Mon compte
    Pas de vagues
    Note moyenne
    3,9
    2955 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Pas de vagues ?

    388 critiques spectateurs

    5
    74 critiques
    4
    186 critiques
    3
    88 critiques
    2
    24 critiques
    1
    10 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2024
    Le cinéma s’est toujours intéressé au monde de l’école, déjà en 1933 avec « Zéro de conduite » de Jean Vigo (1905-1934) et « Merlusse » (1935) de Marcel Pagnol (1895-1974). Le métier devient difficile et l’ambiance se détériore dans « Graine de violence » (« Blackboard jungle ») (1955) de Richard Brooks (1912-1992) tandis qu’André Cayatte enfonçait le clou avec « Les risques du métier » (1967) où une élève accusait son instituteur (Jacques Brel) d’avoir tenté de la violer. Précédé par « La salle des profs » (2023) de l’Allemand Ilker Çatak qui décrivait le milieu scolaire à travers une professeure de mathématiques, qui voulant élucider une série de vols, allait semer, involontairement, le désordre dans le collège, Teddy Lussi-Modeste, s’inspirant de sa carrière antérieure d’enseignant, décrit lui aussi, avec intelligence (scénario co-écrit avec Audrey Diwan et qui a été aussi scénariste de 4 films de son ancien conjoint, Cédric Jimenez) une situation qui va partir « en vrille ». A partir d’un commentaire anodin lors de l’étude du poème, « Mignonne, allons voir si la rose » (1545) de Pierre de Ronsard (1524-1585) fait par Julien Keller, professeur de français (François Civil, excellent), s’installe un piège qui va se refermer sur lui ; l’accent est mis, bien sûr, sur les collégiens de 4e du collège Paul-Eluard en région parisienne, « élevés par des loups », impolis, d’une ignorance crasse, au vocabulaire limité mais très délurés, rebelles à toute autorité et à toute frustration, agissant, parfois avec perversité (2 collégiennes) ou pire, par bêtise ( spoiler: Leslie, au regard de biche apeurée paralysée par les feux d’une voiture dans la nuit, à l’origine des ennuis de Julien, victime de sa générosité éducative et qui va perdre ses illusions de vouloir changer la vie de ses élèves, comme un professeur l’avait fait pour lui
    ) mais surtout sur une administration frileuse (d’où le titre) et des professeurs divisés, pas toujours solidaires. Professeur va-t-il rester le plus beau métier du monde ? Comment pallier le départ à la retraite des 300 000 enseignants d’ici 2030 ? L’école n’est que le miroir de la société où règne le chacun pour soi, le défaitisme ( spoiler: du proviseur, de la policière qui enregistre, non pas une plainte mais une main courante de la part de Julien Keller, minimisant ainsi les faits
    ).
    Paul B
    Paul B

    38 abonnés 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2024
    Globalement le suspense est habilement maîtrisé, les acteurs s'en sortent tous bien (d'ailleurs qui a déjà vu François Civil mal jouer ?), mais me fm n'est jamais original et la fin arrive avant qu'on ait une réponse à toutes les questions. Dommage.
    Tom S
    Tom S

    24 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2024
    Un film super beau qui montre bien la complexité du métier d'enseignant dans la France de 2024, notamment dans les quartiers défavorisés. Le film est bon, on s'ennui jamais, François Civil est super convainquant comme à son habitude. Cependant, on se retrouve très surpris par une fin hâtive. Il manque littéralement 20 minutes au film. Je peux comprendre le parti pris du réalisateur pour essayer de nous faire envisager la suite pour notre protagoniste, mais ça ne fonctionne pas.
    Bernard F
    Bernard F

    20 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2024
    Film excellent. Très juste sur ce qui se passe dans les écoles aujourd'hui. Un prof un peu idéaliste, qui voudrait bien faire, confronté au réel. A la violence des élèves et des parents d'élèves mais aussi à une hiérarchie absente, voire hostile, qui ne veut pas voir la réalité en face. Sans parler de l'hostilité de certains collègues.. Très émouvante interprétation de François Civil.en jeune prof homosexuel qui doit faire face à une situation qui le dépasse et qui le détruit à petit feu.
    Zuper Kiki
    Zuper Kiki

    15 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2024
    Franchement excellent, j'y suis allée à reculons en pensant que j'allais être face à une série clichés et bien pas du tout, tout est très bien organisé, on ressent la frustration du personnage principal qui monte, qui monte et vraiment on a mal pour lui. Tres bonne interprétation.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    601 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2024
    Pas de vagues aurait dû recentrer son propos sur les notions d’interprétation et de contresens qui ouvrent et referment le récit : le poème de Ronsard constitue en effet une métaphore pertinente pour interroger différents sujets tabous, depuis l’étude de l’art de « dire l’amour » - inscrite dans les programmes officiels – transmise par un adulte à des enfants jusqu’à la subjectivité d’un point de vue qu’il faut relativiser en le confrontant à d’autres. Cette démarche pédagogique et analytique rencontre cependant une ambition non pas documentaire mais à l’esthétique exubérante, reflet prétendu de la culture homosexuelle ici investie qui refuse la normalité et la pudeur pour reconduire des clichés qui engagent sur le premier plan la sphère intime.
    Le réalisateur Teddy Lussi-Modeste, lui-même professeur de lettres, et sa scénariste Audrey Diwan appliquent malgré eux l’amalgame qu’ils entendent dénoncer, à savoir la contamination dans le public du privé qui doit rester privé et ne jamais servir de circonstance atténuante ou d’alibi. Aussi la tentative de créer du lien par l’invitation au kebab des élèves les plus assidus apparaît-elle comme une erreur involontaire, le professeur démantelant une frontière invisible entre sa fonction et sa personne, entre les élèves et les jeunes, entre le collège et l’extérieur ; son souci de consacrer ses récréations à lire dans la cour renforce cette confusion et l’impression, en retour, d’une transgression voire d’une provocation. Le film se complaît peu à peu dans les tourments endurés par Julien : la mise en scène devient une mise à l’épreuve, le montage compose des petits tableaux qui sont autant d’étapes d’un chemin de croix laïc, rejouant par instants le huis clos paranoïaque du discutable Das Lehrerzimmer (İlker Çatak, 2024).
    Ce faisant, il offre à François Civil l’occasion de réfléchir (sur) son image médiatique : le beau gosse du cinéma français se voit accusé et démantelé – nul hasard si le premier mot qu’il écrit au tableau est le verbe séduire en latin –, et l’homosexualité de son personnage lui permet de le sortir de sa zone de confort et d’atteindre une puissance nouvelle. Une œuvre imparfaite mais digne d’intérêt.
    AZZZO
    AZZZO

    275 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Les films sur les difficultés d'être prof sont à la mode en ce début d'année 2024. Cela raconte quelque chose de notre société. Ici, il s'agit tant de l'incompréhension qui peut exister entre profs et élèves que du mauvais usage des réseaux sociaux et, surtout, du mépris de l'institution pour ses personnels. Le film est traité façon thriller. C'est efficace, l'interprétation de François Civil est assez juste. On pourra reprocher quelques facilités scénaristiques mais le résultat est plutôt réussi.
    Cinémonde
    Cinémonde

    135 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Je ne savais absolument pas ce que j’allais voir. Finalement, ce film est vraiment très bon. Certes, le scénario nous oriente vers un certain point de vue mais la mise en scène apporte beaucoup de nuances . D’autant plus que la narration est excellente.

    Le spectateur est instantanément plongé dans l’histoire. En l’occurrence, la narration est puissante et nous avons envie de connaître la conclusion. Ce qui est malin dans ce film est le point de vue ; en effet, nous suivons le point de vue de “l’accusé” joué par François Civil. Cela nous oriente peut-être un peu trop mais cela fonctionne. Le protagoniste est suffisamment développé ; cependant, j’estime que les élèves manquent un peu de fond. Outre les détails, l’intrigue est complète et le scénario est captivant.

    Là où le scénario nous oriente à être du côté de “l’accusé”, la mise en scène nuance l’ensemble avec l’univers sonore et la photographie. Effectivement, les jeux de lumière et d’obscurité nous poussent à douter sur les faits. François Civil est filmé avec une lumière qui illumine à moitié son visage ; peu subtil mais efficace. Cependant, l’univers sonore dévoile la folie et la pression grandissante chez le protagoniste. Sans compter que la musique prend une place de plus en plus importante. En clair, la réalisation apporte de la profondeur au récit.

    Au global, Je conseille ce film car le scénario et la mise en scène disent quelque chose de différent ; se répondent ; communiquent. Le film nous présente un fait intéressant avec une narration prenante.
    Alolfer
    Alolfer

    90 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2024
    Une belle surprise ! Maîtrisé de bout en bout par un scénario bien ficelé, "Pas de Vagues" est un très bon film dans son ensemble. Le film est très juste sur la gestion des personnages ce qui donne un film assez réaliste. Une vraie bonne surprise !
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    86 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2024
    Nombre de commentaires décrivent parfaitement ce formidable film.

    Je me contenterai donc de souligner une prise de son exceptionnelle, des acteurs très inspirés (y compris les jeunes) et un scénario parfaitement construit et, hélas, crédible...
    Stephan M.
    Stephan M.

    37 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2024
    allons doit au but à l'inverse de ce film
    "pas de vague" aborde un sujet intéressant mais évite l'essentiel
    pour ceux qui veulent voir un film largement au dessus qui est sur le même terrain, aller voir le film belge "Amal - esprit libre"

    comment ce film "pas de vague" a pu osé traité de ce sujet de la violence à l'école sans abordé l'islam ?

    "Amal - esprit libre" est mille fois plus crédible parce que ce film affronte réellement le problème de l'intolérance et la violence de certains élèves dans les écoles qui vient directement de l'islam avec une vraie pression sociale

    pour ce qui est du reste, François Civil est excellent dans ce film, la loi du silence et l'hypocrisie des institutions, la solitude des profs est bien relaté et on en comprend la mécanique
    mais ce film qui dénonce le "pas de vague" fait en réalité la même chose en évitant le sujet et la réalité de l'islam qui fait de l'entrisme dans les écoles

    dommage !
    allez voir "Amal - esprit libre" cela remet les pendules à l'heure
    Narnet
    Narnet

    23 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2024
    C'est malheureusement un très bon film ... Comment une situation peut dégénérer assez rapidement, et comment on le vit. À voir, pour comprendre ce que peut parfois subir un enseignant
    Kirob
    Kirob

    19 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas vécu une telle immersion au cinéma. On peut dire que pour ça "Pas de vagues" est très bien réussi. Le seul point de vue de Julien durant tout le film nous immisce à travers lui, dans sa vie se dégradant de jour en jour. Le jeu de François Civil (Julien) est de très haut niveau, il permet au spectateur de vivre en lui, d'être concerné et victime de chaque scène du film, et de vivre nous aussi cette injustice.

    On peut voir dans le film, un très grand nombre de similitude avec le film "La salle des profs" de İlker Çatak, avec notamment des élèves agités, ne réfléchissant pas, et agissant comme le veut la majorité. Bref : des moutons. Bien entendu, cette représentation est réalisée pour marquer le coup, et j'espère en aucun cas que ce soit une représentation majoritairement réaliste, bien que je doute fort de cet extrême.

    Ce film met superbement bien en avant spoiler: la confiance se dégradant tout le long. Elèves et collègues doutant, puis l'accusant.
    La Justice défaillante de ce "beau" pays qu'est la France est mise en lumière. Julien ne pourra jamais sortir de ce cauchemar par quelconque moyen. La pression des élèves est trop forte, les collègues ne font plus confiance, la Justice ne fait rien, et cela va continuer...jusqu'à la fin.
    CineMJ33
    CineMJ33

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Pour moi, il s’agit d’un très bon film, mené tambour battant et très bien interprété, avec une mention spéciale pour François Civil, excellent comme d’habitude. on mesure à quel point la profession d’enseignant est devenue fragile !
    Hélène S
    Hélène S

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2024
    Excellent film.
    Une réalisation réussie pour une histoire prenante avec un François Civil investi et très convaincant.
    On reconnaît la patte d'Audrey Diwan pour le scénario.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top