Avis : Quelques jours pas plus - Page 3

Vu sans attentes particulières, film extrêmement décevant dans sa mise en scène et l'interprétation. Le scénario est d'une banalité incommensurable. à éviter sauf si vous avez du temps à perdre.

Un Benjamin Biolay pas convaincant et une Camille Cottin hors sujet essaient de ne pas se noyer dans un scenario poussif et soporifique ...le sujet meritait beaucoup mieux ...

Quelques jours pas plus c’est un peu du Ken Loach « made in France », à la fois chronique sociale et comédie romantique. Le fil de l’intrigue tient sur cette rencontre incongrue entre un journaliste quinqua un peu désenchanté, un peu paumé, un peu cynique, un réfugié afghan et une ex-avocate reconvertie dans l’action caritative au sein d’une association qui œuvre pour l’accueil des migrants. Sur le ton de la comédie donc, c’est aussi un parcours d’apprivoisement que Julie Navarro nous propose, qui vaut surtout par l’interprétation sensible et toujours juste de tous ses comédiens, Benjamin Biolay en tête, à la fois drôle, exaspérant et touchant. Dans un rôle taillé sur mesure, il porte littéralement le film. On pourra sans doute reprocher une évocation simpliste du délicat problème de l’accueil des migrants, il se dégage néanmoins du propos une réelle empathie pour tous ces bénévoles, pour leur engagement et leurs combats contre des procédures administratives déshumanisées.
Dans ce feel-good movie, si le mélo se mêle un peu trop au sujet, notamment la fin très « guimauve », c’est aussi pour porter un regard chaleureux et positif sur des situations individuelles tellement désespérantes, et inviter à une prise de conscience et d’action citoyenne pour pallier aux défaillances d’un système qui ne laisse plus de place à l’humain….

Une comédie sociale dramatique? Plus comme une farce confuse! Les deux acteurs célèbres semblaient plus intéressés par leur cachet que par leur performance. Le scénario était aussi creux qu'une coquille d'œuf et les tentatives de drame étaient risibles. Les dialogues étaient aussi plats qu'un pancake oublié sur une plaque chauffante. Évitez ce navet à tout prix, sauf si vous voulez perdre deux heures de votre vie que vous ne récupérerez jamais.

"Quelques jours pas plus" est un film qui déçoit par son manque d'originalité et de profondeur. L'intrigue devient rapidement prévisible et les personnages manquent de développement. Les dialogues semblent artificiels et forcés, ce qui rend difficile de s'investir émotionnellement dans l'histoire. De plus, la performance des acteurs est inégale, avec des moments de surjeu qui nuisent à la crédibilité des personnages. En fin de compte, "Quelques jours pas plus" est un film qui peine à captiver et qui laisse le spectateur sur sa faim.

Il faut du ciné pour tous donc on peut aller voir ce film, la preuve. Perso je m'attendais à autre chose; je me suis ennuyé car c'est long, plein de poncifs, très subjectif. Je regrette d'avoir dépensé de l'argent pour cette interminable séance de 1h43.

ce film est d'une démagogie sans nom avec le Biolay le fumeux chantre de la bienveillance, Camille Cottin surjoue comme à son habitude, heureusement pour moi c'était gratuit

Film qui tente de mélanger le drame social et la comédie romantique, mais qui malheureusement échoue.

L'arc narratif du personnage principal, critique rock rebelle, est prévisible et sans profondeur. Le thème social est présent, traité de manière superficielle et fade. Tout comme la romance entre Arthur et Mathilde, dépourvue de toute chimie elle semble même forcée.

En bref, un film français où tout le scénario tient dans la bande annonce qu'on a déjà oublié.

Drôle, fin et d'une belle acuité, ce film est la surprise de ce début de printemps. Vu en avant première, il dégage une humanité rehaussée par son humour qui empêche de basculer dans le pathos. Benjamin Biolay n'a jamais été aussi juste et drôle. Et Camille Cottin est parfaite en humanitaire au bout du rouleau

Excellente comédie dramatique qui sort des sentiers battus. Casting formidable. scenario et dialogues au top ! je le recommande vraiment . Film à voir cette semaine

Je le trouve sans saveur personnellement. Je trouve que les ficelles scénaristiques sont trop grosses. Ça manque terriblement de subtilité. J’ai plus regardé le jeu des acteurs et j’ai trouvé ça extrêmement faux. Je ne suis pas plongé dans l’histoire. J’avais envie de partir au bout d’une trentaine de minutes.

Et quand je vois les réactions aux mauvaises notes, je me désolé du manque de remise en question.

Enfin un film societal intelligent, ce genre de long métrage que l’on va voir par curiosité (le casting est attirant), et dont on ressort la gorge nouée, au terme d’une plongée dans un univers peu connu bien que tristement réel.

« Quelques jours pas plus » combine ainsi astucieusement les ingrédients que l’on va chercher au cinéma. Au travers d’un script mêlant astucieusement fiction et documentaire, le film suscite avec subtilité un panel d’émotions chez le spectateur.

La réalisatrice Julie Navarro, pour son premier long métrage, propose ici un sujet qu’elle maitrise indubitablement.

Benjamin Biolay crève l’écran dans son rôle de journaliste rock, son jeu d’acteur est ici époustouflant. Camille Cottin est loin d’être une « Connasse » et confirme une fois de plus qu’elle est taillée pour le 7ieme art. Et que dire de tous ceux qui les entourent, dont j’ai appris que certains n’étaient pas de vrais acteurs, à l’instar du poignant Daoud joué par Amrullah Safi. Ces seconds rôles contribuent plus que favorablement au réalisme de la situation que décrit Julie Navarro avec une gravité et un humour subtil (ALERTE SPOIL : Franchement, le critique rock qui crache sur la musique française, avec l’allusion au morceau de Biolay, juste excellent !).

Par ailleurs et d’un point de vue technique, on ne peut qu’être séduit par l’image dans ce film, par le jeu des contrastes, de la couleur, des flous. Le rythme du film est sans temps mort, on ne s’ennuie pas un instant.

« Quelques jours pas plus » est donc une vraie réussite, qui fait du bien à l’art. Pour ma part, et sans aucun doute, il s’inscrit ni plus ni moins dans le sillon du film « anatomie d’une chute ». J’invite les personnes à voir le film avant de me contredire sur ce point.

Le voir, mais où? Là est la question. C’est le seul point négatif que j’ai trouvé à ce film, il faut être fin limier pour dénicher un cinéma qui le projette. En cela, on marche sur la tête.

Arthur (Benjamin Biolay), journaliste chez Libération, se voit confier par son directeur (Hippolyte Girardot) le soin de couvrir l’évacuation d’un camp de réfugiés sur le périphérique parisien. Il y rencontre Mathilde (Camille Cottin), une ancienne avocate, bénévole dans une ONG et accepte, dans la foulée, pour lui (com)plaire, d’accueillir, « quelques jours pas plus » un immigré afghan à son domicile.

Depuis quelques années, le cinéma français, sous convert d’engagement citoyen, se plaît à raconter le parcours éprouvant des immigrés qui frappent à nos portes et leur rencontre avec des Français ordinaires, brutalement dessillés par la découverte de cette humanité en détresse. Ce cinéma là a deux terres d’élection : Calais ("Welcome", "Ils sont vivants") et Briançon ("Les Engagés", "Les Survivants", "La Tête froide").

Quelques jours pas plus se déroule à Paris. Le détail a son importance. Il s’agit de la très fidèle adaptation par Julie Navarro du roman de son compagnon Marc Salbert, "De l’influence du lancer de minibar sur l’engagement humanitaire" (la signification du titre passablement déroutant s’éclaire vite si l’on explique que Arthur se voit confier la rédaction de cet article sur l’évacuation des réfugiés de la Porte de la Chapelle après avoir jeté un minibar depuis la chambre d’hôtel où son journal le logeait).

On pourrait dire de "Quelques jours pas plus" que c’est un hymne à l’hospitalité républicaine dégoulinant de bien-pensance. On n’aurait pas tort. Mais il serait injuste de n’en dire que ça. Certes, son sujet conformiste est de ceux qui provoquent le soutien pavlovien du CNC et des chaînes TV. Certes la comédie sentimentale dont le scénario est lesté, qui verra immanquablement le rapprochement des contraires, le bobo cynique et la pasionaria des prétoires, est téléphonée. Certes enfin l’histoire gentillette se déroule gentiment jusqu’à la conclusion prévisible, ni trop joyeuse ni trop désespérante, vers lequel le film n’avait d’autre choix qu’aboutir (le scénario de "La Vie de ma mère", un film pour lequel j’ai eu la dent très (trop ?) dure, se conclut exactement dans les mêmes termes).

Pour autant, j’ai trouvé à l’exécution de ce film très quelconque un charme indéniable. La responsabilité en revient à ses deux acteurs, et plus particulièrement à Benjamin Biolay. Il n’a jamais eu la voix aussi grave ; il n’a jamais été aussi beau. Son rôle, à la frontière de la comédie, est d’une auto-dérision pleine d’ironie. Pendant longtemps, Benjamin Biolay était un chanteur qui tournait des films ; il est en train de devenir – ou peut-être l’était-il devenu depuis longtemps mais j’en prends conscience grâce à ce film – un acteur de cinéma qui, à ses heures perdues, pousse la chansonnette.

Après quelques applaudissements au moment du générique, entendu à la sortie de la salle : « engagé », « émouvant », « poignant », « humain ». On pourrait pourtant craindre, avec une certaine lassitude, qu'il s'agit encore d'un film sur l’accueil d’un migrant genre « Welcome » (2009), « Le prix du passage » (2023), « Ma France à moi » (2023), « Tombé du camion » (2024), « Comme un fils » (2024), ou d’autres sur un registre similaire tant le filon cinématographique est sans doute inépuisable. Ici l’accueillant - journaliste en déshérence professionnelle de son état - s’est trouvé entrainé dans quelque chose qu’il n’avait ni voulu ni même jamais envisagé auparavant. C'était pour quelques jours pas plus. Mais... Le scénario abordera avec intelligence plusieurs problématiques liées à cet accueil humanitaire autour de l’implication de quelques activistes associatifs.

Bon film avec un sujet de fond pas facile mais équilibré , pas moraliste , casting bon , biolay en critique n 'aimant pas la chanson française amusant , un peu d’émotion. Joli moment.