Avis : La Stratégie Ender - Page 4

Waaw ! Le pire film de SF que j'ai vu de ma vie. Et pourtant je suis client. Histoire tiré par les cheveux, et pas crédible (je ne parle pas des aliens évidemment, c'est de la SF, mais des tests fait au personnage pour soit disant découvrir que c'est lui le commandant... Bref, ça me saoule rien que d'en parler tellement c'était mauvais. Un vrai foutage de gueule ce film, sans parler de la fin gneugneu spoiler: ou le gamin s'étonne d'avoir tué tous les alliens.

Fuyez, à moins que ce soit gratuit, dans ce cas, regardez pour rigoler un coup.

Jules Verne en 1878 nous faisait croire qu'on pouvait être capitaine à 15 ans. 135 ans plus tard un tâcheron nous explique sans aucun humour qu'on peut être amiral à 12 ans. Ce film qui lorgne du côté des Hitlerjugend peut aussi se voir comme un mauvais documentaire sur le thème "Harrison Ford au musée Grévin". Un mauvais film, bourré de mauvaises idées, mal joué et mal réalisé. Rien pour plaire !

Le film de Gavin Hood n'est-il rien d'autre que l'ombre portée du chef-d'œuvre d'Orson Scott Card, publié en 1985 et premier tome du Cycle d'Ender, à l'aune duquel la plupart des spectateurs l'ont noté et critiqué ? Choisir l'angle de l'adaptation se défend, à condition d'éviter le hors-sujet et quoique l'exercice conduise en général à réduire la Littérature et le Cinéma au récit, ce qu'ils ne sont évidemment que pour partie. La déception affichée par ces mêmes spectateurs, en revanche, trahit une certaine hypocrisie : car nul lecteur de La Stratégie Ender n'aura imaginé, compte tenu du public visé par un réalisateur qui gagnerait à rester peu connu, que le film sonderait la pensée d'un garçon de six ans, se promenant et se battant parfois nu comme un ver dans l'École de guerre, représentant le seul espoir de la juiverie qui n'entend échapper à la menace soviétique qu'en agitant le spectre du Doryphore, péril extérieur à la Terre comme à la pomme-de-terre [easy] ; un stratège-né, mais un enfant livré à lui-même, découvrant seul la complexité des relations humaines, la relativité de l'amour et de l'amitié, la solitude du pouvoir qu'il émane de l'excellence ou de la manipulation, la violence et ses limites ; un petit garçon contraint, malgré son génie, d'assumer jusqu'au bout le rôle auquel il doit sa propre conception. Bref, il se nomme Andrew, membre de la fratrie Wiggin sur laquelle repose, pour le meilleur et pour le pire, le sort de l'humanité.

Loin de tout manichéisme, de tout anticommunisme, antimilitarisme primaires, Orson Scott Card fait donc montre d'une grande subtilité et parvient à émouvoir jusqu'aux larmes. Gavin Hood, quant à lui, n'extrait du livre culte que son univers, cadre d'un film d'action joué par des adolescents, pour des adolescents. Indépendamment de ce livre, que vaut-il ? À la fois peu et plus que son affiche le laisse supposer : les acteurs, tous trop vieux à leur manière, n'épuisent pas leur talent, tandis qu'Harrison Ford semble épuisé ; les effets spéciaux passent du vraiment laid, à l'instar du Jeu, au vraiment beau, à l'instar du Doryphore ; le propos est simple, mais pas bête. Au final, La Stratégie Ender pâtit surtout de l'extrême répétitivité des scènes, de l'absence de mise suffisante et de véritable obstacle à la progression du protagoniste ; il prend alors des airs de Guerre des boutons en apesanteur, les combinaisons en plus, la classe en moins.

En réalité, le film est à ce point dénué de prétention qu'il s'en dégage une certaine pureté. Il ne garde pas assez du roman pour le malmener, mais assez pour lui servir de teaser et engendrer une nouvelle génération de lecteurs. Plus de bien que de mal en sort, d'autant qu'il m'a permis de visualier les batailles, les indications spatiales de l'auteur m'ayant souvent laissée dans le flou. #autiste

Tout simplement un chef d'oeuvre de beauté et de réalisme. On s'y croirait vraiment. Harrison Ford n'a rien perdu de sa superbe et le personnage d'Ender nous transporte dans les méandres de la stratégie militaire avec brio.
Gavin Hood n'a pourtant pas l'habitude de signer des films avec autant de classe, mais là je dois lui tirer mon chapeau et le remercier pour ces 1h54 d'émerveillement.
Certes le côté futuriste déplaira à tous les chauvins fan de films français dont les titres finissent toujours par "...sous la pluie" et n'attirera aucun lecteur d'allociné puisqu'il n'y a pas de palme à l'horizon ni de césar. La presse lâche ses critique négatives et les petits moutons de pseudo-cinéastes experts son/plan caméra/lumière vont s'empresser de vomir leurs critiques pleines de bien-pensance puisqu'il n'y a aucune philosophie dans ce film. On ne perd pas son temps avec des plans contemplatifs, on en met plein la gueule au spectateur qui ressort rassasié d'effets spéciaux mais qui est heureux au moins.

Un moment d'angoisse cinématographique.
Dérangeant tellement c'est pitoyable. Quelle compromission !

s'il est acceptable pour vous que des gosses de 12 ans puissent piloter toute une flotte de vaisseaux spatiaux et sauver la planète en rigolant tout en se prenant pour Tom Cruise dans Minority Report manipulant des écrans tactiles en prenant des pauses à la Matrix, si vous aimez voir des gosses jouer au laser game pendant 1h30 en apesanteur, si vous vous voulez voir Harrison Ford vieux et mou dans un rôle complètement effacé uniquement là pour prendre un chèque afin d'alimenter son compte déjà blindé, si vous aimez les scénarios complètement bateaux, nian-nians et moralisateurs pour bien formater vos enfants à la propagande pro-américaine, en gros si vous aimez les télé-films complètement aseptisés faits pour les familles de bobos, ce nanar est fait pour vous. Moi je passe mon chemin et j'oublie ce blasphème fait à la science fiction !

Un film bien construit .De l'action qui va crescendo . Des effets spéciaux sans excès . Un Monsieur Harrison Ford en pleine forme pour donner la réplique à la nouvelle génération de jeunes acteurs excellents . Bref, j'attends avec impatience la suite. Petit regret cependant , c'est qu'il n'a pas été produit en version super 3D. Le prochain peu être ?

Tout simplement l'un des plus beau film que j'ai pu voir.

Je n'ai pas lu le bouquin. Et si il est si bien, sincèrement, pourquoi critiquer autant le film? Pour ne pas amener à découvrir l'univers, et donc le bouquin aussi? Certains critiques professionnelles et "lecture-nazis" (à l'éffigie du troll de l'espèce Grammar Nazi), devraient avoir honte de l'avoir descendu.

Les mécanismes du scénario se mettent en place sans que l'on s'en rende compte, la psychologie humaine est parfaitement exploitée, on ne remarque aucune incohérence, et on reste bluffé par l'imagination, l'intelligence et l'a crédibilité de la totalité de l'histoire.

L'acteur principal est totalement taillé pour le rôle, amenant à voir le héros comme un véritable exemple de valeurs, parfaitement équilibré et mature, surtout crédible, profitant de sa naïveté pour risquer des stratégies d'une ingéniosité fantastique, parfaitement mises en scène.

Harrison Ford se retrouve dans la peau d'un personnage très ambigu, en second plan, mais pourtant d'une importance capitale.

La fin du film propose un retournement de situation fascinante, qui nous fait pleurer l'attente du second opus... Et du troisième.

Je viens de finir le film !
EXTRAORDINAIRE !

Attendez, une fin comme sa ?
Personnellement J'AIME !

J'attend avec impatience le numéro 2 !

Comme on dit; "Chapeau bas !"

Magnifique film, beaucoup de psychologie, et de profondeur !

JE RECOMMANDE CE FILM !

Déçu, le scénario ne prend pas, aucune relation entre les événements de début et de fin, on est dans le registre de la science fiction tout aurais pu être possible mais non, vraiment sans intérêt, pour un film young adult il vaut mieux regarder TITAN AE.

Un film pour ados ou fan de jeu video.
Le debut pas terrible puis le film devient vers la fin du n'importe quoi.
Sans interet.

Un bon film de science-fiction, d'après le roman d'Orson Scott Card. On plonge dans un futur proche ou de jeunes esprits s'entrainent pour devenirs des officiers pour combattre la prochaine attaque des Doryphores, des extraterrestres hostiles. Les scènes d'entrainements et de simulations sont réussies, ils deviennent plus complexe et réaliste au fur et à mesure de l'histoire. spoiler: La fin du film est plutôt inattendue, notamment pour ceux qui n'ont pas lu le roman
. Asa Butterfield se débrouille bien dans le rôle d'Ender, un garçon timide doté d'une intelligence tactique. Harrison Ford et Ben Kingsley sont convaincants dans leurs rôles d'officiers. Le reste du casting est bon : Hailee Steinfeld, Viola Davis et Abigail Breslin.

Je connais pas le livre donc je sais pas si l'adaptation est fidèle à l'ouvrage mais en tout cas j'ai bien aimé ce film. Il y a un vrai univers qui se dégage, les effet spéciaux sont très bons, dans l'ensemble l'histoire est bien menée malgré quelques longueurs puis le final ouvre une porte à une suite. Au casting on retrouve un bon Harrison Ford qui accompagne une flopée de gosse qui sont tous convaincants. Le seul petit bémol peut être est l'orientation du film qui vise un peu trop un public d'ado mais moi ça ne m'a pas dérangé.

J’ai beaucoup aimé, le scénario est vraiment original et c’est très bien joué ! Il est assez rare désormais de voir des films avec des enfants et ça change un peu des films qu’on a l’habitude de voir. C’est un bon film de science fiction qui est assez dur quand même car on utilise les enfants pour faire la guerre ! Je n’ai pas eu l’occasion de lire le livre mais j’avoue désormais vouloir encore plus le lire car le scénario est passionnant. Même si on se doute de la façon dont il tournera on a quand même une surprise sur la fin. Harrisson Ford a ici un rôle assez dur et ça change de ses rôles habituels, le film est très bien réalisé et les effets spéciaux vraiment pas mal ! Ce film fait parti des bons films de science fiction de l’année 2013, il est vraiment à voir.

Comme “Sublimes créatures” et “The mortal instruments : la cité des ténèbres”, ce film est adapté d’une saga littéraire et vise un public adolescent et jeune adulte. Et comme les deux précédents il s’est planté au box-office, obtenant d’ailleurs, comme “Sublimes créatures”, des résultats si catastrophiques en terme de recette qu’il n’a même pas remboursé le budget qu’il a coûté. Autant dire que la suite qui était prévue ne verra, sauf miracle, jamais le jour. Or contrairement aux deux films que j’ai cités et qui se déroulaient dans un univers fantastique avec au cœur de façon plus ou moins importante une histoire d’amour entre adolescent, “La stratégie Ender” se place dans un univers de science-fiction où les amourettes d’ados (pourtant les protagonistes principaux) sont inexistantes au profit de dilemmes moraux sur la guerre, les valeurs inculquées à la jeunesse et la compréhension de l’autre. On est donc dans un film beaucoup plus sombre et aux implications philosophiques sans commune mesure avec les péripéties fantastico-romantiques des deux premières œuvres. L’échec de ce long-métrage (plus significatif à l’étrange qu’aux U.S.A.) est à mon avis plus à mettre sur la faible popularité des romans d’Orson Scott Card, sur la faible appétence du public pour la science-fiction par rapport au fantastique (très prégnant en France) et sur l'ancienneté de ces romans qui ne bénéficient pas de l’engouement d’une fan-base jeune et nombreuse. Ensuite, le film est comme je l’ai dit, très sombre et l’intrigue qui voit des enfants entraînés à faire la guerre a pu rebuter le public. Pourtant, le film tient bien son intrigue pendant les presque deux heures qu’il dure et évolue dans un univers esthétique très agréable quoique souvent virtuel, autre possible frein à l’attirance du public. Le jeune acteur Asa Butterflield (vu dans “Le garçon en pyjama rayé” et “Hugo Cabret) est lui très convaincant en jeune adolescent génie de la stratégie militaire sur qui repose le destin de la Terre, il offre une interprétation très mature et très solide. Film de réflexion sur la guerre dans un univers d’anticipation, “La stratégie Ender”, se situe donc loin du divertissement à la “Star-Wars” ou à la “Star Trek” et aura donc rebuté un public peu habitué à des intrigues aussi sombres et dérangeantes sur le plan moral. Cette optique et la faible popularité du matériau d’origine aura scellé le destin de cette oeuvre de science-fiction atypique, dommage le film s’avérait finalement plutôt réussi. À voir à la maison en DVD ou en VOD en guise de séance de rattrapage.