. Sacré gageure pour la commission de classification qui a dû longuement hésiter entre une interdiction aux moins de douze ou aux moins de seize : "Un été comme ça" est par excellence le film pour lequel la création d’une interdiction aux moins de quatorze ans s’avèrerait pertinente.

    Léonie, Gaëlle et Eugénie souffrent donc de troubles sexuels. Léonie ne trouve le plaisir que dans la souffrance et l’humiliation : Gaëlle se vend au plus offrant ; Eugénie ne s’est jamais remise de l’inceste qu’elle a subi. La « thérapie » qu’elles vont suivre avec Octavia et Sami est tout sauf intrusive. Il s’agit moins de les « soigner » que de leur offrir la possibilité de se reconstruire grâce à une vie saine.

    Le cinéma aime filmer les thérapies de groupe. J’avais adoré "Le Dernier pour la route" avec François Cluzet et Mélanie Thierry en alcooliques repentants. On se souvient de "La Tête haute" autour d’un jeune adolescent placé par la PJJ ou du très réussi "Hors normes" avec Vincent Cassel et Réda Kateb. Il y a quelques mois à peine est passé inaperçu le pourtant excellent "La Mif", aux frontières du documentaire et de la fiction, qui racontait le quotidien d’un foyer suisse pour mineurs isolés. Et je ne peux pas achever cette trop longue énumération sans mentionner les deux héroïnes de "La fête est finie" ou celui de "La Prière" qui trouvait la voie de la rédemption dans une communauté religieuse.

    "Un été comme ça" interroge intelligemment la notion de « troubles sexuels » : qu’est-ce qu’une sexualité « normale » ? qu’est-ce que par conséquent une sexualité anormale ? Si aucune normalité ne peut être définie, cela implique-t-il que rien ne soit anormal ?
    Son défaut est d’y apporter une réponse un peu simpliste : les troubles de la sexualité seraient le reflet d’un manque d’estime, d’un manque de respect de soi. Il lui faut plus de deux heures à arriver à cette conclusion, qui est d’ailleurs déjà posée dès le début du séjour des trois patientes.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    231 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2023
    Film très spécial ! Choquant, raccoleur, sans véritable histoire et pourtant j'ai aimé ça... je ne sais pas trop pourquoi... sans doute parce qu'il m'a dérangé... mais en fait si je sais pourquoi je l'ai aimé... pour la présence de la délicieuse Larissa Coriveau ! Je l'avais déjà vue dans la série 'Toute la vie' et elle avait déjà un rôle difficile à jouer et encore une fois, dans ce film, elle m'a subjugué ! Cette femme est une grande actrice et elle m'a sauvé le film à elle toute seule ! Bravo Larissa !
    Spider cineman
    Spider cineman

    122 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 novembre 2022
    Un centre thérapeutique pour femmes ayant un problème avec leur sexualité... déjà le thème assez pointu plonge dans les scénarios de vie et névroses de ses femmes, ce qui est éprouvant en même temps qu étrange. Néanmoins difficile de rentrer dans ce film verbeux ou de s attacher aux personnages... j ai dû vraiment passer à côté du film. Dénis Côté pas pour moi sur cette réalisation...
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