Avis sur Lorenzo

Je surenchéris sur ceux qui ont donné une bonne note à ce film. Ce n'est pas seulement pour le côté "histoire vraie" car c'est vraiment un très beau film émouvant et prenant. C'est un combat que les parents ont mené et le film montre bien cela. C'est touchant et très bien joué

Un des meilleurs films de 1993 et de George Miller, injustement oublié à l'époque. C'est une fresque passionnante sur la quête d'un soin pour un enfant atteint d'une maladie orpheline; jamais de pathos mais très très émouvant et prenant.

Il existe certaines maladies, très rares : les leucodystrophies! Et Lorenzo à l'une d'elles, l'ALD, transmis juste par les chromosomes de la mère! Un trouble mètabolique congènital qui entraîne une dègènèrence du cerveau avec un corps qui n'assure plus les fonctions! Seuls les garçons sont atteints en gènèral entre cinq et dix ans! L'èvolution y est inèluctable, l'issue inexorable! De plus les jeunes malades meurent dans les deux ans qui suivent le diagnostic! Aucun traitement possible donc pour cette maladie impitoyable, juste l'espoir! L'injustice la plus cruelle qui soit pour ses parents unis par la fatalitè! Dans une autre vie, George Miller ètait mèdecin! L'auteur de la saga « Mad Max » se passionne ici pour le combat des Odane, ne cherchant jamais le mèlo tire-larmes ou l'excès! En rèsulte une histoire vraie bouleversante portèe par deux acteurs (Nolte & Sarandon) puissants et investis! Avec le jeune Zack O'Malley Greenburg, tout aussi inoubliable...

Je réagis aux quelques commentaires assez négatifs sur ce film. En plus d'être un film très triste, il ne faut pas oublier qu'il est basé sur une histoire vraie. Ce film est tout simplement MAGNIFIQUE, ce film montre la détermination de deux personnes (parents) pour améliorer la vie de leur fils qui est dans un état pitoyable ! Il ne faut pas non plus oublier que ces gens on fait avancer la recherche. Je donne donc 5 stars à ce film et que ceux qui ont laissé deux étoiles retouchent leur commentaire piteux.

Impossible de nier que le réalisateur de la trilogie Mad Max s’est véritablement pris d’affection pour l’histoire vraie cette famille Odone dont l’amour et l’obstination ont surmonté la maladie et la mortn et s’est tout autant investit dans la réussite de la reconstitution de leur combat quotidien pendant plusieurs années. Durant les deux heures du film (un peu longues par moment, c'est bien là son principal défaut) Ce père et cette mère, incarnés à l’écran par les toujours irréprochables Nick Nolte et Susan Sarandon, deviennent porteurs d’un message d’espoir qui relèverait presque de l'ordre du spirituel. Les connaissances du réalisateur en matière de médecine et sa volonté de ne pas en faire un long-métrage tire-larme (contrairement à ce qu’auraient très certainement fait les studios hollywoodiens qui étaient eux-aussi très intéressés par l’acquisition des droits) ont permis de faire de cette aventure humaine poignante un thriller médical qui réussit à ne pas surdoser ses effets pathos malgré qu'ils soient indispensables mais au contraire à installer une véritable tension psychologique éprouvante et un lien affectif intense.

Georges Miller, Georges Miller, Georges Miller, cet homme a une capacité à nous étonner et nous donner des leçons de cinéma à chacun de ses films. Lorenzo's oil, assez méconnu derrière ses 4 Mad Max, est pourtant passionnant et foutrement bien réalisé. Tiré d'un fait réel tragique, on ressent le combat des parents pour leur fils, pour l'aider, l'assister, tenter de faire bouger les instances médicales. On ressent la patte du médecin avec moultes détails de chimie organique, physiologie etc... On en vient à souffrir avec les parents au travers de celle de leur enfant et on les soutient, on se bat à leur côté, on est dedans quoi. Un grand film que j'ai vu en français et qui doit être mieux en VO tant la VF est mauvaise et dessert le film.

Dans une autre vie, George Miller fut médecin. Tout juste diplômé de l'université de New South Wale, l'ex-étudiant a ensuite travaillé comme interne à l'hôpital St-Vincent. C'est en parallèle de cette formation que Miller a développé une attirance pour le Cinéma. Deux voies incompatibles, visiblement. Pas tant que ça, en réalité. C'est par son expérience dans les couloirs du service de traumatologie que le futur cinéaste trouvera l'idée de Mad Max. Et si on les regarde attentivement, toutes les œuvres qui paveront sa carrière après ça obéissent bien à une logique de progrès, de transformations et (surtout) d'expériences. Miller a peut-être choisi sa voie mais il n'a jamais oublié l'autre, l'harmonie entre l'Art et la Science va même lui offrir plusieurs de ses plus beaux travaux. Parmi lesquels, l'injustement méconnu Lorenzo.

"La médecine n'est pas une science exacte", assène justement le professeur Gus Nikolais aux deux parents courage (Susan Sarandon et Nick Nolte, impressionnants) prêts à tout pour sauver leur fils de 5 ans atteint d'une maladie orpheline. Un précepte qui pourrait tout aussi bien s'accorder avec le cinéma. Sur le papier, le sujet est une zone à haut risque dans laquelle fort peu de financiers s'aventureraient. Pas de superstars, pas de joli mélo, pas de méchants et pas de gants avec le petit Lorenzo Odone (rien de sa maladie ne nous sera épargné). Voilà... Ah oui aussi, on va prendre ce drame familial particulièrement rude et le transformer en folle épopée. Vous êtes sûrs ? Bien sûr que oui, vous répond George Miller. Et ça marche.

Le metteur en scène poursuit ses recherches dans le mode d'expression cinématographique. Il échafaude une narration incroyablement fluide, purgée de nombre d'effets tire-larmes tout en se permettant certaines illustrations empathiques. Le long-métrage peut afficher une durée de 2h15, le rythme est vif, émaillé d'ellipses, de tension et d'expérimentations lyriques (le conte lu à la belle étoile, le cauchemar d'Augusto). Comme toujours chez Miller surnage cette volonté d'exploser les codes afin de reconstituer un nouveau langage. Il s'exprime ici avec presque autant de force que lors de ses incursions post-apocalyptiques ou mythologiques. Malgré sa portée universelle, il livrait ici son opus le plus conceptuel avant Trois mille ans à t'attendre.

Vu son passif, Miller a bien cerné la question. Il décide de ne jamais prendre de haut le couple vedette ou dénigrer ses pairs. Les moments de grâce, on en trouve un peu partout dans le film mais spécialement dans ce ping-pong verbal entre les Odone et la communauté de chercheurs. On aurait pu craindre l'énième opposition entre foi et connaissances, il n'en est rien bien. Lorenzo présente au contraire une situation où les deux se suivent dans la même direction (la symbolique religieuse, on la retrouve autant chez les soignants que les patients). Si l'on questionne l'efficacité de protocoles bridant les schémas de pensée et les avancées scientifiques, l'équilibre moral dont du couple n'est pas sans soulever quelques inquiétudes (repli, usure).

Le spectateur pourra légitimement soutenir puis réprouver l'attitude entêtée des uns et l'apparente frilosité des autres. Tout cela culmine dans une séquence dévastatrice voyant deux familles touchées par la même pathologie s'affronter sur le terrain des responsabilités. Un moment charnière parmi tant d'autres où Miller affirme une position neutre mais pleine d'empathie envers les deux groupes. Même dans sa résolution, le récit conserve la nuance qui l'élève au delà de considérations idéologiques.
L'union et la compréhension mutuelle, seul vrai rempart face à ce qui menace l'existence. Candide ? Plutôt lucide. Juste pour voir, imaginez l'histoire des Odone transposée dans le contexte post-2020. Quel traitement lui aurait-on réservé au niveau médiatique, sur le plan moral ou intellectuel ? La posture d'un George Miller est d'autant plus précieuse puisqu'elle survole les oppositions binaires, alimentant un sectarisme nauséabond.

Il s'agit d'un mélodrame d'une puissance émotionnelle terrible! Il faut pouvoir supporter le phénomène d'identification jusqu'au bout et peut-être même au-delà du générique, lorsque vous vous retrouverez à effectuer des recherches sur Lorenzo Odone. Une histoire vraie donc, mais la lutte de ces parents va bien au-delà du vraisemblable! C'est cruel, parfois à la limite du supportable, mais aussi plein d'espoir et surtout d'un amour immense. Un film franchement bouleversant, de ceux qui laissent une trace à vie!

Tiré d'une histoire vraie dont Hollywood chercha rapidement à acquérir les droits, Lorenzo revint au réalisateur de Mad Max George Miller qui sut convaincre les acteurs de cette histoire. Et c'est c'est sans doute la meilleure chose que ces derniers pouvaient faire. Mille ne signe pas un drame lacrymale, il filme Lorenzo comme une lutte, un combat que vont mené des parents pour sauver leurs enfants.Comme souvent il mélange les genre empruntant des codes à diffèrent types de films et il en ressort une rage intense et un sentiment d'urgence qui vont porter Lorenzo. Les acteurs sont excellent même si Nolte surprend avec son accent Italien mais il dégage une intensité rare qui rattrape parfaitement cela. Pour conclure, il faut dire que Miller que ce soit comme producteur ou comme réalisateur, reste toujours intéressant et souvent brillant

Une bonne réalisation pour ce film qui peut se voir de deux facons différentes.En effet,soit vous vous laissez bercer par les explications scientifiques qui bordent le film,soit vous étes sentimental ou assez simple niveau émotion et vous pleurez tout le long du film.Si ce film de George Miller manque de punch dans le premier coté,il en est néanmoins plus qu'efficace dans le pathos.Pour raconter cette histoire vraie rocambolesque,Lorenzo remplit parfaitement son role.

D'après une histoire vraie, George Miller signe un mélodrame incroyablement prenant et intense, grâce à des comédiens habités mais aussi grâce à une mise en scène immersive et baroque, loin de tout academisme généralement de rigieur dans ce genre de film.

George Miller filme se drame comme un film d'action et préfère se concentrer sur la lutte des parents, plutôt que sur la pathos de la situation. En résulte un film à l'énergie étonnante, un film qui va de l'avant et qui rend palpable le sentiment d'urgence, ce qui ne l'empêche pas d'avoir ses moments de flottements quasi mystiques ou des passages franchement déchirants. George navigue ainsi entre la lutte, l'horreur, le mysticisme et le drame au sein d'un seul film. Chapeau.

C'est rare de ressentir tant d'émotions dans un film. De plus, il aide à méditer sur de nombreux sujets médicaux sociaux. C'était excellent.

Putain, mais il est chiant ce film. On y croit pas du tout, de la merde en pleine figure. Deux étoile pour Susan sarandon.

MAGISTRAL !!!!!!!!!!!!! comme l'amour d'une mère pour son enfant peut-être beau et puissant !