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    When Evil Lurks
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    RedArrow
    RedArrow

    1 560 abonnés 1 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2024
    Après avoir entendu des coups près de leurs terres durant la nuit, deux frères partent enquêter sur les lieux au petit matin. Là-bas, ils découvrent un corps extrêmement mutilé et un mystérieux appareil...

    On s'en plaint souvent, surtout avec la prolifération des productions US fatiguées sur le sujet (et Satan sait que 2023 l'a encore prouvé entre une Nonne et un Exorciste revenus d'outre-tombe !), les films de possession représentent un des sous-genres horrifiques les plus difficiles à renouveler tant ils croulent sur le poids de leurs codes éculés et de leurs passages obligés n'impressionnant plus grand monde. Mais, au beau milieu de ce marasme général d'eau bénite, de psaumes hurlés en latin et de contorsions impossibles, arrive parfois une pépite, un coup de génie qui, sans pour autant cracher sur les bases établies, arrive à en détourner les habituelles ritournelles démoniaques pour en proposer une variation originale, surprenante et capable de nous redonner foi au genre. Sorti de nulle part des Enfers pour envahir les écrans de la Terre, "When Evil Lurks" est de cette trempe-là. Ouais.

    D'abord, par son parti pris génial de nous immerger dans son contexte par le noyau de ces deux frères confrontés à l'inexplicable pour s'élargir aux protagonistes des alentours puis à tout un monde où le mal est établi, attendant son heure pour abattre sa mâchoire violente sur ses victimes déjà envahies et conscientes de sa présence. À l'inverse, si "When Evil Lurks" semble s'orienter vers la critique générale d'un système qui laisse sa population seule à l'agonie afin de la spoiler de ses biens (un discours familier des productions latino-américaines), c'est pour mieux se tourner se focaliser petit à petit sur les fractures intimes de son personnage principal, au passé de mari et père contaminé par sa propre noirceur et qui désormais appelle perpétuellement d'autres ténèbres littérales.
    Dans une atmosphère implacable et réaliste d'un quotidien rural puis notamment d'un passage dément au sein d'une banlieue citadine, Demián Rugna va faire exploser la violence viscérale du mal dans des proportions au moins aussi importantes que le désespoir qui habite son héros, avec une brutalité et une sauvagerie qui renvoient la plupart des démons croisés au cinéma dernièrement à l'état de gentils petits lapineaux attardés. Jamais pris en défaut dans les envolées de l'effroyable tension qui nous oblige à rester dans un état d'affût permanent, le réalisateur-scénariste construit un univers fantastique toujours plus prenant, emporté dans une spirale d'horreur incessante qui ne nous laisse jamais le temps de souffler (sinon pour en apprendre toujours plus sur ses règles, ses personnages, etc) et se dévoilant comme un puzzle dont les morceaux font brillamment refaire surface à la détresse infinie de ce père mis au ban de sa propre condition.

    On reste scotché par tant d'intelligence, devant cette faculté à ne jamais perdre de vue le coeur émotionnel dévasté de l'intime transformé ici en la sauvagerie la plus graphique, que rien ne semble être en mesure d'arrêter dans une espèce de boucle scénaristique globale savamment orchestrée.
    Oui, le mal rôde définitivement dans "When Evil Lurks" et, au-delà de ses représentations carnassières les plus explicites, celle qui émane de la culpabilité humaine en est la plus terrible.
    LE film d'horreur incontournable de 2023, clairement !
    FaRem
    FaRem

    7 621 abonnés 8 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Confrontés à un mal qui est reconnu et en quelque sorte accepté par la communauté, bien que peu compris, Pedro et Jimi, deux frères, font ce qu'ils peuvent pour sauver leurs proches avant que la pourriture ne se répande dans toute la ville... Après une introduction qui nous plonge dans l'inconnu et le chaos, le film de Demián Rugna prend une tournure plus classique d'un simple survival. À ce niveau-là, je trouve l'absence de tension vraiment préjudiciable. Pire encore, on ne ressent jamais le moindre danger alors que le mal se répand très vite et n'épargne personne. C'est peut-être moi, mais à aucun moment je n'ai pensé qu'il pouvait leur arriver quelque chose. En termes de sensations ou d'émotions, j'ai trouvé le film plat. L'histoire est mal développée en ce qui concerne le mal et s'essouffle assez vite. Les enjeux sont trop vagues, ce qui n'aide pas à s'impliquer émotionnellement. Les personnages sont également trop idiots puisqu'ils oublient leurs principes toutes les cinq minutes. Parmi les points positifs, le fait d'impliquer les personnes habituellement mises de côté dans ce genre de film et les moments gores plutôt réussis. Cependant, à part deux ou trois moments marquants, l'ensemble m'a déçu et n'est pas à la hauteur de mes attentes.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    30 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2024
    When Evil Lurk est mon autre grosse claque du festival de Gérardmer. Une histoire de possession qui se répand comme une épidémie. Ce film argentin est donc loin des codes que nous connaissons par coeur et ose pratiquement tout, dans le choc et dans le Gore répugnant. Le rythme est parfois un peu lent mais c'est pour mieux installer cette ambiance de désespoir que les formidables acteurs nous fond ressentir. Une totale réussite.
    Emilie jouan
    Emilie jouan

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2024
    Au vu des avis je m'attendais un film d'horreur au top et différent des autres, certes différents mais vraiment déçu..
    On ne comprend rien à l'histoire et la fin n'en parlons pas. Je me demande même si on a vu le même film car comment est-ce possible qu'il y ait autant de bons commentaires ???.
    En gros ne vous attendez pas à un truc de ouf.
    Napoléon
    Napoléon

    123 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2023
    Un film vide mal réalisé avec des acteurs mauvais. Le rythme est absent avec un scénario sans grande inventivité. Une oeuvre inutile.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2024
    Prix du public et de la critique au Gérardmer 2024, "When Evil Lurks", littéralement quand le mal se cache, est un film d'épouvante argentin entre possessions et survie liée à une contamination dans un village. En empruntant les codes du cinéma de genre Demián Rugna parvient à insuffler un souffle singulier à son film d'horreur. Toutefois, on n'arrive pas à savoir si on a aimé ou non ce film qui offre de belles séquences d'effrois, mais qui se plante aussi quelques fois dans des explications hasardeuses et avec certains seconds rôles absolument pas crédibles. "When Evil Lurks" a au moins le mérite de ne pas ressembler aux nombreux nanars américains qui sortent chaque mois.
    Julien Loeki
    Julien Loeki

    126 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 avril 2024
    Nouveau concept au Gaumont Aquaboulevard (alors que ce dernier doit fermer prochainement pour réfection) : "Le Rendez-vous de l'Horreur" avec cette promesse : tout au long de l'année, une programmation de films de genre pour satisfaire les amateurs de sensations fortes ! Pour cette première édition, ESC Films, qui est plutôt spécialisé dans l'édition "physique", est venu nous présenter ce film interdit aux moins de 16 ans, assez dégoûtant mais pas très bien joué. Le manque de moyens se fait clairement ressentir à tous niveaux, à l'exception des effets "gores" qui sont, pour le coup, assez bien maîtrisés ! Difficile en revanche de vous le conseiller : c'est une purge !
    Mathis Foucat
    Mathis Foucat

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mai 2024
    IMMONDE FILM, j'ai jamais vu un film aussi nul de ma vie, comment a-t-il pu être noté aussi bien...
    Un jeu d'acteur absolument nul, une fin nulle...
    Avec mes potes on sait même marré sur des scènes qui sont soit disante épouvante... la blague !!!
    C'est long et nul, ne perdez pas votre argent.
    Guiciné
    Guiciné

    135 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 mai 2024
    Grosse déception pour ce film où l’absence de tout fait foi.
    Des cris à n’en plus finir et des pleurnicheries qui sont légions nous abasourdissent tout le long du film.
    C’est interminablement long et ennuyeux.
    Fiers R.
    Fiers R.

    66 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    On tient probablement là la claque horrifique de l’année. Et, une fois n’est pas coutume, celle-ci nous arrive d’Argentine, pas forcément une contrée reconnue pour ces productions de genre contrairement à sa cousine espagnole. Durant plus d’une heure et demie, le cinéaste Demian Rugnia, dont c’est seulement le second long-métrage, nous immerge dans un cauchemar éveillé au rythme frénétique, au propos nihiliste et aux visions d’horreur et de violence presque insoutenables. Sur un canevas assez classique du Mal qui se répond entre la possession démoniaque (pour une fois sans connotation ou aspect religieux) et le film apocalyptique de zombies, il tisse un grand huit d’épouvante et de douleur dont on ne ressort pas indemne. On pense à deux autres bombes horrifiques mais bien moins définitif dans l’horreur et le malsain que cette pellicule-là : « It follows » en ce qui concerne cette menace qui s’incarne dans n’importe qui et n’importe quoi et « La Secte sans nom », le premier film sombre et désespéré sur le Mal de Jaume Balaguero. Quant au final ici, il fait froid dans le dos et fait un peu penser à celui de « The Mist » par Franck Darabont pour son défaitisme.

    Bref, aucune lueur d’espoir ici, pas de happy-end et encore moins de moments de répit. « When Evil lurks » est un film d’horreur extrême, jusqu’au-boutiste et cauchemardesque qui pourra en mettre plus d'un mal à l’aise et qui va hanter les nuits de pas mal d’autres. On ne peut qu’être traumatisé par certaines séquences choc, entre gore, saillies de violence inattendues et une ambiance putride, glauque et mortifère comme on en voit peu. Un film d’horreur très intense et véritablement effrayant mais loin d’être bête, qui le courage de ses idées et qui veut faire plaisir à son public de A à Z. Fait très rare, il malmène même des enfants lors d’une séquence proprement incroyable qui vous scotche à votre siège et dont on gardera la surprise pour encore plus de bonds de votre siège.

    Dès les premières minutes, on entre dans le vif du sujet avec la découverte de celui par qui le mal va se répandre : la fratrie composée de ces deux fermiers qui sont les personnages principaux va trouver dans une maisonnette voisine après avoir entendu des coups de feu un « pourri » ou un « infecté » comme ils le disent dans cette région rurale. Quelqu’un d’infecté par le Mal ou le Démon ou Satan, on n’aura pas plus de précisions. Sa représentation est un véritable tour de force technique en plus de nous horrifier : une espèce d’obèse fait de tumeurs géantes et suintantes rongé par la putréfaction jusque dans ses entrailles. Plusieurs séquences avec cette abomination presque plus humaine vont nous retourner le cœur. On peut donc dire que cela commence sur les chapeaux de roue surtout que deux autres scènes du même acabit avec des animaux, des femmes (celle de l’affiche) et des enfants vont nous faire ressentir la même chose.

    Et peut-être que c’est l’un des petits défauts de « When Evil lurks » : Rugnia y va à fond et nous en envoie plein le visage en nous mettant KO dès le départ avec une succession de séquences génialement éprouvantes, aussi terrifiantes que malaisantes. Cela rend donc la seconde partie un peu moins surprenante bien qu’elle soit très bien également. On a l’impression qu’il livre ses meilleures cartouches trop vite même si la fin est, plus moralement que visuellement d’ailleurs, dérangeante. Attention, pas que la seconde partie soit radine dans l’horreur et le gore, il y en a encore mais de manière moins radicale, frontale et impressionnante. Et il manque peut-être aussi de moments pour souffler tant on s’en prend plein les yeux et les oreilles non-stop (mais difficile de se plaindre d’un film qui ne nous laisse aucun répit).

    Enfin, certaines zones d’ombre sont salutaires et quelques questions ouvertes laissent place à l’imagination (comme le devenir d’un rejeton du Mal dont on n’a pas su empêcher la naissance). Le film a, en outre, le mérite de se dérouler dans un cadre rural rare (la pampa argentine) et de montrer comment vivent les paysans. Quant en plus les maquillages et les effets sont impeccables, on peut donc clairement affirmer qu’on a affaire à une petite bombe de l’horreur et du fantastique. Peut-être même le meilleur avatar du genre depuis longtemps, loin des bêtises de la plupart des films de genre actuels (coucou Blumhouse ou le Conjuringverse) mais pas aussi réflexif et parfois ennuyant que les prestigieux rejetons issus de la mouvance « elevated horror » (« Midsommar » ou encore « It follows » justement). Une claque à tous niveaux qui sait instaurer une ambiance délétère et gênante en plus de mettre en scène l’horreur comme un vieux routard, l’énergie en plus. Une petite pellicule à découvrir de toute urgence pour avoir une sacrée dose de frissons mais à éviter si on est sensible ou si on veut éviter tout malaise, vraiment.

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    Alice025
    Alice025

    1 539 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2024
    Ce film d’horreur argentin sur le thème de la possession se révèle assez original dans son genre, nous livrant une ambiance angoissante tout le long. Semblable à une maladie qui se propage, le mal rôde et les deux frères protagonistes vont tenter tant bien que mal de le fuir. Certaines scènes sont assez gores et malsaines à souhait, provoquant ainsi le malaise et le dégoût recherché.
    De plus, le côté imprévisible de ce mal est un véritable atout, il nous maintient ainsi en haleine sans savoir quand ni comment il va frapper. Il y a bien sûr quelques manques de moyens qui se voient à l’écran mais dans l’ensemble, on appréciera le côté répugnant et osé du film. Une belle découverte.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    garnierix
    garnierix

    203 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2024
    On a la nausée en sortant de ce film (il est plein de scènes horribles, horreurs en action ou résultats d'horreurs à imaginer). Mais on n'a pas eu peur. Du moins en apparence... Il y a pourtant de quoi avoir peur : dans ce film, celle des personnages est créée par la propagation incontrôlée (insoupçonnée même) d'un mal, un mal précis, celui d'origine diabolique, donc du Mal en personne (bien que non personnifié puisqu'il vaque et se multiplie comme un virus).

    Mais les temps ont changé. On se souvient mal de la peur créée par l'Exorciste, même en revoyant le film... Dailleurs, voyez la bande-annonce qu'on en fait aujourd'hui (elle n'a rien à voir avec celle de 1973). Les temps changent-ils les ressorts de nos sensations ? Aujourd'hui, la peur est moins basée sur l'image que sur le psychologique (cf. le succès de Get Out en 2017). Sans doute parce qu'on a vu trop d'images, mais aussi parce que les raisons de la peur ont changé (aujourd'hui, c'est le racisme, l'ignorance, l'infini, l'IA, la manipulation, etc).

    Ici, la raison de la peur est le diable, trop vieille recette. Cependant, ça n'en fait pas un film raté, bien au contraire, même si l'on n'a pas si peur (on a peur après coup plutôt, après réflexion).

    C'est le terreau culturel où l'histoire est installée qui fait peur : une pampa reculée de l'Argentine profonde, plutôt pauvre, hyper religieuse, mélange de catholicisme, de rites indigènes et de croyances africaines. Terreau propice... Le film rappelle des "règles à respecter" pour éviter le pire, règles ancrées dans l'imaginaire, ou (plus intéressantes) règles bien ancrées dans le réel et le vrai, comme par exemple savoir que "le diable aime les enfants et que les enfants aiment le diable" (cf l'actualité), ou que le diable cherche et trouve ceux qui ont peur...

    Sur ce dernier point, la musique du générique de fin est du groupe Pasco 637 (genre Metal) dont les paroles résument bien le film, la violence et la bêtise de la rue : "el tonto vive de su engaño, sin deseos de escapar, quemando el sueño de los inocentes, etc -cf. #cuandoacechalamaldad

    A.G.
    Véronique B.
    Véronique B.

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Avant première
    Film vraiment décevant.
    Je dirais même ennuyeux et très mal joué ...J'ai tenu 30 minutes.
    Pierre
    Pierre

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mai 2024
    Film incohérent jusqu’au bout, rien est compréhensible, rempli de faux raccord, l’histoire se contredit chaque minute. On croirait être en plein milieu d’une série tellement rien est expliqué. Plus le film avance et plus ça va mal sauf qu’à la fin rien est mieux. Je n’arrive même pas à imaginer qu’on ait pu produire une histoire pareille. On aurait dit un cauchemar incompréhensible. On était 4 dans la salle et je comprends mieux maintenant. 3 étoiles ? Des étoiles filantes apparemment…
    Eluchi
    Eluchi

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 mai 2024
    Très deçu.....je comprend pas les 5 étoiles....aucune tension...mal joué et pourquoi int-16 juste 2 plans dégueu... j'ai quitté la salle avant la fin et aucune emphatique pour les 2 acteurs
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