Avis : Pirates des Caraïbes : Jusqu'au Bout du Monde - Page 5

Comme souvent pour les trilogies américaines à succès, l'action prend de plus en plus de place au fil des episodes au detriment du scénario et de l'ambiance. Budget aidant, les cascades et les effets speciaux (superbes par ailleurs) se multiplient. Ici, on frise l'overdose par moment... Du coup l'histoire est terriblement brouillone et vire souvent au pur fantastique. Quand à Jack Sparrow, il nous fait moins rire, les scènes le concernant étant moins inventives et tournant parfois à l'absurde. On reste ainsi convaincu qu'avec des moyens financiers moindres le film aurait été plus equilibré et plus interessant...
Divertissant mais sans plus...

Suite directe du «Coffre Maudit», le dénouement de ce troisième volet nous emmène jusqu’au bout de monde. Une sombre et (trop) longue aventure totalement déjantée qui, étonnement, m’est apparue un brin trop sérieuse. Son côté fantastique a été élargi d’un surplus de surnaturel pas toujours prospère (youpla boum) même si Gore Verbinski nous en met, une fois de plus, plein les mirettes, nous garantissant ainsi la fonction divertissante de ce nouveau « Pirates des Caraïbes ». Le chassé-croisé scénaristique peut parfois être confus et agrémenté de quelques séquences dispensables. Comme toujours, Johnny Deep assure le show bien qu’il semble un peu perdu au milieu d’une ribambelle de personnages. Barbossa y fait un retour remarqué sous les traits d’un Geoffroy Rush en grande forme.

Conformément à ce qui avait été annoncé avant le générique de fin de "Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit", Elizabeth Swan, William Turner, Gibbs, Pintel et Ragetti nous amènent sous le commandement du capitaine Barbossa au bout du monde dans les mers de l’au-delà pour tenter d’aller chercher et de ramener le seul, l’unique, capitaine Jack Sparrow. Pour deux raisons : d’abord parce que ce capitaine pas comme les autres a vite fait de manquer au paysage (tant au niveau des personnages que des spectateurs) ; ensuite parce que les choses tournent mal pour ces maudits pirates. Eh oui, Lord Cutler Beckett (Tom Hollander) est toujours aux commandes des garnisons anglaises et exerce une implacable pression de plus en plus pressante, épaulé par James Norrington (Jack Davenport) qui a retrouvé son honneur. Nous en avons un sacré aperçu dès le début du film avec une scène complètement folle ! Une scène d’anthologie qui vous engloutit peu à peu mais irrémédiablement avec cette sorte de roulement de tambour venu meubler les silences entre deux répliques, et qui se termine avec un chant des pirates qui monte peu à peu avec force et une éblouissante fierté (montrée à l'écran par l'arrêt caméra opéré sur une femme pirate). Les spectateurs sont mis dans l’ambiance d’entrée de jeu, et s’ils n’avaient pas encore adhéré à la cause des pirates, ce sera chose faite grâce à cette scène. A l’entame de ce 3ème volet, Gore Verbinski signe par cette séquence un modèle de mise en scène. Par ma barbe, c’est tellement fort que j’ai eu la mélodie en tête plusieurs heures durant, allant même jusqu’à chercher les paroles sur Youtube ! Le contexte étant planté, le voyage peut commencer et c’est ainsi que nous nous retrouvons à Singapour pour le lancement de l’épopée la plus longue de la trilogie (2h48 !), sous les notes légères de cette chanson qui devient en même temps et en toute discrétion le thème principal du film. Oui, je dis bien trilogie parce que c’était ainsi que c’était prévu au lendemain de l’immense succès de ce qui devait être un unique film. Je n’ignore pas qu’au moment où j’écris ces lignes, nous en sommes à la cinquième aventure du fantasque pirate. Il faut reconnaître que le charme suranné d’une époque révolue (révolue pour le côté pirates à l’ancienne) continue d’opérer, et ce grâce à la reprise des recettes qui ont si bien fonctionné jusque-là. Et elles fonctionnent encore : l’utilisation des légendes et croyances des pirates, des effets visuels saisissants, une interprétation toujours aussi parfaite de tous les acteurs, et un souci du réalisme à tous les niveaux. Concernant ce dernier point, on le doit aux costumes, aux râteliers qu’un dentiste jugerait irrécupérables, et même à la buée qui sort de la bouche de nos héros lorsqu’ils voguent en eaux glaciaires ! Un constat qui pourrait nous faire dire que c’est finalement plus ou moins la même chose. Eh bien non ! Parce qu’il y a quelques petites choses en plus, comme l’interprétation singulière de l’au-delà avec les hallucinations (je dois admettre que c’est ce que j’ai le moins aimé), l’association improbable entre Barbossa (Geoffrey Rush) et Sparrow (Johnny Depp) qui amène des petites scènes d’humour désopilantes. Elles sont succinctes, mais font leur petit travail du plus bel effet ! L’indécrottable paire Pintel (Lee Arenberg) / Ragetti (Mackenzie Cook) est toujours là pour notre plus grand plaisir, tandis que Turner et Swan apportent une jolie touche d’amour contrarié. Nous avons aussi des apparitions convaincantes avec Chow Yun-Fat dans le rôle du capitaine Sao Feng, mais la plus percutante est celle de Keith Richards en ténébreux gardien du code, et ce même s’il ne prononce que quelques mots. Les affrontements entre bateaux ont été bien plus développés que dans l’épisode précédent, avec de vraies scènes de combats aux canons, sabres, couteaux, haches, et divers outils transformés en armes. Les prises de vue son époustouflantes pour nous offrir des plans vertigineux dès lors que Jack Sparrow se trouve en prise avec le capitaine Davy Jones (Bill Nighy, toujours aussi excellent), remettant au goût du jour la marque de fabrique des films de pirates ou de cape et d’épée : les duels sur des supports étroits, présents dans chacun des trois films. "Jusqu’au bout du monde" est indéniablement une nouvelle aventure réussie, tant dans l’histoire que visuellement et acoustiquement parlant, un sacré exploit quand on sait qu’il a été tourné en même temps que "Le secret du coffre maudit". Il y avait pourtant de quoi se mélanger les pinceaux ! Chapeau ! Il ne reste plus qu'à se mettre sur le cap de "La fontaine de jouvence", prochaine destination choisie pour le prochain épisode annoncé avant même le générique de fin. Mais prenez garde, moussaillons : une nouvelle scène post-générique vous attend à la toute fin, ouvrant ainsi la voie à d'autres intrigues futures. La saga semble bien partie pour durer...

"Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde est donc un excellent film, mais surtout une excellente conclusion à la trilogie entamée en 2003. Encore une fois, l'intrigue est réellement captivante. L'univers et les personnages sont très bien développés. Les scènes d'action et les effets spéciaux sont très bons. La bataille finale est même l'une des meilleures scènes d'action que j'ai pu voir au cinéma. l'ambiance est toujours aussi bien maîtrisée. Le casting est vraiment très bon. Et les décors ainsi que la musique sont très bien réalisés. Au niveau des défauts, je regrette juste un retour de Jack Sparrow trop facile et quelques longueurs en début de film. Autrement, Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde conclut dignement la trilogie entamée 4 ans plus tôt."

Critique complète sur cineomax.over-blog.com

Le bouquet final d'une franchise ayant gagné en gallons au cours du temps.
Tout est plus extravagant et clinquant dans ce dernier film de la trilogie originale. L'aboutissement de l'intrigue dans un tonnerre de combats, courses poursuites, et navigation mythiques dans le monde de la piraterie. Définitivement la franchise ayant redonné vie au cinéma au monde des pirates et de leurs légendes.

Ce quatrième opus se situe dans la lignée de ses prédécesseurs ! Voilà quoi ! On retrouve comme d'habitude tous les éléments qu'on adore dans ce volet, c'est à dire, de l'humour, de l'aventure et du Jack Sparrow. Bref, en parlant de Sparrow, Johnny Depp incarne pour la troisième fois ce personnage, il ne manque pas de charisme, ni d'héroïsme. Les personnages secondaires, tels que Will Turner ou Elizabeth Swan respectivement incarné par Orlando Bloom et Keira Knightley sont attachants et leur histoire est plus profonde. Et quant à l'antagoniste, Davy Jones ( Bill Nighy ), il est juste terrible !
Le scénario du film est bien plus sombre qu'il ne le paraît, on assiste donc à la fin d'une époque. Le film en lui-même dure plus de deux heures, certes c'est long mais on ne voit vraiment pas le temps passer. Côté technique, les effets numériques sont au top, la bande-originale de Hans Zimmer est juste excellente, le côté mystérieux et sombre du film est brillamment mis en scène. Au final, " Jusqu'au Bout du Monde " est une suite des plus réussite !

Un final grandiloquent pour une trilogie qui s'achève de toute beauté.

Un très bon film d'aventures. Tout y est: action, humour, romance. On regrette simplement une complexité souvent inutile, notamment quant aux motivations de certains protagonistes et un couple Knightley/Bloom un peu cucul. Johnny Depp campe toujours un Jack Sparrow plus timbré que jamais : ses délires sont une vraie partie de plaisir.

Le capitaine Jack Sparrow reprend les armes après avoir était aspirer dans la gueule du kraken avec le Black Pearl. IL est secourue par ses amis Will et Elizabeth , qui vont le ramené dans le monde des vivants pour contrecarrer les plans de Lord Beckett désirant mettre fin à la piraterie. Le retour du capitaine Barbossa est salvatrice, mais cette fois-ci , l'allié de Jack. Ce troisième film plus spectaculaire, apporte les dernières réponses laissés en suspense dans le deuxième film et conclu en beauté l'arc sur l'équipage maudit du redoutable Davy Jones. Cette épisode marque notamment la fin de l'aventure pour Will et Elizabeth. Jack Sparrow, quant à lui, repart pour l'aventure comme on le voit à la toute fin du film , qui sera notamment l'intrigue de l'épisode suivant : sa nouvelle quête périlleuse sur la mythique Fontaine de Jouvence. Un troisième épisode haletant , toujours aussi drôles , avec des acteurs toujours impeccables , qui a su garder l'esprit des deux premiers films.

Un de mes film préférés et selon moi le meilleur pirate des Caraïbes. Toujours aussi drôle (Johnny Depp et ses mimiques ne cessent de nous faire rire). Le final est absolument grandiose et les effets spéciaux sont géniaux. Merci à Disney pour ce film incroyable avec des acteurs tout autant incroyables (n'oublions pas qu'il y a aussi Orlando Bloom et Keira knightley). On voit d'ailleurs une avancée géniale par rapport à son personnage spoiler: au sein de la piraterie
. De plus on peut voir barbossa TOUT le long du film. Ce personnage est absolument divin (entre son sarcasme et sa petite touche de folie c'est clairement mon personnage favori) et il est joué par un acteur excellent (Geoffrey Rush). De plus, ce film développe bien le personnage de Davy Jones ainsi que son histoire avec spoiler: Caypso
qui est magnifique. La musique rend le tout encore plus beau, on découvre de nouveaux sons tels que le "Davy Jones theme" qui est très touchant.
En conclusion, je conseille à 100% ce chef-d'œuvre que je trouve fort mal noté par rapport à ce qu'il mérite.

Le meilleur opus de la saga des Pirates des Caraïbes.
On ne s'ennuie pas une seconde, et les scènes sont tantôt comiques, poignantes ou majestueuses. La mise en scène est spectaculaire, les décors très fouillés et dépaysant ... on s'y croirait presque!
Jack Sparrow est encore une fois le personnage centre du film, incroyable et fidel à lui-même ( et à ses mimiques).
Les scènes d'actions se montrent puissantes, doublées d'une bande sonore encore une fois magique ( Bravo Hans Zimmer).
Un très bon divertissement en Somme ! 16/20

Fin de la trilogie avec de la lassitude qui commence à voir le jour. Il y beaucoup moins d'actions sur ce film puisqu'il s'agit de la fin de l'histoire du hollandais volant. Le couple Turner est vraiment usant et on se plaît d'avance de ne plus les voir dans le prochain film. Certains passages du film sont assez grotesque (les dialogues d'Elisabeth Swan, la libération de Calypso, l'aide des crabes pour libérer Jack Sparrow...). Heureusement, Johnny Deep est toujours là pour faire le job et la bande son est toujours de première qualité.
Bref : Jusqu'au bout de la franchise !

La chose que tout le monde attend, c'est bien évidemment la bataille finale. Mais avant ca, le réalisateur sait nous faire patienter sans que l'on s'ennuie: des scènes et des dialogues à mourir de rires, des acteurs excellents et authentiques (Depp toujours parfait), un scénario convenable, et puis enfin arrive cette bataille tant attendue, un bouquet final grandiose avec des scènes à couper le souffle, bref une dernière demie-heure de pur spectacle visuel.A voir sur grand écran!

Le troisieme épisode de la série Pirates des Caraibes est tout aussi efficace et depaysant que ses prédécesseurs dont il conserve le casting, du réalisateur aux acteurs. Un bonheur pour tous les amateurs de grand spectacle familial sur le theme de la piraterie.

"Pirates des Caraïbes : Jusqu'au Bout du Monde" est peut-être long mais on ne s'ennuie pas une seconde avec plus de deux heures et demi d'action et de rebondissement. Jack Sparrow est toujours aussi amusant incarné par un super Johnny Depp au top. Il est toujours accompagné d'Orlando Bloom et de Keira Knightley, couple que l'on apprécie beaucoup, qui finit bien évidemment sur un happy-end prévisible. La superbe bataille finale est très bien servie par les magnifiques effets spéciaux et l'excellente musique épique, toujours utilisée au bon moment. Les aventures de Jack Sparrow sont particulièrement distrayantes avec l'agréable mélange d'action et d'humour. Avec une durée de presque trois heures, le film nous tient dès la première minute et ensuite on est embarqué dans ce troisième volet qui se conclut avec beaucoup d'action, que l'on prend plaisir à regarder. Le scénario est parfois trop complexe, et à la fâcheuse tendance à partir dans tous les sens, mais au final on passe un bon moment. Voilà donc pourquoi "Pirates des Caraïbes : Jusqu'au Bout du Monde" est du divertissement haut de gamme.