Avis sur Jusqu’à l’usure

Je suis perplexe. Je viens de regarder ce court-métrage de 20mn et franchement, je n'ai rien compris.
C'est bien joué et vaguement angoissant mais c'est très décousu, avec des flash-backs que je n'ai pas compris. Certainement très psychologique, mais d'ordinaire j'aime ce genre et je saisis le sens caché. Là, j'ai pataugé et au générique je me suis dit "Heu... C'est fini, là?". Rien capté.

Quand la douleur psychologique se transforme en douleur physique... Après un accouchement traumatisant qui s'est soldé par la mort de son bébé, Gemina vit une descente aux enfers brutale. Elle se croit épiée, victime d'agressions dans son domicile, elle n'a plus d'énergie pour rien. Elle a le sentiment de ne pas avoir été écoutée et que tout ceci aurait pu être évité, ce qui renforce son traumatisme et sa détresse. Dans une ambiance paranoïaque, Megalyn Echikunwoke évoque le combat d'une femme contre elle-même. "Weathering" est prévisible et facilement lisible, on peut reprocher un scénario qui manque de subtilité, mais l'essentiel y est. Le message est fort, l'atmosphère est anxiogène et Alexis Louder est plutôt convaincante. Il y a mieux sur le sujet, mais le court-métrage est pas mal.