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    Sexe, mensonges et vidéo
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    146 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 329 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2007
    Une étrange ambiance nous envahit dès le début du film. L’arrivée des acteurs au sein du film, la trame qui se déroule petit à petit et l’alchimie qui se crée entre eux, commencent à faire son effet.
    Avec un scénario plutôt original et des acteurs de talent, tels que Andie MacDowell, James Spader, Laura San Giacomo ou encore Peter Gallagher. Steven Soderbergh (la saga Ocean’s 11/12/13) signe ici son tout premier long-métrage, un film à la fois magique et révélateur.
    Une réalisation à la fois intime et tellement vraie, où l’on découvre avec une telle liberté et fascination, les problèmes des uns et les fantasmes des autres. Un film remarquable, qui a d’ailleurs obtenu la Palme d’Or au 42ème Festival de Cannes, c’était en 1989 !
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2017
    Pour son premier long-métrage, Steven Soderbergh met en scène une vision du sexe pour le moins originale car il s'agit moins de le montrer dans son expression physique que d'en parler. Le sexe comme élément psychanalytique qui pose donc un certain nombre de questions sur la place qu'il occupe dans nos vies et sur le rapport à la fidélité. Ces interrogations sont gagnées par une complexité qui tient aux personnalités radicalement différentes des quatre personnages principaux mais aussi à des relations inversées interrogateur-interrogé ou médecin-patient. Ainsi, Ann se livre d'abord à son psy et à Graham avant de comprendre pourquoi ce dernier est uniquement intéressé par le sexe par l'intermédiaire de vidéos où des femmes racontent leur intimité. Le mystère qui entoure Graham ne fait pas simplement évoluer Ann mais fait aussi découvrir une autre facette de Cynthia, qui n'est pas juste une femme extravertie mais se révèle capable de comprendre le plaisir pris par son interviewer. Quant à John, le mari de Ann, il s'oppose à Graham autant sur le plan social que sur le plan humain. Plus solitaire, Graham se distingue de son ancien camarade d'université par l'importance qu'il accorde à l'honnêteté; la vidéo serait le remède des mensonges de John dans le sens qu'en même qu'elle permet aux femmes de parler librement de leur vie sexuelle, elle met à jour les révélations sur la crise du couple central. De plus en plus tortueux, le film obscurcit le personnage de Graham quand celui-ci se retrouve pour la première fois devant la caméra, contraint de mettre à jour ses troubles et son absence de certitudes. Film ambitieux justement récompensé par la Palme d'or, "Sexe, mensonges et vidéo" n'affirme aucune vérité mais se fait le temple de la subjectivité, ne cesse de formuler des hypothèses et de revenir sur ses pas, se pose en objet dissonant et fascinant.
    Plume231
    Plume231

    3 549 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2008
    Pour son tout premier ou un de ses tout premiers films, Steven Soderbergh a fait fort. Il a réussi à décrire les relations complexes entre hommes et femmes de la middle-class avec un réalisme incroyable. Même si on peut reprocher au film d'être un peu trop bavard (remarque c'est sur celà qu'est basée l'intrigue du film !) et d'être un peu long à demarrer, il faut reconnaître que, surtout dans sa deuxième moitié, le film est très interressant. La distribution quand à elle est parfaite.
    Starwealther
    Starwealther

    52 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2007
    Ce film de Soderbergh qui a été Palme d’Or à Cannes en 1989 le mérite amplement, c’est un film de très bonne qualité. On se pose beaucoup de questions sur qu’est ce qu’est réellement le sexe ? Pourquoi tellement de gens en ont besoin pour être équilibré et pour avoir une vie épanouie ? Pourquoi d’autres n’aiment pas ça du tout ou préfèrent même s’en passer ? Toutes ou quasiment toutes ces interrogations trouvent une réponse grâce au film. On voit bien que le sexe n’est pas quelque chose de facile, le mari de Ann Millaney (Andie McDowell) ne comprend absolument pas pourquoi sa femme ne veut plus faire l’amour avec lui, il ne cherchera pas à comprendre et préfèrera la tromper en couchant avec la sœur de celle-ci. Une façon de voir les choses qui semblent invraisemblables et terriblement immorales. Je ne comprends d’ailleurs pas comment il est possible d’avoir encore bonne conscience en agissant de la sorte. Graham Dalton (James Spader) est un homme qui est devenu impuissant en raison de nombreux problèmes dû au sexe qui l’ont complètement bloqué. Cette homme est comme l’avenir de John Millaney qui ne cesse de mentir à sa femme lorsqu’elle lui demande où il était à telle heure et si il la trompait oui ou non. Ce film représente une palette de personnes qui ont un rapport totalement différent face au sexe, certains en ont perdu le goût et essaient de le retrouver par différents moyens (comme par exemple en filmant des femmes qui racontent leurs passés sexuels). Un film tout en finesse qui nous rend compte que tout le monde est différent et que chacun vit sa sexualité de manière différente et certains à cause de leurs partenaires sont malheureusement moins épanouis que d’autres. Un film sensuel sans scènes torrides, ni gènantes. Une superbe démonstration de la complexité de la sexualité et de du comportement face à la sexualité qui est différent d’une personne à une autre.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 135 abonnés 4 234 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2017
    Sexe, mensonge et vidéo est un film qui a reçu la palme d’or, et je me demande bien comment c’est possible une telle chose. Bon, non, ça ne me surprend pas, ça confirme que la qualité d’un film ne se mesure pas à la longueur de son palmarès.
    Voilà un métrage très mauvais. Je ne vois pas ce qu’on peut sauver dans ce film, si ce n’est quelques prestations d’acteurs. Pas tous encore, mais il faut avouer que Peter Gallagher et encore davantage Laura San Giacomo parviennent un peu à donner du volume à leurs personnages, et surtout à mettre un peu de vie dans ce film terne au possible. James Spader et Andie McDowell sont ici franchement absents. Pas expressifs, mous (surtout Spader), dotés de personnages sans vrai relief, ils traversent le film mollement, débitant leurs dialogues fades. C’est franchement lourd, pompeux, et pour tout dire médiocre. Rien ne vie, rien ne vibre, même les confessions sexuelles ont le piment d’une endive pas fraiche.
    L’interprétation est donc très aléatoire, mais l’histoire est mauvaise comme la peste. C’est d’une lenteur incroyable. Il ne se passe rien dans ce métrage, et ce quatuor de personnages est inintéressant au possible. Des dialogues lourds entrecoupés de silences qui n’en finissent plus, c’est la platitude incarnée. Parait-il, le scénario a été écrit en une semaine, et pour tout dire, en voyant un tel résultat, cela ne m’étonne guère. Soderbergh a un concept, et il essaye de le faire tenir tant bien que mal sur 1 heure 35. Mais non, c’est plus passionnant de compter des petits pois, et peut-être tout aussi utile. Le réalisateur ne semble pas savoir où aller, et il y a des dialogues franchement abscons qui le confirment.
    Quant à la forme je ne vois pas ce qu’on peut dire. Le film tourne autour d’intérieurs sans saveur (Spader le dit lui-même d’ailleurs). Couleurs ternes, décors ternes, mise en scène terne (le premier grand échange entre McDowell et Spader est une catastrophe niveau réalisation, deux pauvres plans fixes qui alternent), Sexe, mensonge et vidéo est un premier film certes, et on peut être relativement indulgent sur certaines choses, mais il ne faut pas pousser. C’est quasiment du théâtre filmé tant Soderbergh semble se désintéresser de toute recherche dans sa réalisation. Le seul bon petit point que je saluerai, c’est la musique. Très sobre, mais qui parvient tout de même en de rares occasions à susciter un semblant d’ambiance.
    Sexe, mensonge et vidéo est franchement un métrage très peu marquant, dont on se demande comment il a pu intéresser qui que ce soit. Creux, abscons, auteurisant dans le mauvais sens du terme, il ne reste pour sauver l’ensemble du naufrage absolu, Gallagher et Giacomo, et une bande son. C’est bien peu. 1
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2007
    Ce film est envoutant tout comme son sujet, j'ai découvert avec ce film un jeune réalisateur prometteur ( palme d'or à 30 ans) : soderberg!
    depuis il n'a plus rien à prouver mais c'est toujours avec plaisir que je regarde ce film encore et encore
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2008
    Du cinéma 4 étoiles! Une palme d'or méritée.
    Alasky
    Alasky

    298 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mai 2020
    Film d'une platitude, c'est fou ! Il ne se passe rien, c'est d'un ennui, le scénario est vide, tout sonne creux. Le film n'a rien de transcendant, ni d'original et c'est incroyablement lent...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2013
    5 étoiles pour remonter la note de ce petit film euphorisant
    Très excitant et très intelligent. On ne se lasse pas de le regarder..
    Hotinhere
    Hotinhere

    446 abonnés 4 786 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2024
    Premier film de Steven Soderbergh et palmer d’or surprise avec cette étude de mœurs sur l’introspection et l’incommunicabilité. Un film unique et inclassable avec des dialogues d’une extrême crudité.
    selenie
    selenie

    5 577 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2010
    Palme d'or 1989 à Cannes et Steven Soderbergh au devant de la scène depuis... Un film franc et direct sur la sexualité caché des américains ou comment raconter les vrais fantasmes de l'amérique puritaine. Avec un casting en bonne symbiose Soderbergh met en place un jeu pervers pour mieux dénoncer l'hypocrisie de cette amérique puritaine justement... Le problème c'est que de pervers il n'y a que l'idée car au final le film est très sage et manque totalement de sensualité. Malgré les qualités indéniables du film Soderbergh n'a pas assez osé pour convaincre, on reste sur notre faim.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2010
    Premier film de Sodobergh premier chef d'oeuvre! Un scénario un peu plat mais une forme digne d'american beauty! Un film corrosif!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 858 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2008
    Ce n'est certes pas un très grand film, mais il possède tout de même une certaine ambiance, quelque chose d'unique qui fait que l'on accroche à l'histoire malgré le tempo plutôt lent de l'histoire. Les acteurs sont bons. Le titre résume parfaitement le film.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 décembre 2008
    Premier film de Steven Soderbergh, «Sex, lies and videotape» (France, 1989) propose trois pistes de lecture, offre trois façons d’épouser l’œuvre. Chacune de ses optiques est résumée dans le titre. Le film «Palmé» de Soderbergh étudie la place du sexe dans le rapport des femmes aux hommes. Entre les discours tacites que s’échangent les femmes et les hommes sur leur sexualité et les relations brutales qu’entretiennent le corps de deux êtres, le sexe occupe une importance que les comportements taisent ou révèlent de plein front lorsque les mots sont captés par un caméscope. L’autre objet du film est la vidéo, autrement dit l’influence qu’elle a sur les apparences. «Quand on s’empare d’une caméra, on ment» avoue Soderbergh. Cet apport de la vidéo induit en suite la troisième composante du film : les mensonges. Entre ces trois possibilités de lecture, le sens du film circule. Dans cette fluctuation du sens, Soderbergh révèle une dominante de la révolution numérique portée par les années 90 : l’effritement du vrai. En révélant leurs secrets intimes devant la caméra d’un inconnu, les femmes jouent au jeu du mensonge et de la vérité, confiant seulement ce qu’elles souhaitent, mélangeant selon leur volonté les faits et les fantasmes. Le ton mineur avec lequel Soderbergh met en scène cette fable du mensonge moderne renvoie davantage au cinéma européen qu’à celui des grands studios. Le cinéaste conservera cette héritage européen, ainsi qu’en témoigne la majorité de ses films, notamment son suivant «Kafka». Cette influence européenne se retrouve notamment dans le jeu troublant de calme de Peter Gallagher. L’absence d’expressions histrioniques chez les acteurs, la dominante d’une atmosphère étrange, que certains qualifient de «perverse» s’offre en heureux contre-champ d’un cinéma né à la même époque, celui de Quentin Tarantino. Tous deux fils du festival de Sundance et recycleurs d’un cinéma suranné, Soderbergh privilégie le trouble intime où Tarantino repose sur l’effusion.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    141 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Un excellent film de Steven Soderbergh. Pour un premier film , c'est très réussi. James Spader est très convancaint dans le rôle de Graham , le voyeur qui interviewe des femmes sur leur vie sexuelle. Andie MacDowell est bluffante dans le rôle d'Ann , la femme trompée par son mari qui couche avec sa belle-soeur. Palme d'or Cannes 1989.
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