Avis : Total Recall - Page 4

Adaptée d'une nouvelle de Philip K. Dick, cette odyssée futuriste est une réussite totale. Un scénario diaboliquement intelligent, une réalisation inspirée et ultra efficace, un Schwarzy en grande forme qui balance toujours autant de répliques qui fouettent, une Sharon Stone hyper sexy, un méchant excellemment joué par Michael Ironside, des maquillages bluffants de Rob Bottin ("The Thing"), bref c'est un cocktail explosif qui régale autant les sens que l'intellect. Aidé par un gros budget, Verhoeven a mis le paquet en ne lésinant pas sur les effets spectaculaires, les fx et un festival d'action (le fight entre Sharon et Rachel Ticotin). Réflexion sur la quête de l'esprit humain, parabole politique, trip hallucinatoire, polar SF mené à 200 à l'heure... chacun y voit ce qu'il veut, mais c'est un pur régal du début à la fin.

Redécouvert via sortie en UHD : c'est incroyable de voir une telle qualité 30 ans après.
Évidemment le film fait bien années 90, il y a des soucis de décourage, de bruitages datés, etc mais les effets spéciaux globalement restent tout à fait impressionnants.
Quant à l'histoire c'est une merveille de construction : quand dans la plupart des films on est toujours frustré de ne pas avoir toutes les réponses, notamment est-ce le rêve ou la réalité, ce qui est magistral ici c'est que dans un cas comme dans l'autre l'histoire est crédible de bout en bout.
On ajoute à ça qu'on sent une liberté totale pour Verhoeven pas limité en terme de violence ou politiquement correct.

Verhoeven poursuit son cycle sur la science-fiction. Après Robocop en 1987, place à Total Recall en 1990 avec comme acteur vedette : Schwarzenegger. L'association entre le "hollandais violent" et l'acteur de Terminator, Commando ou Running Man ne pouvait que faire des étincelles. A ses côtés, on retrouve des habitués de la maison Verhoeven. Ironside et Ronny Cox qui rempile pour un nouveau rôle de méchant après Robocop, Sharon Stone pas encore popularisé pour Basic Instinct, et Rachel Ticotin qui malheureusement ne connaîtra pas le même succès dans sa carrière. On est typiquement chez Verhoeven : propagande des médias, violence, gore et un soupçon d'érotisme, encore que moins prononcé que sur d'autres de ses films. Schwarzy délivre ses punchlines habituelles, dévisse quelques nuques et puis on est content d'aller sur Mars. Verhoeven a parfaitement su rendre la paranoïa et le côté psychotique propre à l'univers de Philip K. Dick dont est tiré le film tout en y apportant sa touche personnelle.

Film culte du début des années 90 et adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick, "Souvenirs à vendre" ("We Can Remember it for You Wholesale" en version originale) à l'instar d'un certain "Blade Runner", "Total Recall" fait parti de ces films de science-fiction qui se fait extrêmement rare, avec sa dose d'aventures, d'action et de créatures à l'effigie fantasmagorique. Certes moins engagé que "Starship Troopers" ou même encore "Robocop", du même réalisateur (Paul Verhoeven) ce "Total Recall" n'en est pas moins un bon film qui parvient à tenir le spectateur en haleine jusqu'à la dernière seconde. De nos jours, on pourrait critiquer le fait que le film soit kitsch, que les effets-spéciaux soient légèrement datés, mais ces éléments apportent un charme particulier au long-métrage. Et connaissant Verhoeven, la mise en scène est excellente tant le réalisateur joue sur l'image en plus du scénario pour perdre le spectateur dans des réflexions liés à ce bon vieux Schwarzy (vit-il un rève ou est-ce la réalité?). L'histoire raconte comment un "terrien" lambda (restons dans le vocabulaire SF), Douglas Quaid (Schwarzenegger donc), décide d'arrêter pendant un bon moment sa vie de citoyen modèle en allant se faire implanter dans sa cervelle un souvenir, souvenir qu'il vivra en temps réel avec le scénario qu'il souhaite et les suppléments qui vont avec. Le monsieur décide d'être un agent secret, avec un script ou a la fin il tue tous les méchant et sauve le monde tout en se tapant une belle brune (Rachel Ticotin). Cependant, au moment ou l'implantation du souvenir commence, tout dégénère et ce bon vieux Schwarzy se retrouve lobotomisé et renvoyé chez lui en taxi. Là commence une dualité qui poursuivra le spectateur. Est-ce le souvenir que vit le personnage principal ou pas?
Puis tout arrive à 100 à l'heure. "Total Recall" est un film constamment rythmé par des actions et des rebondissements. Paul Verhoeven livre un spectacle digne de ce nom, un excellent divertissement très bien filmé et à l'immaginaire débridé. Le spectateur n'a jamais le temps de s'ennuyer tant les évènements se succèdent sans crier gare. "Total Recall" s'inscrit parfaitement dans le cinéma de Verhoeven. Merci Paul pour ce film qui malgré l'âge n'a toujours pas prit une ride.

J’ai encore plus aimé ce film aujourd’hui qu’à l’époque de sa sortie ! Il résulte de la rencontre entre Paul Verhoeven et Arnold Schwarzenegger un des meilleurs films de SF et d’action des années 80/90. Il faut dire que le scénario en béton (tiré d’une nouvelle de l’écrivain de SF Philip K. Dick, une pointure dans le genre) et les nombreuses scènes de fusillades sanglantes, de poursuites et d’explosions, font de ce film une œuvre aussi intelligente que divertissante. L’intrigue est basée sur le monopole du contrôle de l’oxygène sur la planète Mars. Monopole qui est menacé par une découverte fantastique (voir la transformation finale de Mars invraisemblable mais géniale) ainsi que par le personnage incarné par Schwarzenegger et ses souvenirs factices, ses identités antagonistes… Avec un Michael Ironside en méchant très convaincant et une Sharon Stone en vicieuse athlétique qui donnent du fil à retordre à notre Schwarzy, le casting est un pur bonheur. Beaucoup de choses dans le film sont mémorables : le déclenchement de l’alarme du détecteur de métaux dans le métro, l’extraction par le nez d'un émetteur placé dans la tête, l’arrivée mouvementée sur Mars de Schwarzy déguisé en grosse femme, les mutants à la fois originaux et repoussants (la femme aux trois seins, le mutant siamois etc.), les paysages martiens magnifiques… En fait, « Total Recall » est une superproduction totalement décomplexée. Sa liberté de ton, son côté déjanté le rapproche parfois des films de série Z. Plutôt que de lui nuire, les excès des acteurs (parfois peu naturels, trop détachés avec leurs répliques irréalistes) renforcent le capital sympathie du film.

un film comme on en fait plus : des décors massifs, une ambiance robotique, une surenchere permanente dans tous les sens, schwarzy en forme et un verhoven qui réalise ici son film le plus épique, le plus beau a regarder. le manque total de subtilité apporte au charme massif d'un film qui restera comme le meilleur du début des années 1990.

Véritable monument de la Science-Fiction, Total Recall est une oeuvre complètement folle et jouissive, portée par un Schwarzenegger au sommet de son art.

On reconnais parfaitement le style Paul Verhoeven , avec son style unique , ses flaches télé , propagandes , publicitaire pour promouvoir les société tel que Reccall ,pour ce film et cela est présent dans tout ses films, Dans Robocop , Starship Trooper etc...
Pour ma pars ce film est un chef d’œuvre malgré qu'il date des années 90 il est largement plus intéressent que le nouveau sortis en 2012 de Len Wiseman que je trouve fade , sans charme , mal adapter et puis Collin Pharell , joue mal le rôle comparer à Scharzeneger . ce film la je l'ai vu plusieurs fois dans mon enfance et récemment et je sais que je le regarderais encore mais l'autre une Foix ma suffis .

Chef d'œuvre du cinéma SF, c'est là qu'on voit la différence entre un type inspiré comme Verhoeven et un honnête artisan comme Spielberg. Les acteurs sont excellents, ça compte mine de rien. Et le cinéma peut dire merci à Philip K. Dick.

Le film a salement vieilli, au programme décors en carton pâte et effets spéciaux dignes du début des années 80. Du coup même si le scénario s'avère correct ça à du mal à passer, heureusement qu'il reste un peu d'humour.

Décevant. Voilà le mot qui me vient à l'esprit quand je pense à ce film. Peut-être que j'en attendais trop, je ne sais pas, toujours est-il qu'au final ce n'est pas ce à quoi je pensais avant de voir le film. Et le plus décevant dans l'histoire c'est que les scénaristes n'ont, à vrai dire, pas du tout exploité à fond ce thème génial qu'est l'implantation de souvenirs et la recherche de la vérité/de son identité. Et devinez quoi ? Au bout d'à peine la moitié du film on retombe dans le film d'action stéréotypé, futuriste certes, mais avec le héros et sa copine qui se battent pour sauver le monde (Mars en l’occurrence) contre les méchants tout pas beaux teigneux. Voilà c'est à peu près tout. C'est navrant car la forme est assez réussie et mêle assez judicieusement décors futuristes et mode de vie de l'époque et les paysages martiens ne sont pas trop mal faits. Mais comme je le disais au début, c'est bien trop en-deçà de ce qu'on est en droit d'attendre un très bon film de SF.

Un excellent film de science-fiction. Arnold Schwargenezzer affronte les dangers d'un monde futuriste sur la planète Mars. Sharon Stone joue sa femme meurtrière. Micheal Ironside interprète très bien le vilain Ritcher.

On m'avait vanter ce film, mais au bout du compte j'ai coupé avant la fin tellement les exploits du gros Schwarzy m'ont passionnés....Pour les amateurs des daubes hollywoodiennes.

Et dire que Paul Verhoeven n'est pas un fan de science-fiction pourtant, il a certainement à son actif l'un des meilleurs films du genre des années 90.
Dans les premières minutes, il faut se rendre à l'évidence Total Recall accuse son âge ou plutôt son style encore influencé par les années 80. Toutefois cela se dissipe rapidement, car le talent du réalisateur néerlandais, qui marqua de son empreinte Hollywood, apporte un ton particuliers à ce film avec un scénario astucieux qui possède différents niveaux de lecture.
C'est aussi un rôle magistral dans la carrière d'Arnold Schwarzenegger, il joue un personnage plus complexe qu'il n'y paraît aux premiers abords, le reste du casting est bien composé, on retrouve Ronny Cox vu dans RoboCop jouant le grand méchant parfaitement servi par Michael Ironside qui a lui-même comme complice Sharon Stone très en forme en garce.
Comme pour son précédent film (RoboCop), Verhoeven utilise la même énergie dans sa mise en scène, j'aime bien car il ne perd pas de temps. Dès les premières minutes, il sait nous installer une ambiance et on entre rapidement dans le vif du sujet ; les situations s'enchaînent sans jamais relâcher la pression.
On suit avec grand plaisir une intrigue passionnante et quelque peu complexe avec des scènes intelligentes (comme celle de l'homme voulant faire avaler la capsule), on peut aussi regarder simplement ce film comme un film d'action futuriste et de ce point de vue, il y a de très bonnes scènes d'action parfois sanglantes (des genres de scènes que l'on ne risque plus de voir de nos jours dans un blockbuster).
Tout cela est accompagné d'une superbe musique de Jerry Goldsmith, alors peut-être que les décors et le style de Total Recall ne correspondant plus aux normes actuelles quoiqu'il en soit ce film est devenu un excellent classique (il fait maintenant parties des films des années 90, à découvrit à tout prix).

Totall déception.