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    Godzilla
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    48 critiques spectateurs

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    Chris46
    Chris46

    474 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2019
    " Godzilla " film mythique de Ishiro Honda .

    L’histoire se déroule en 1954 au Japon . Des bateaux disparaissent mystérieusement au large des côtes japonaises . Alertées les autorités dépêchent une expédition scientifique qui recueille les témoignages de plusieurs pêcheurs terrorisés . Tous assurent avoir vu un monstre remonté du fond des mers . Le monstre en question s’avère être un dinosaure réveillé par des explosions atomiques et qui a été transformé à une espèce de monstre mutant radioactif capable de lancer du feu nucléaire avec sa bouche . Le monstre marche sur la ville de Tokyo menaçant de tout détruire sur son passage . Les autorités vont alors tenter d’intervenir pour sauver les habitants et détruire le monstre ...

    " Godzilla " est un film mythique japonais sortit en 1954 mis en scène par le réalisateur Ishiro Honda . Après " King Kong " en 1933 qui avait véritablement lancer le genre du film de monstre les japonais ont décidés de ne pas rester en reste et de créer eux aussi leurs propre film de monstre ce qu’il feront donc en 1954 avec ce " Godzilla " en lançant un monstre tout aussi mythique que le célèbre " King Kong " qui révolutionnera le genre du film de monstre et lancera véritablement le genre du film catastrophe par la même occasion . Le succès du film poussera les japonais à lancer plus d’une trentaine de versions différentes avec le monstre Godzilla faisant du monstre Godzilla un véritable mythe ancrer dans leurs culture . Les américains iront même jusqu’à lancer plusieurs versions américaines de " Godzilla " en 1998 ou encore en 2014 sous la houlette des réalisateurs Roland Emmerich ou Gareth Edwards . L’histoire de ce " Godzilla " est vraiment prenante avec donc un dinosaure qui va être réveillé par des armes atomiques qui vont le transformer en un mutant radioactif qui va se rendre jusqu’à Tokyo avec les autorités qui vont tenter de l’arrêter pour l’empêcher de tout détruire et sa va être explosif donnant lieu à pas mal de tension , de suspense et de séquences spectaculaires

    spoiler: ( Godzilla qui détruit toute la ville de Tokyo en détruisant et cramant les immeubles , les ponts , les lignes à haute tension etc ... avec les autorités qui tentent de l’arrêter avec des chars d’assaut ou des avions )

    . Le monstre Godzilla est originale deja par sa taille démesuré mais aussi par sa capacité de lancer du feu nucléaire avec la bouche lui permettant de tout cramer sur son passage . Les trucages qui donnent vie à Godzilla sont très réussit pour l’époque et même si ils ont vieillit aujourd’hui et paraissent désuet ils passent encore bien . Ils ont eu la bonne idée de filmé le monstre d’un peu loin ce qui fait qu’on ne distingue qu’une grosse forme menaçante et donc on ne voit pas vraiment le trucage mis à part sur quelques plans ou il est filmé de près et où c’est très flagrant nottament quand il ouvre la bouche . Les séquences de destruction sont très bien mis en scène par le réalisateur et même si on ressent par moment le poid des années ils sont encore bien spectaculaires et ont encore de la gueule même plus de 65 ans plus tard . Le film a en tout cas un charme désuet très agréable . En se remettant dans le contexte de son époque le film devait vraiment être impressionnant pour les spectateurs de l’époque qui n’avait jamais vraiment vu ce genre de film . Le réalisateur a donner à son film une superbe ambiance nottament quand Godzilla arrive à Tokyo la nuit pour tout détruire . Il a instaurer une superbe ambiance nocturne

    spoiler: avec toute la ville en feu et les immeubles totalement détruit


    . On est vraiment pris dans cette ambiance nocturne sombre de destruction et de mort . En plus d’être un bon divertissement " Godzilla " a également du fond en essayant de faire passer un message contre les armes atomiques au travers le personnage de Godzilla qui est la conséquence de tout les essai nucléaire des hommes qui va se retourner donc contre l’humanité . Avec le personnage de Godzilla on sent qu’ils veulent vraiment montrer la dangerosité des armes nucléaires . On ressent encore le traumatisme des japonais avec les bombardements atomiques sur les villes de Hiroshima et Nagasaki pendant la seconde guerre mondiale qui ont eu lieu moins de 10 ans plus tôt et on sent qu’ils ont vraiment envie de faire passer un message pour éviter de revivre un telle traumatisme . Surtout qu’a cette époque ( en 1954 date ou à été tourner le film ) on est au début de la guerre froide et il y avait pas mal de peur et d’appréhension dans l’esprit de beaucoup que cette guerre froide finissent par tourner en une guerre nucléaire . Et on comprend donc la volonté des japonais de ne pas vouloir revivre un autre Hiroshima .

    Pour résumer " Godzilla " est un film mythique du cinéma japonais bien divertissant qui a totalement révolutionné le genre du film de monstre / film catastrophe à son époque et qui a fait découvrir au monde entier un nouveau personnage mythique du cinéma le célèbre Godzilla .
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Cela fait 60 ans qu’il existe. 60 ans qu’il terrorise les Japonais. 60 ans qui figure au panthéon de la culture nippone. 60 ans que son nom résonne partout sur notre planète. Et 60 ans qu’il attendait un remake de grande ampleur digne de ce nom. Je veux bien sûr parler de Godzilla, le gros lézard qui revient nous voir en mai, dans un nouveau remake américain, qui s’annonce dantesque. Et pour cette occasion, je me lance le défi de voir tous les films dans lequel le Roi des Monstres apparaît. Soit une trentaine de long-métrages. Ne perdons donc pas de temps et commençons par le tout premier film ! Celui qui donna naissance à la légende qu’est aujourd’hui Godzilla ! Ou Gojira, en VO !

    Les plus réticents peuvent encore se le demander : qu’y-a-t-il de si exceptionnel dans un film de monstre qui détruit tout ? Surtout que l’histoire ne semble pas aller plus loin que ce postulat. Celui d’un énorme dinosaure que notre présence dérange, l’incitant à tout détruire sur son passage. Que ce soit faire couler les malheureux bateaux de passage, écraser une maison comme si de rien n’était, démolir un immeuble comme un vulgaire château de cartes, enflammer tout un quartier… Tout en résistant aux tirs des avions de chasse et des tanks. En supportant un exceptionnel « coup de jus » qui ne fait que l’énerver encore plus. Bref, c’est juste un gros lézard qui fait boum boum en plein Tokyo, prêt à grignoter du train. Alors, oui, qu’y-a-t-il de génial dans un tel postulat ?

    Si Godzilla existe, c’est grâce à King Kong. Le long-métrage qui a lancé la mode des monstres géants, icônes du divertissement cinématographique de série B (bien que King Kong se trouve bien au-delà de tout ça). C’est parce que King Kong a été un vif succès à l’international que les Japonais ont voulu leur propre monstre. Leur créature qui soit digne d’être à leur image. Et c’est ça, l’excellente idée de Godzilla : que le monstre soit un produit 100% nippon !

    Quand on regarder Godzilla premier du nom, nous sommes obligés de nous plonger dans le contexte historique du Japon. 1954. Année qui précède la fin de la guère ? Pour les Japonais, bien plus ! Année qui précède les désastres d’Hiroshima et de Nagasaki. Année durant laquelle les habitants vivent encore dans la peau que cela se reproduise un jour. Voilà ce que représente Godzilla : le danger nucléaire faisant son retour et causant les mêmes dégâts qu’en 1945.

    Car Godzilla n’est pas qu’un dinosaure. C’est une sorte de monstre préhistorique réveillé par des radiations et qui l’ont muté en quelque chose pouvant atteindre 80 à 100 mètres hauts. Pouvant cracher un souffle radioactif qui enflamme tout ce qu’il touche. Et qui, surtout, cause des dégâts aussi considérable qu’un bombe atomique. Un constat que met en valeur le réalisateur Ishirō Honda. En insistant bien sur les décors de mort que Godzilla laisse derrière lui (un amas de ruines sans vie). En prenant son temps de filmer tout ces blessés venant de sortir vivants (ou pas, tout dépend des corps que l’on voit à l’écran) via un travelling assez lent. Le tout accompagné d’une ambiance musicale souvent proche de l’apocalypse. Sans oublier tous ces petits détails qui mettent en valeur le statut « d’arme nucléaire » de Godzilla : compteur Geiser qui s’affole sur la moindre trace du monstre, autres animaux préhistoriques prenant vie comme l’immense bestiole…

    Et les humains dans tout ça ? De la simple chair à canon ? De misérables fourmis destinées à finir sous les immenses pattes du monstre ? Au premier abord, on pourrait le croire, étant donné qu’ils ne pensent qu’à arrêter Godzilla et s’enfuir. Mais encore une fois, le film surprend même de ce point de vue ! Par le biais d’un scientifique qui met au point un nouveau gaz capable d’annihiler toute créature vivante, y compris Godzilla. Ce gaz, c’est la critique que lance le film sur le nucléaire. Dénonçant le fait que l’Homme ne pense qu’à créer des armes. Ou des moins de brillantes inventions qui peuvent être utilisées à mauvais escient. C’est pour cela que le scientifique en question préfère cacher son gaz. Pour éviter qu’il ne tombe entre de mauvaise main, pour empêcher que des hommes hauts placés ne l’usent pour leur quête de pouvoir. Voilà ce qu’est le film Godzilla : un divertissement sur le papier couillon comme toute série B de ce genre, mais bourré de détails scénaristiques et visuels intéressants, voire travaillés !

    Après, l’âge du film ne joue pas vraiment en sa faveur. Notamment du côté des effets spéciaux, où l’on discerne sans mal les maquettes qui ont été utilisées pour les bâtiments en destruction. Construite à une échelle convenable pour le cascadeur interprétant Godzilla. Car oui, Godzilla est un bonhomme dans un costume rigide en latex. Qui peine à bouger les bras. Avec une tête aussi peu crédible que tout le reste (rien que le souffle nucléaire, représentée par une vulgaire vapeur). Une gueule qui s’ouvre de manière aléatoire, ne concordant pas souvent au mythique cri de la créature (créé à partir d’un gant en cuir frotté contre des cordes de contrebasse). Sans oublier des comédiens qui en font un peu trop par moment (une femme apeurée, jetant sa tête en arrière, les mains cachant ses yeux, et cela juste pour quelques poissons désintégrés).

    Et puis, touchons quelques mots sur la version américaine du film. Car oui, il y a un montage de chez l’oncle Sam ! Pour que le film puisse être accepté par le public américain, qui jugerait scandaleux de voir ces Japonais « se plaindre » de ce qui leur est arrivé. Et pour cela, des séquences avec un journaliste yankee (joué par Raymond Burr) qui se permet de narrer ce qui se passe à l’écran (alors que nous n’en avons pas besoin) et d’apparaître à l’image quand bon lui semble. Des scènes qui n’apportent aucun intérêt au film lui-même, si ce n’est le plomber. Voilà comment gâcher un film quand le défaut en question ne le concerne pas directement !

    Résultat pour ce Godzilla datant de 1954 : on est loin d’être avec un chef-d’œuvre entre les mains, les rides ayant fait leur affaire sur le film et cette sensation que les Japonais ont fait ce film à la va-vite (oubliant quelques effets sonores et prenant un mec en costume plutôt que de faire de la stop motion comme pour King Kong). Mais quand on voit le thème principal qu’aborde le film et la manière dont il le fait, on ne peut nier le côté « film d’auteur » que possède ce Godzilla. Oui, vous avez bien lu ! Car Godzilla, c’est ça : un film de monstre hautement intelligent, qui se permet d’émettre des critiques et de dénoncer la nature humaine. Avec ces atouts en mains, Godzilla avait tout pour devenir une légende. Et ainsi naquit le premier kaijū eiga, le film de monstres géants qui terrassent sur son passage et qui donna naissance à plusieurs rejetons qui connaîtront des succès similaires : Mothra, Gamera, Rodan… 60 ans qu’il règne en maître sur ce genre !
    Plume231
    Plume231

    3 549 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2015
    Le film qui marque la naissance d'une créature dont le mythe a très largement dépassé les frontières nippones pour devenir un phénomène mondial, "Godzilla".
    Un film de "monstre" (mais est-ce Godzilla qui est vraiment le monstre ???) qui, contrairement à bien des productions du genre hollywoodiennes de l'époque et encore plus actuellement, n'en oublie pas d'être profond en délivrant un message humaniste et en faisant agir les deux protagonistes êtres humains pour ce type de motif, l'un paléontologue qui préférerait qu'on cherche à comprendre la créature plutôt que d'essayer de la tuer, l'autre scientifique ayant mis au point le seul moyen de la détruire mais qui a peur que son invention finisse par tomber dans de mauvaises mains (et vu la stupidité de l'Homme, on ne peut que le comprendre !!!).
    Mais c'est surtout le péril nucléaire qui est ici dénoncé, Hiroshima et Nagasaki étant évidemment dans les esprits, férocement ; le "Monstre" devant son réveil à des essais atomiques.
    Certes les effets spéciaux ont vieilli mais on n'a qu'envie de dire que ce n'est qu'un détail et puis il y a le charme de la désuétude. Quelques images marquantes, à l'instar de Godzilla dans une ville qu'il a saccagée et incendiée, et un final profondément déchirant pour cette véritable leçon d'humanité.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 042 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2016
    J'ai longtemps entendu parler de "Godzilla", tant en bien qu'en mal. Adorant les films de science-fiction de l'époque ( soit les années 50-60 ), je me devais de le visionner. Et je l'ai fait. Et franchement, je ne m'attendais pas à tomber sur un tel résultat. Loin du film vieillissant auquel je m'attendais, le "Godzilla" d'Ishirô Honda est un véritable chef-d'oeuvre, une oeuvre majeure dans le genre, et marquante comme aucune autre pareille. Premièrement, il faut signaler un important travail de mise en scène : c'est beau, c'est réfléchi, en un mot, c'est satisfaisant. Surtout pour l'époque; en replaçant le film dans son contexte, la réalisation paraît véritablement époustouflante, et étonnement moderne. Je pense que sa modernité est principalement dûe à un savant mélange entre musique et images, à une gestion des rythmes de grande qualité. Car quoi que l'on en dise, Honda sait ce qu'il fait; c'est un pro, un vrai. Jouant donc avec le noir et blanc de son film, il offre à son oeuvre une âme, une personnalité véritable, le rendant à la fois profond et viscéral, reflet des angoisses d'une génération toute entière, et des peurs d'une nation détruite par les retombées de la guerre, devenue, l'espace d'un instant, guerre atomique. Et c'est justement cette peur du nucléaire, et ce désir de changer les choses, ainsi que le cours de l'histoire, qui donnent au film sa raison d'être; il n'existe que pour lutter contre la folie destructice de l'homme, en témoigne le savant fou, analogie vivante du docteur Frankenstein, spoiler: et qui préfère se suicider plutôt que de survivre, laissant sa création tomber dans l'oubli; ayant mis au point une arme pire que la bombe atomique, il se sacrifie pour qu'elle ne tombe pas en de mauvaises mains.
    Le message passe clairement, et le parallèle est vite fait. Cette angoisse se retrouvé d'ailleurs, tout du long, dans l'écriture même de l'oeuvre. Les références aux bombes américaines sont souvent faîtes, trouvant un point d'ironie dans le matériel militaire utilisé par les soldats japonais, à l'évidence lui même américain. Seulement, les personnages n'éprouvent aucune haine à l'encontre des ricains; non, ils vont presque jusqu'à se jeter la pierre, disant qu'ils ont fait les mauvais choix ayant conduit à ce dramatique état de fait. Ce touchant et profond message passe d'autant plus durement lorsque l'on regarde la fin du film, et ce qui arrive à la créature, elle qui n'avait rien demandé; une fois de plus, le constat que l'homme est de nature violente s'impose à nous, et l'on regrettera les agissements de ces personnages, tant ils seront semblables à ceux de l'homme dans la vie réelle. Pour partir dans des contrées de nature plus optimiste, les acteurs ajoutent également au film, avec le détail particulier que tous crient tout le temps. Ne connaissant guère le cinéma asiatique ( si ce n'est pour "Battle royale" et quelques films de kung-fu de merde; j'ai tout de même l'intention de me rattraper ), j'ai été grandement surpris par tant d'intensité vocale, d'autant plus que cela tranche durement lorsque, de l'autre côté, les acteurs affichent autant d'émotions qu'un droïde dans "Star Wars". Pour conclure, j'aimerai parler sommairement de la créature, Gojira. M'attendant à quelque chose de moche et tellement vieillissant que le film en tomberait dans un ridicule profond, quelle ne fut pas ma surprise à la vue d'un costume si bien fait, et d'une excellente gestion des proportions. Vraiment, au niveau des effets spéciaux, comme du reste d'ailleurs, c'est du très bon. "Gojira" est donc un grand film, que je conseille à chacun de vous. Du grand art, à la fois viscéral et émouvant. Aujourd'hui encore, l'on n'a pas fait mieux, pas même Emmerich ou Edwards.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    258 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2008
    Belle parabole de ce fameux haut-fait américain notamment nucléaire & fatal... ( Sinon de l'hystérie des C.. Parvenus Diplomés ? )
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 janvier 2014
    L'origine du mythe habilement interprété par Inoshiro Honda dans un film incroyablement moderne et frais pour l'époque. La légende est née 5/5
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2012
    Maintenant c'est vrai qu'il pourrait ètre plus regarder par des enfants, ce film est quand mème un des symboles (cheap certes) de l'impact que Hiroshima et Nagasaki à eu sur le Japon. Le monstre en plastique culte Godzilla, représente une force que personne ne peut controler car elle est trop puissante. Mème lorsque l'inventeur sait qu'il a une arme bien supérieur à Godzilla, il ne veut d'abord pas l'utiliser parce que on l'utiliserai comme la bombe et elle ferait d'innombrable morts. Il revient sur ça parole mais meurt avec le secret de son arme. Par contre ceux qui veulent du divertissement, vous pouvez toujours y aller.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 858 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2011
    Je suis déçu, je m'attendais à une sorte de King Kong japonais, ou bien à un film kitch, mais en fait c'est ni l'un ni l'autre, c'est un bête film de monstre, avec un scénario très basique, des faux enjeux, mouais, ça diverti une heure trente, mais franchement j'ai trouvé ça décevant. ça manque d'émotion, dans King Kong la bête on s'y attache un peu quand même. Du coup mouais, j'ai même pas grand chose à dire, juste que je m'attendais à un truc vraiment bon et qu'au final c'est assez bateau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film hors concours. FX totalement dépassés, vieux film du genre sans intérêt. C'est effectivement ce que l'on pourrait penser si on ne regarde pas la film en entier. Car il s'agit d'un film plus humaniste qu'il n'y parait à première vue. Ce film dénonce, d'une façon détourné, les ravages que peut causer la bombe atomiques. Et la peur que toute nouvelle découverte scientifique puisse être utilisé à des fins militaires, même si au départ elle est supposée aider les gens. Certaines images peuvent même choquer les âmes les plus sensibles. Bref : un film divertissant pour ceux qui ne veulent pas user leurs neuronnes et un film profond et émouvant pour les autres. 4 étoiles ce n'est vraiment pas suffisant.
    selenie
    selenie

    5 577 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Godzilla n'est que l'évolution logique de la mode des films fantastiques lancés par Hollywood, notamment avec la re-sortie triomphale en 1952 du non moins célèbre "King King" (1933) mais surtout les japonais se sont inspiré du film américain "Le Monstre des Temps Perdus" (1953) où un dinosaure est tiré de son sommeil par des tirs nucléaires avant d'être abattu par les militaires dans la ville de New-York... Evidemment Godzilla est en fait un homme portant un costume de 91kg avec des effets spéciaux sans commune mesure avec aujourd'hui, et même qui reste pas plus impressionnant que le "King Kong" (1933) mais le cri du monstre est saisissant, l'atmosphère parfaitement adéquate entre peur et paranoïa. Et surtout le contexte géo-politique et historique replace le film dans une dimension inédite qui ne peut laisser indifférent.
    Site : Selenie
    Redzing
    Redzing

    964 abonnés 4 320 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Réveillée par des essais nucléaires, une immense créature préhistorique s'attaque au Japon, causant la panique et la destruction. Gros succès à l'époque, ce tout premier "Godzilla" a généré près de 30 suites (!), faisant beaucoup évoluer la créature initiale. Ici, pas encore de combat entre kaijus, Godzilla affronte l'armée japonaise, impuissante devant le monstre. Si certains effets ont mal vieilli (à la différence de "King Kong", c'est un costume qui est utilisé et non du stop motion), les séquences de destruction demeurent impressionnantes, et spectaculaires pour l'époque, avec quelques idées originales concernant Godzilla (le souffle atomique notamment). A côté, la mise en scène est tout à fait correcte, et les acteurs assez bons. Mais le point marquant du film est sans conteste son message anti-arme atomique, qui critique les essais nucléaire, la course à l'armement, et aborde indirectement le bombardement de Hiroshima et Nagasaki, un sujet encore tabou dans les 50's. Un classique du film de monstre.
    Roub E.
    Roub E.

    774 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    La première apparition de Godzilla sur grand écran m’a fait passer un bien meilleur moment que ce que j’avais pu imaginer pendant des années. Je ne suis pas franchement un grand amateur de Kaiju, mais le roi des monstres est pour le coup un peu à part. Né du traumatisme nucléaire japonais ce Godzilla originel montre une population encore blessée dans sa chaire et son esprit qui voit débarquer un dinosaure que les différentes explosions nucléaires ont ramenées à la surface de la terre. Et il n’est pas content !!! On assiste alors à une succession de scènes de destruction de maquette par un acteur sous un costume de mousse. Kitch me diriez vous? Oui mais ce Godzilla a le charme de l’œuvre artisanale, ces fameuses maquettes sont soignées et même si évidemment on voit les différents trucages, le film a un aspect plus palpable, plus réel que ce que l’on peut voir de nos jours. Le film n’est pas qu’une succession de destruction, il montre la réaction d’une population qui voit un cataclysme s’abattre sous ses yeux. Il s’interroge aussi sur la science et ce que l’on en fait. Le scientifique qui découvre comment terrasser Godzilla ne veut pas utiliser sa découverte de peur que celle ci ne soit utilisée à mauvais escient par la suite. C’est donc un film qui se voit avec un œil différent aujourd’hui mais qui garde une force certaine a l’image du King Kong de Shoedsack et Cooper.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    366 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2014
    Un des films de monstres géants les plus reconnus avec "King Kong", "Godzilla" reste son penchant japonais, réalisé en 1954 mettant en scène une créature emblématique de la culture nippone, qui sorti des profondeurs détruit la ville de Tokyo. C'est donc le premier d'une longue liste de longs métrages de la franchise, et je dois dire qu'il est plutôt réussi et parvient a introduire et entretenir un véritable mythe avec pour thématique le traumatisme atomique des japonais et son progressisme écologique. Les premières secondes nous annonce tout de suite l'ambiance avec ses bruits lourds de pas, cela donne déjà une dimension dantesque au film, on sent la menace arriver ... Puis vient ensuite cette sorte de mysticisme autour de ce dragon marin vénéré par les habitants depuis des siècles contrastant avec la "réalité" scientifique d'une créature réveillée par des essais nucléaires, il faut dire que le scénario est passionnant. L'apparition de Godzilla est un poil décevante et un peu clichée, dommage de ne pas avoir encore plus entretenu le suspense après vingt excellentes minutes, on a un plan assez élargi sur sa tête alors que le montrer de dos ou juste apercevoir son bras ou sa queue aurait été plus judicieux je trouve. Les effets spéciaux sont en carton et les décors sentent la maquette à des kilomètres mais bon franchement pour l'époque c'est tout de même exceptionnel, de plus l'atmosphère et la musique sont tellement de qualité qu'on est obligé d'être indulgent. Niveau interprétation c'est plutôt correct, les acteurs sont bons bien que certaines répliques tombent parfois dans la démesure voir à la limite du ridicule (comme lors de cette scène ou le monstre détruit une tour métallique avec une personne qui commente sa future mort). La fin m'a un peu déçu, même si elle est assez cohérente, disons que je m'attendais à quelque chose de plus spectaculaire pour un film qui se veut comme tel. "Godzilla" reste un bon film de monstre, le début d'une légende cinématographique et populaire, prochaine étape, soixante ans après, le remake de Gareth Edwards en salles.
    Cinememories
    Cinememories

    447 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2022
    Côtoyer Akira Kurosawa a du bon, même si ce n’est que pour un petit rôle ou pour des collaborations mineures. Dans « Chien enragé », Ishirô Honda prenait déjà position dans le rôle d’un méchant. C’est alors à son tour d’en créer un à son image ou presque. Le cinéma japonais connaît un essor certain avec des artistes qui composent avec le lyrisme de la culture locale. Honda explore donc une des cicatrices du pays, une qui marque un profond traumatisme dans les esprits. La période d’après-guerre résonne comme une allégorie pour le Japon et ses citoyens qui ont donné corps et âme pour la paix. Mais elle s’avère impossible à considérer dès lors que la guerre est en marche, tout comme le monstre qu’ils ont réveillé par mégarde.

    On y discerne une influence quasi-directe à « Le Monde Perdu » d’Harry O. Hoyt, mais avec une empreinte patrimoniale, car on le rappelle encore, c’est la guerre qui a forgé la légende ou le mythe qui guette les côtes japonaises. L’apparition du monstre gargantuesque fait office de métaphore, car elle rappelle la super arme américaine, qui a eu raison d’Hiroshima et Nagasaki. Le réalisateur l’assimile donc à une catastrophe, à la fois humaine et naturelle, car cette créature campe également sur des fondements écologiques. La crainte d’une troisième guerre mondiale est dans les pensées d’Honda, comme du monde entier, car les essais nucléaires se multiplient dans le pacifique. Godzilla est donc un rappel à l’ordre pour une population qui vivait paisiblement, jusqu’à ce qu’il s’avance vers Tokyo. Il brise la routine d’un Japon passive, observateur, mais victime de son impuissance face à l’envahisseur.

    Le reptile radioactif rase donc tout sur son passage. On distingue alors deux types d’échelles. À taille humaine, on se soucie du bien-être commun, lorsque la politique ou la science n’intervient pas. On rappelle alors les nombreuses procédures, voire habitude d’un peuple qui doit se rendre à des abris ou encore la foule en panique et les enfants en pleurs. Ce mal ne peut donc être comprimé par le mal lui-même. Afin de l’empêcher de se « reproduire », il est nécessaire d’avoir recours à une arme, cette fois-ci dans les mains des Japonais au bord du gouffre. Mais cela résoudra-t-il tous les problèmes majeurs ? Cette question est nuancée entre les partis environnementaux, militarisés et pacifistes, ce qui rendra le long-métrage très poétique sur le plan moral et émotionnel.

    « Godzilla » d’Honda est donc une performance technique, notamment dans l’incrustation des séquences catastrophe, mettant en avant le suit-motion. De plus, ce film aborde avec sérieux les thèmes de la catastrophe naturelle et du sacrifice. La science ne sera que l’arbitre au milieu de ce tourbillon de rage, qui laissera bien ses empreintes sur des terres nostalgiques. Entre effet documentaire et registre fantastique, l’œuvre a su s’approprier les caractéristiques d’un épisode horrifique, d’où son succès, aux dépens de la culture japonaise qui a tant souffert pour renaître et purifier son identité.
    Shawn777
    Shawn777

    485 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Après "King Kong", je découvre un autre monstre emblématique du cinéma avec ce premier "Godzilla", réalisé par Ishirō Honda et sorti en 1954. Premier d'une très longue saga (plus de trente films !), ce film nous raconte l'histoire d'un monstre du jurassique qui est remonté à la surface suite à une bombe nucléaire. Nous sommes dans les années cinquante et il est alors difficile de ne pas y voir l'analogie aux deux grands traumatismes du Japon qu'ont été Hiroshima et Nagasaki. Cette métaphore est intéressante car, par rapport aux blockbusters américains de l'époque qui sont alors de vrais spectacles au sens propre du terme, ce film, tout en gardant cette dimension de spectacle, nous donne également un aspect plutôt sombre et très sérieux, notamment au travers de scènes comme les décombres de la ville ou les personnages se trouvant regroupés dans un grand hôpital, comme lors d'une évacuation quoi. Nous pouvons également noter certains dialogues qui font directement référence à ces évènements. Nous avons malgré tout des scènes de pur spectacle, notamment lorsque le monstre détruit la ville, un peu à l'image de King Kong dans un quartier de New-York, mais le film reste dans l'ensemble très sinistre et pessimiste. Mais malgré cette dimension intéressante, je dois dire que je n'ai pas accroché tout au long du film. Je trouve en effet que ce dernier possède quelques fois des scènes qui trainent en longueur, ce qui un peu dommage. En revanche, en ce qui concerne les effets spéciaux, évidemment on repère bien les maquettes mais ils restent très bons, surtout pour l'époque !
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