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    Godzilla
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    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2024
    « Godzilla » (« Gojira ») est un petit bijou classique du cinéma, marquant le début d'une longue série de films de science-fiction et de monstres de Toho Studios. Le film illustre le Japon plongé dans la panique après la destruction de plusieurs navires, menant à une enquête sur l'île d'Odo où apparaît la créature mythique Gojira. Ce film dramatique mêle habilement l'horreur et le suspense avec tous les éléments classiques des films de monstres : un monstre crachant du feu, des bâtiments qui s'effondrent, et un chaos urbain. Ce qui me frappe particulièrement, c'est la manière dont l'intrigue intègre un triangle amoureux, ajoutant une profondeur émotionnelle à l'histoire. Les performances des acteurs, notamment Takeshi Shimura, Akira Takarada, Momoko Kochi et Akihiko Hirata, ainsi que la représentation réaliste de Godzilla par Haruo Nakajima, Katsumi Tezuka et Ryosaku Takasugi, sont remarquables. Le film, réalisé par Ishiro Honda avec la superbe musique d'Akira Ifukube, aborde intelligemment les conséquences graves des essais de bombes atomiques, offrant un message pertinent et créatif sur les origines de Godzilla. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Shawn777
    Shawn777

    486 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2021
    Après "King Kong", je découvre un autre monstre emblématique du cinéma avec ce premier "Godzilla", réalisé par Ishirō Honda et sorti en 1954. Premier d'une très longue saga (plus de trente films !), ce film nous raconte l'histoire d'un monstre du jurassique qui est remonté à la surface suite à une bombe nucléaire. Nous sommes dans les années cinquante et il est alors difficile de ne pas y voir l'analogie aux deux grands traumatismes du Japon qu'ont été Hiroshima et Nagasaki. Cette métaphore est intéressante car, par rapport aux blockbusters américains de l'époque qui sont alors de vrais spectacles au sens propre du terme, ce film, tout en gardant cette dimension de spectacle, nous donne également un aspect plutôt sombre et très sérieux, notamment au travers de scènes comme les décombres de la ville ou les personnages se trouvant regroupés dans un grand hôpital, comme lors d'une évacuation quoi. Nous pouvons également noter certains dialogues qui font directement référence à ces évènements. Nous avons malgré tout des scènes de pur spectacle, notamment lorsque le monstre détruit la ville, un peu à l'image de King Kong dans un quartier de New-York, mais le film reste dans l'ensemble très sinistre et pessimiste. Mais malgré cette dimension intéressante, je dois dire que je n'ai pas accroché tout au long du film. Je trouve en effet que ce dernier possède quelques fois des scènes qui trainent en longueur, ce qui un peu dommage. En revanche, en ce qui concerne les effets spéciaux, évidemment on repère bien les maquettes mais ils restent très bons, surtout pour l'époque !
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    76 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2021
    Une amusante dénonciation des dérives humaines (principalement les essais nucléaires) et leurs conséquences.
    SPRINK X2004
    SPRINK X2004

    25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Certains pensent que ce n'est qu'un gros monstre qui débarque et ravage tokyo mais non !!
    spoiler: Le monstre incarne une peur immense et quand il débarque certains s'émerveillent devant sa rareté tandis que d'autres assistent au diable incarné. Arrivant tard il piétine bien la ville de Tokyo sans pitié littéralement en ruines et il ne reste qu'après pratiquement des cendres . Il y a des réfférences de dingue à la bombe d'Iroshima. La fin "les 30 dernières minutes" et le sacrifice [spoiler]du professeur Serisawa avec le destructeur d'oxigène
    est simplement émouvant à voir. Et certe Godzilla est vaincu mais il y a eu des milliers de victimes et les hommes aussi sur d'eux soit-ils finiront par créer d'autres monstes.
    Un chef d'œuvre et toujours splendide après 66 ans d'existence !! Il n'est encore aujourd'hui égalé par aucuns films la franchise en plus d'avoir lancé un nouveau genre encore présent de nos jours. Le Kayju Ega ou Films de monstres géants.
    Roub E.
    Roub E.

    775 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2020
    La première apparition de Godzilla sur grand écran m’a fait passer un bien meilleur moment que ce que j’avais pu imaginer pendant des années. Je ne suis pas franchement un grand amateur de Kaiju, mais le roi des monstres est pour le coup un peu à part. Né du traumatisme nucléaire japonais ce Godzilla originel montre une population encore blessée dans sa chaire et son esprit qui voit débarquer un dinosaure que les différentes explosions nucléaires ont ramenées à la surface de la terre. Et il n’est pas content !!! On assiste alors à une succession de scènes de destruction de maquette par un acteur sous un costume de mousse. Kitch me diriez vous? Oui mais ce Godzilla a le charme de l’œuvre artisanale, ces fameuses maquettes sont soignées et même si évidemment on voit les différents trucages, le film a un aspect plus palpable, plus réel que ce que l’on peut voir de nos jours. Le film n’est pas qu’une succession de destruction, il montre la réaction d’une population qui voit un cataclysme s’abattre sous ses yeux. Il s’interroge aussi sur la science et ce que l’on en fait. Le scientifique qui découvre comment terrasser Godzilla ne veut pas utiliser sa découverte de peur que celle ci ne soit utilisée à mauvais escient par la suite. C’est donc un film qui se voit avec un œil différent aujourd’hui mais qui garde une force certaine a l’image du King Kong de Shoedsack et Cooper.
    selenie
    selenie

    5 580 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Godzilla n'est que l'évolution logique de la mode des films fantastiques lancés par Hollywood, notamment avec la re-sortie triomphale en 1952 du non moins célèbre "King King" (1933) mais surtout les japonais se sont inspiré du film américain "Le Monstre des Temps Perdus" (1953) où un dinosaure est tiré de son sommeil par des tirs nucléaires avant d'être abattu par les militaires dans la ville de New-York... Evidemment Godzilla est en fait un homme portant un costume de 91kg avec des effets spéciaux sans commune mesure avec aujourd'hui, et même qui reste pas plus impressionnant que le "King Kong" (1933) mais le cri du monstre est saisissant, l'atmosphère parfaitement adéquate entre peur et paranoïa. Et surtout le contexte géo-politique et historique replace le film dans une dimension inédite qui ne peut laisser indifférent.
    Site : Selenie
    R1979T
    R1979T

    26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Un pilier du cinéma ! Tout simplement ! Riche en métaphores et sous entendues qui dénoncent l'usage du nucléaire et l'égoïsme de l'homme à se croire continuellement supérieur en tout !
    Cinememories
    Cinememories

    447 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2022
    Côtoyer Akira Kurosawa a du bon, même si ce n’est que pour un petit rôle ou pour des collaborations mineures. Dans « Chien enragé », Ishirô Honda prenait déjà position dans le rôle d’un méchant. C’est alors à son tour d’en créer un à son image ou presque. Le cinéma japonais connaît un essor certain avec des artistes qui composent avec le lyrisme de la culture locale. Honda explore donc une des cicatrices du pays, une qui marque un profond traumatisme dans les esprits. La période d’après-guerre résonne comme une allégorie pour le Japon et ses citoyens qui ont donné corps et âme pour la paix. Mais elle s’avère impossible à considérer dès lors que la guerre est en marche, tout comme le monstre qu’ils ont réveillé par mégarde.

    On y discerne une influence quasi-directe à « Le Monde Perdu » d’Harry O. Hoyt, mais avec une empreinte patrimoniale, car on le rappelle encore, c’est la guerre qui a forgé la légende ou le mythe qui guette les côtes japonaises. L’apparition du monstre gargantuesque fait office de métaphore, car elle rappelle la super arme américaine, qui a eu raison d’Hiroshima et Nagasaki. Le réalisateur l’assimile donc à une catastrophe, à la fois humaine et naturelle, car cette créature campe également sur des fondements écologiques. La crainte d’une troisième guerre mondiale est dans les pensées d’Honda, comme du monde entier, car les essais nucléaires se multiplient dans le pacifique. Godzilla est donc un rappel à l’ordre pour une population qui vivait paisiblement, jusqu’à ce qu’il s’avance vers Tokyo. Il brise la routine d’un Japon passive, observateur, mais victime de son impuissance face à l’envahisseur.

    Le reptile radioactif rase donc tout sur son passage. On distingue alors deux types d’échelles. À taille humaine, on se soucie du bien-être commun, lorsque la politique ou la science n’intervient pas. On rappelle alors les nombreuses procédures, voire habitude d’un peuple qui doit se rendre à des abris ou encore la foule en panique et les enfants en pleurs. Ce mal ne peut donc être comprimé par le mal lui-même. Afin de l’empêcher de se « reproduire », il est nécessaire d’avoir recours à une arme, cette fois-ci dans les mains des Japonais au bord du gouffre. Mais cela résoudra-t-il tous les problèmes majeurs ? Cette question est nuancée entre les partis environnementaux, militarisés et pacifistes, ce qui rendra le long-métrage très poétique sur le plan moral et émotionnel.

    « Godzilla » d’Honda est donc une performance technique, notamment dans l’incrustation des séquences catastrophe, mettant en avant le suit-motion. De plus, ce film aborde avec sérieux les thèmes de la catastrophe naturelle et du sacrifice. La science ne sera que l’arbitre au milieu de ce tourbillon de rage, qui laissera bien ses empreintes sur des terres nostalgiques. Entre effet documentaire et registre fantastique, l’œuvre a su s’approprier les caractéristiques d’un épisode horrifique, d’où son succès, aux dépens de la culture japonaise qui a tant souffert pour renaître et purifier son identité.
    Chris46
    Chris46

    474 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2019
    " Godzilla " film mythique de Ishiro Honda .

    L’histoire se déroule en 1954 au Japon . Des bateaux disparaissent mystérieusement au large des côtes japonaises . Alertées les autorités dépêchent une expédition scientifique qui recueille les témoignages de plusieurs pêcheurs terrorisés . Tous assurent avoir vu un monstre remonté du fond des mers . Le monstre en question s’avère être un dinosaure réveillé par des explosions atomiques et qui a été transformé à une espèce de monstre mutant radioactif capable de lancer du feu nucléaire avec sa bouche . Le monstre marche sur la ville de Tokyo menaçant de tout détruire sur son passage . Les autorités vont alors tenter d’intervenir pour sauver les habitants et détruire le monstre ...

    " Godzilla " est un film mythique japonais sortit en 1954 mis en scène par le réalisateur Ishiro Honda . Après " King Kong " en 1933 qui avait véritablement lancer le genre du film de monstre les japonais ont décidés de ne pas rester en reste et de créer eux aussi leurs propre film de monstre ce qu’il feront donc en 1954 avec ce " Godzilla " en lançant un monstre tout aussi mythique que le célèbre " King Kong " qui révolutionnera le genre du film de monstre et lancera véritablement le genre du film catastrophe par la même occasion . Le succès du film poussera les japonais à lancer plus d’une trentaine de versions différentes avec le monstre Godzilla faisant du monstre Godzilla un véritable mythe ancrer dans leurs culture . Les américains iront même jusqu’à lancer plusieurs versions américaines de " Godzilla " en 1998 ou encore en 2014 sous la houlette des réalisateurs Roland Emmerich ou Gareth Edwards . L’histoire de ce " Godzilla " est vraiment prenante avec donc un dinosaure qui va être réveillé par des armes atomiques qui vont le transformer en un mutant radioactif qui va se rendre jusqu’à Tokyo avec les autorités qui vont tenter de l’arrêter pour l’empêcher de tout détruire et sa va être explosif donnant lieu à pas mal de tension , de suspense et de séquences spectaculaires

    spoiler: ( Godzilla qui détruit toute la ville de Tokyo en détruisant et cramant les immeubles , les ponts , les lignes à haute tension etc ... avec les autorités qui tentent de l’arrêter avec des chars d’assaut ou des avions )

    . Le monstre Godzilla est originale deja par sa taille démesuré mais aussi par sa capacité de lancer du feu nucléaire avec la bouche lui permettant de tout cramer sur son passage . Les trucages qui donnent vie à Godzilla sont très réussit pour l’époque et même si ils ont vieillit aujourd’hui et paraissent désuet ils passent encore bien . Ils ont eu la bonne idée de filmé le monstre d’un peu loin ce qui fait qu’on ne distingue qu’une grosse forme menaçante et donc on ne voit pas vraiment le trucage mis à part sur quelques plans ou il est filmé de près et où c’est très flagrant nottament quand il ouvre la bouche . Les séquences de destruction sont très bien mis en scène par le réalisateur et même si on ressent par moment le poid des années ils sont encore bien spectaculaires et ont encore de la gueule même plus de 65 ans plus tard . Le film a en tout cas un charme désuet très agréable . En se remettant dans le contexte de son époque le film devait vraiment être impressionnant pour les spectateurs de l’époque qui n’avait jamais vraiment vu ce genre de film . Le réalisateur a donner à son film une superbe ambiance nottament quand Godzilla arrive à Tokyo la nuit pour tout détruire . Il a instaurer une superbe ambiance nocturne

    spoiler: avec toute la ville en feu et les immeubles totalement détruit


    . On est vraiment pris dans cette ambiance nocturne sombre de destruction et de mort . En plus d’être un bon divertissement " Godzilla " a également du fond en essayant de faire passer un message contre les armes atomiques au travers le personnage de Godzilla qui est la conséquence de tout les essai nucléaire des hommes qui va se retourner donc contre l’humanité . Avec le personnage de Godzilla on sent qu’ils veulent vraiment montrer la dangerosité des armes nucléaires . On ressent encore le traumatisme des japonais avec les bombardements atomiques sur les villes de Hiroshima et Nagasaki pendant la seconde guerre mondiale qui ont eu lieu moins de 10 ans plus tôt et on sent qu’ils ont vraiment envie de faire passer un message pour éviter de revivre un telle traumatisme . Surtout qu’a cette époque ( en 1954 date ou à été tourner le film ) on est au début de la guerre froide et il y avait pas mal de peur et d’appréhension dans l’esprit de beaucoup que cette guerre froide finissent par tourner en une guerre nucléaire . Et on comprend donc la volonté des japonais de ne pas vouloir revivre un autre Hiroshima .

    Pour résumer " Godzilla " est un film mythique du cinéma japonais bien divertissant qui a totalement révolutionné le genre du film de monstre / film catastrophe à son époque et qui a fait découvrir au monde entier un nouveau personnage mythique du cinéma le célèbre Godzilla .
    Ron Burgundy
    Ron Burgundy

    15 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2019
    Ah la la le premier Godzilla qui sera suivi par la suite d’une trentaine de films différents avec cette même créature. Godzilla est l’un des pionniers des films de monstres-catastrophes avec King Kong. Ce Godzilla a je trouve pas si mal vieilli que ça, on se dit bien que c’est du trucage mais on peut tout de même arriver à y croire. Godzilla est une métaphore de la bombe nucléaire qui a traumatisé le Japon en 1945, c’est qui a été un peu oublié avec le temps. Le film a quand même pour défaut d’avoir quelques acteurs peu convaincants et convaincus. Etrangement pour une fois dans un film c’est le son qui m’a le plus convaincu.
    Je vous le conseille vivement
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2018
    Avant de commencer cette critique, je tiens à m'excuser de l'absence de critique ce mois-ci. Boulot oblige. Je suis toujours impressionné par le savoir-faire nippon en matière de kaiju eiga littéralement "film de monstre". Certes, les précurseurs sont les américains avec King-Kong mais indéniablement les japonnais ne doivent pas rougir de leur création dont Godzilla en est la pierre angulaire. Ishiro Honda est un artisan passionné et passionnant : né en 1911, il a connu de plein fouet les ravages de la 2nd guerre mondiale et des effets considérables sur la péninsule nippone que ce soit au niveau matériel (les bombes nucléaires de Nagasaki et Hiroshima) ou psychologique (comment soigner le traumatisme des bombes H sur les populations?). Godzilla est plus qu'un film de monstre, c'est une oeuvre qui raconte les épreuves de cette population qui vit constamment dans une menace qui reste invisible. Or, cette invisibilité est permanente pendant les 30 premières minutes : le monstre est omniprésent sans être présent : on l'entend, on le déduit mais on ne le voit jamais jusqu'au final haletant du combat entre l'homme et la nature. Justement, les effets spéciaux et le détail de certaines maquettes sont éblouissantes de réalisme (si on excepte quelques grossiers plans notamment les hélicoptères ou bien les pylônes électriques). Le film date de 1954 et a pourtant bien vieilli. Malheureusement, il reste pleinement dans l'actualité même si les relations entre la Corée du Nord et le Japon semblent se réchauffer. Malgré tout, le film souffre de nombreux défauts : le casting est loin d'être excellent et passe finalement au second plan par rapport à l'urgence et à la venue de la bête. Bref, l'attachement des personnages est inexistant. En revanche, plusieurs plans du film sont d'une beauté presque hypnotique et assez rare dans ce genre "catastrophe" : le chant des écolières - seul moment patriotique de l'oeuvre - est sublime. Je vous conseille d'ailleurs à le voir en VO. Plus plaisant qu'en VF. Finalement, Godzilla est un oeuvre sympathique - ouvrant une ère fondateur pour le cinéma asiatique - et à l'aura sacré, modèle pour ses successeurs. A voir.
    Mad R.
    Mad R.

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    J'ai adoré !!! Le film a vieillit bien sur, j'ai même eu à plusieurs moment un sourire de côté à cause des immeubles en cartons ou encore le costume de Godzilla qui se plie à plusieurs moment, mais il faut se dire que c'est un vieux film et qu'il faut le voir pour son époque ! Bon, le film a quand même des défauts, et je ne parle pas des moyens techniques en carton-patte mais des acteurs qui nous donne parfois l'impression de ne rien connaitre de leur rôle, mais sinon, c'est un très bon film !
    Shephard69
    Shephard69

    292 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2017
    Malgré des effets spéciaux qui ont terriblement vieilli et qui font un penser aux créatures de Ray Harryhausen, cette toute première apparition de Godzilla, le monstre géant le plus célèbre de l'histoire du cinéma permet un plaidoyer appuyé et non dissimulé contre la bombe atomique, sonnant comme un écho du traumatisme vécu par les Japonais neuf ans après les deux explosions sur Hiroshima et Nagasaki. D'un point de vue artistique, un film qui a pris un énorme coup de vieux, une mise en scène minimaliste mais qui réussit tout de même à montrer à l'écran le lézard plus longtemps que dans la version de 2014 de Gareth Edwards.
    Housecoat
    Housecoat

    103 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2017
    C'est en 1954 que Ishirô Honda réalisera un film dont le personnage principal sera retenu dans la culture populaire jusqu'à aujourd'hui: Godzilla. Même pas une dizaine d'années après les bombardements nucléaires qu'à subit le Japon, Godzilla possède de forts relents de la crainte de ce fléau qui ne peut provoquer que la désolation. La créature personnifie la phobie de ce traumatisme, engendrant des destructions purement arbitraires sans épargner personnes comme un châtiment divin, un retour de bâton de la nature envers la civilisation (elle-même nommée à partir d'un vieux folklore). La peur du monstre conduit irrémédiablement l'humanité à se défendre que par les mêmes moyens, en franchissant les limites déjà piétinées (l'arme pour combattre Godzilla est potentiellement plus terrible que lui). Défaut assez notable, Ishirô Honda est plus technicien que dramaturge, les personnages mettent du temps à êtres bien définis pour un résultat peu mémorable servis par une prestation pas toujours raccords avec l'émotion attendue, on retiendra bien plus Takashi Shimura qui délivre explicitement les thématiques du film avec justesse et recul ainsi que les scènes nous délivrant frontalement les conséquences des destructions de la créature suffisamment bien dirigés pour tirer l'émotion voulue. Bien qu'un peu vieillit, c'est précisément ce Godzilla qui mérite d'être revu tant il fut la base la plus parlante de son propos d'origine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    La marche de Godzilla sur un Tokyo en flamme est une vision qui marquera longtemps les esprits. Autant serie-B japonaise d'époque que puissante allégorie, le cultissime Gojira d'Ishiro Honda mérite amplement la place qu'il occupe au panthéon du 7e art, tant pour l’empreinte qu'il y a laissé en engendrant le genre du Kaiju Eiga, que pour ce qu'il représente aux yeux de la culture populaire japonaise. Certes, de nos jours, les effets spéciaux paraissent davantage ridicule que réaliste. Certes, les acteurs font preuve d'une performance quelque peu douteuse. Et certes, le scénario ne se résume au premier abord qu'à un monstre réduisant des villes et villages en cendres, néanmoins, là réside justement tous son charme, cela allié à l'incroyable message soutenu par la véritable métaphore que représente l'entité Gojira. En effet, lors de sa sortie, Godzilla évolue dans des salles remplies d'un public marqué par les plaies du traumatisme d’Hiroshima et Nagasaki encore béantes. Qui plus est, la guerre froide s’engageant entre les deux blocs sur fond de supériorité stratégique nucléaire provoque une menace constante sur le globe dans les années 50. Dans le film de Honda, Godzilla envoie un message fort puisqu’il incarne cette grande peur. Alors réveillé par des essais de bombes H américaines dans le Pacifique, Gojira symbolise avant tout une nature destructrice et vengeresse qui se retourne contre l’Homme, origine d'une arme si puissante qu'elle sera vouée à ne pas être utilisée. De ce fait, le film adopte un aspect des plus sombre et sérieux, ceci afin d'atteindre au mieux la conscience de ses spectateurs. Godzilla s’affirme donc comme un, si ce n'est LE, grand classique du Kaiju Eiga. D'une part, agréable film catastrophe du ressort de la série-b, d'autre part, œuvre au message dénonciateur d'une des plus grandes aberrations qu'aura alors engendré le genre humain, contribuant par la même occasion à fonder la légende du Roi des monstres, indissociable de la culture populaire japonaise.
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