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    Fenêtre sur cour
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    AMCHI
    AMCHI

    5 183 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2017
    J'ai eu la chance de découvrir le cinéma de Hitchcock très jeune et il est devenu l'un des mes cinéastes préférés, en revoyant ses films c'est souvent avec plaisir mais dans le cas de Fenêtre sur cour cette nouvelle vision est plutôt une déception. Je trouve que l'habituel suspense inquiétant de Hitchcock ne fonctionne pas pleinement ici, l'intrigue est astucieuse mais le film comporte des petites longueurs qui font que plusieurs passages du film m'ont un peu ennuyé ; le couple Stewart/Kelly est élégant et fonctionne à merveille, la musique est jolie (moins belle que celle de Herrmann) et c'est surtout la façon de filmer tout cela qui est l'originalité de Fenêtre sur cour. Pourtant la sauce n'a pas pris dans ce nouveau visionnage même le décor en studio (assez charmant) m'a gêné.
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Réalisation ingénieuse, acteurs au sommet de leur charme (Stewart et Kelly), mise en scène géniale, montée progressive de la tension dû au voyeurisme de Jeffries (qui cotoît le notre, oeil de spectateur), superbe photographie font de Rear Window un chef d'oeuvre d'Hitchcock.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Le maître du suspense nous amène cette fois dans la cour d'un quartier résidentiel sur Greenwich Village à New-York ou plutôt dans les studios de Paramount à Los Angeles avec ce décor spécialement conçu pour le film.
    L'intrigue principale est centrée sur un reporter perclus dans un fauteuil roulant après s'être cassé la jambe dans l'exercice de ses fonctions, pour tuer l'ennui et assouvir son fantasme du voyeurisme il observe ses voisins et leurs habitudes bien ancrées à travers sa fenêtre.
    Il y a tout d'abord "Miss solitaire" qui est en proie à un sentiment de déréliction sentimentale et est obligée de simuler un repas galant pour se sentir vivante et désirée ne serait-ce qu'un instant, il y a aussi ce jeune couple marié qui emménage dans leur nouvel appartement avec des étoiles pleins les yeux, ce vieux couple original qui a un chien et qui dort à la belle étoile sur leur balcon, cette jolie danseuse d'en face qui trémousse son corps au grand plaisir de Jeff et qui cumule les conquêtes en pagaille, ce compositeur de talent qui semble également souffrir de solitude lorsqu'il revient alcoolisé d'une soirée ... Puis il y a ce couple étrange, une jolie femme alitée qui criaille sans cesse sur son mari à longueur de temps jusqu'à ce soir ou notre héros observe les allers-venus nocturnes de son suspicieux voisin qui trimbale une valise. Les conjectures vont se faire de plus en éloquentes au fur et à mesure de ses découvertes.
    C'est dans ce micmac que Hitchcock, qui nous fait son petit caméo habituel, invite le spectateur à suivre le déroulement de l'histoire.
    La trame et l'intrigue comme souvent avec lui aux commandes n'a rien de complexe, inutile de se triturer le cerveau pour dénicher le tueur on le devine rapidement, mais c'est dans la réalisation avec des acteurs brillants, une photographie au top et une idée simple mais originale qu'il arrive à séduire une fois de plus.
    La vue subjective imposée par le réalisateur renforce fortement l'aspect voyeurisTe du film, se balader d'appartement en appartement avec des plans en plongée et contre-plongée m'a également plu car ça renforce l'immersion.
    Autre point positif en total opposé d'un "Psychose" ou la musique stridente est vraiment le moteur du film, la, elle est mis en lumière de manière finaude et subtilement via le compositeur de l'appartement d'en face qui dicte le film au son du piano, je trouve le concept génial, même si évidemment le rendu sonore ne sera pas aussi mythique que "Psychose" et j'aurais préféré un peu plus de tension avec des compositions plus inquiétantes.
    Le seul gros point négatif que je trouve à ce film, et de manière générale aux films d'Hitchcock, c'est la façon dont il effectue les mises en scène des rixes, on a toujours beaucoup de mal à croire et dans ce film elle est parachevée par le défenestration ridicule de Jeff avec des CGI dégueulasses, sachant que les effets spéciaux n'étaient pas au point à l'époque il aurait du trouver un autre stratagème sans avoir à faire aux CGI pour renforcer la crédibilité de cette scène, c'est son seul gros point faible en tant que Real'.
    Ce qui ne m'a cependant pas empêché d'avoir passé un agréable moment et d’exécrer encore un peu plus ces foutus vis-à-vis.
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Attention, cette critique dévoile des éléments importants du film : "Fenêtre sur cour" est bien sûr un grand film sur le voyeurisme et les questions que le thème comporte – peut-on se mêler de la vie des gens, même si c'est pour leur bien ? Quelles sont les répercussions morales du voyeurisme ? Ce que l'on voit est-il forcément le miroir de notre vie ? – et sur le plan purement formel un travail minutieux et fascinant sur le champ-contrechamp. Il y a d'un côté celui qui regarde, Jeffries, un photographe interprété par le génial James Stewart, parfait en ce qu'il transmet une gamme d'émotions variées, à la hauteur de l'étrangeté de ce qu'il voit en face de son appartement, soit un homme aux agissements problématiques qui aurait assassiné sa femme. Tout le film tient sur cette question d'un même regard et de son contrôle jusqu'au moment où cette obsession maladive et dangereuse est démasquée dans une scène immense : tandis que Lisa, la petite amie de Jeffries, se trouve avec la police chez Thorwald, elle montre discrètement une bague – potentiel indice décisif – à Jeffries qui surveille l'action grâce à ses jumelles. Mais le geste de Lisa est perçu par Thorwald, qui regarde alors pour la première fois l'endroit où vit celui qui l'espionne : le champ-contrechamp ne se conçoit alors plus comme un moyen formel destiné à établir une relation voyant/vu mais fusionne les deux faces antithétiques d'une même nature – le regard – dans le but de précipiter le suspense. Du moment que Thorwald ignore qu'il est observé, le film s'emploie avec brio à décrire une suite de mouvements et de déductions; quand il sait qu'il est espionné, c'est un même enjeu qui est partagé et la résolution peut alors s'enclencher. Peu importe si les toutes dernières minutes de "Fenêtre sur cour" ne sont pas les plus réussies, une légère déception causée par quelques tentatives formelles peu opérantes, tant Hitchcock aura prouvé à quel point il sait anticiper toutes les réactions du spectateur et, par le biais de légers revirements de situations, comment il exerce une manipulation absolument jubilatoire. Mis en scène avec précision et exigence, "Fenêtre sur cour" est donc un formidable divertissement qui mêle avec maestria la peur et le jeu, le premier degré et l'ironie.
    yannick R.
    yannick R.

    97 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2011
    Un classique des polars, à raison puisqu'Alfred Hitchcock nous développe une intrigue implacable et prenante. Le scénario est bien ficelé, les acteurs sont parfaits.
    Laurent H
    Laurent H

    38 abonnés 1 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Exceptionnel, le maitre c'est faire de film et l'histoire ne perd pas une ride.
    NeoLain
    NeoLain

    4 392 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 février 2008
    Sur un scénario tiré d'un roman de Cornell Woolrich (alias William Irish). Réflexion voyeuriste sur l'amour et le cinéma. Comme le note François Truffaut dans son célèbre receuil d'entretiens, tous les voisins qu'observe James Stewart ont pour point commun l'amour : couple qui se dispute, jeunes mariés qui passent leurs journées au lit, ménage sans enfant qui a reporté son amour sur un chien, danseuse qui s'exhibe et que les hommes désirent... Le tout renvoie James Stewart, immobilisé à la suite d'une fracture de la jambe, à son problème : épousera-t-il ou non Grace Kelly, qui ne demande que ça, mais qu'il craint. Sa position d'observateur immobile d'un crime est bien celle du cinéphile : en multipliant les cadres - rectangulaires (comme les fenêtres), ronds (comme les jumelles ou objectifs photographiques) -, la mise en scène construit une série de mise en abyme. Le voyeurisme - et l'impuissance qu'il suggère - constitue un exutoire fantasmatique du désir. Sous le polar, d'une maîtrise absolue, se cache une fois de plus les obséssions psychanalytiques de Hitchcock aux prises avec sa libido.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    Encore un très bon cru du maître quoiqu’un ton en dessous de Vertigo à cause d’un scénario un peu trop répétitif situé exclusivement dans un lieu clos. Après « la corde », Hitchcock aime enfermer Stewart dans des espaces clos. Ici il observe les habitants de son immeuble comme on observe des insectes au microscope. A travers les yeux de Stewart on assiste à la banalité des destins et à la médiocrité des existences. Le héros qui a la chance d’avoir Grace Kelly pour fiancée se montre à plusieurs reprises odieux n’hésitant pas à envoyer sa dulcinée risquer sa vie pour ce qui n’est encore qu’un fantasme de reporter privé de mouvements.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2007
    Sur le concept d’un film à suspens en huis clos, Alfred Hitchcock arrive à poser la question du voyeurisme tout en faisant un brillant film palpitant. «Rear Window» (USA, 1955) pourrait être une œuvre perdue dans la filmographie prolixe d’Hitchcock or son défi de scénographie, sa simplicité spatiale servant un récit attrayant confère à l’œuvre sa singularité et son engouement. Un photographe handicapé d’une jambe dans le plâtre n’a pour activité que d’observer ses voisins au travers de sa fenêtre. James Stewart, le héros, est le spectateur qui examine l’action voisine au travers du cadre. Intéressante mise en abyme d’Hitchcock qui confond son héros avec l’auditoire, prouvant sa prédilection pour l’immersion totale de son spectateur au sein de ses films. A travers le regard de James Stewart, le voisinage se dévoile, se familiarisant avec nous. Hitchcock réussit à créer une sympathique communauté qui évolue et réagit sous nos yeux, chacun des protagonistes possédant son agréable caractère. Le cinéaste anime du film choral avant même la création du genre. Le couple Stewart/Grace Kelly forme un duo idyllique à l’écran auquel nous nous passionnons, pour eux et pour l’enquête qu’il mène. La façon dont l’enquête est faite, au détriment de ceux observé, par un voyeurisme banalisé, transfigure parfaitement l’amour d’Hitchcock pour le cinéma et pour son essence perverse. Car si le voyeurisme perpétuel du film est à un instant remis en cause, ce n’est que brièvement. Hitchcock initie avec malice son spectateur à l’intrusion privé et joue de l’insipide du voyeurisme pour bâtir un suspens dans l’enceinte d’un immeuble. Si le film est construit sur des plans géniaux d’une maîtrise architecturale exemplaire, le manque de surprise final laisse sur notre fin. Hitchcock, cinéaste maître, réussit un exercice de style somptueux mais qui manque d’originalité narrativement. C’est peut-être l’académisme de son schéma actanciel qui éreinte la maestria de «Rear Window».
    zhurricane
    zhurricane

    72 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2010
    Grand film d'Alfred Hitchcock,où le spectateur est pris comme un voyeur. James Stewart est excellent.
    SuperMadara
    SuperMadara

    76 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2012
    Une comédie policière très réussie grâce au rôle donné au spectateur , un casting qui sonne juste et une mise en scène d'ambiance . Malgré son côté prévisible , le scénario est un huis-clos qui raconte la découverte d'un photographe cloué sur un fauteuil a cause d'une jambe dans le plâtre qui , par voyeurisme , va comprendre qu'un de ses voisins n'a pas les mains très propres , une intrigue très classique mais qui , avec de l'humour et des personnages représentatifs , devient vite passionnante en offrant une place de choix dans le fauteuil de James Stewart au spectateur . Acteur fétiche d'Hitchcock , James Stewart arrive a jouer sur ses expressions et sur son immobilisme pour rendre son personnage de voyeur plus attachant et amusant , et comme un ange , la gracieuse et royale Grace Kelly fait tourner la tête de Stewart mais aussi celle du spectateur . Maitre incontesté du polar noir , Alfred Hitchcock fait de ce quartier fermé un espace de huis-clos absolu , mais sa mise en scène est aussi chaude et légère , une légèreté qui contraste avec le côté polar , et ce contraste est très agréable a l'écran .
    Un très bon polar , aussi léger qu'intriguant et qui implique autant le spectateur que les acteurs .
    asmenez
    asmenez

    48 abonnés 234 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2009
    magnifique film à suspense pas besoin d'helicoptère pour faire un chef d'oeuvre quoi!!
    WalterDiBobyLapointe
    WalterDiBobyLapointe

    31 abonnés 346 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2013
    Un film à ne surtout pas dissocier de sa réflexion sur le voyeurisme et l'allégorie sur le cinéma et son spectateur, c'est bien ce qui en fait toute sa profondeur et donne à "Fenêtre sur cour" l'ampleur qu'il peine à trouver dans les rebondissements, ce que l'on peut regretter, le tout étant cousu de fil blanc. En effet, le scénario (simple comme à son habitude) n'est pas entièrement soutenu par le suspense que l'on devrait retrouver dans un Hitchcock. Mais la maîtrise est là, techniquement parfaite, accompagné d'acteurs (Stewart - Kelly) d'une incroyable aisance pour des rôles pas évidents. Les dialogues, quant-à eux, apportent encore matière à cette réflexion inépuisable entre la relation homme-femme (avec le point de vue bien particulier du réalisateur) et ce débat sur le spectateur-voyeur, la transposition dans un film de ce qu'est le cinéma, ou comment le concevoir. Qu'on le veuille ou non, "Fenêtre sur cour" reste un des grands classiques du maître du suspense.
    Akamaru
    Akamaru

    2 850 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2009
    Un classique immortel de Alfred Hitchcock."Fenêtre sur cour" était d'une incroyable modernité en 1954,et il l'est encore aujourd'hui.Jeffries,photo-reporter,cloué sur une chaise roulante,se met à espionner ses voisins par la fenêtre.Une activité pour passer le temps qui devient vite une obsession lorsqu'il croit avoir assisté à un meurtre.Imparable,le scénario épingle sans appel le voyeurisme,forme interdite de rentrée dans l'intimité des gens.Mais ici,la fascination l'emporte devant ce microcosme en perpétuel mouvement.Jeffries surveille ses nombreux voisins,ayant tous des histoires de coeur contrariées.Il en oublie la présence charnelle de la magnifique Lisa(Grace Kelly,princière,héroïne hitchcockienne par excellence),qui ne demande qu'à être aimée en retour.Le spectateur est aussi obsédé que peut l'être James Stewart.Encore une fois,Hitchcock malmène le physique vulnérable de Stewart,son acteur fétiche de l'après-guerre.Les dialogues sont particulièrement grivois pour l'époque.Le décor des 32 appartements a été intégralement reconstitué en studio.Un tour de force.Ce huis-clos semble un peu statique de prime abord,mais il représente surtout une impeccable percée dans les fantasmes et vicissitudes humaines,dont les actes se retournent parfois contre eux.Bel ouvrage.
    sword-man
    sword-man

    74 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2011
    Un film étonamament moderne, par son sujet du voyeurisme, jusque dans certains dialogues sur le sujet.
    La mise en scène d'Hitchcock peut paraitre simple, mais diablement efficace, tout comme son montage plus malin qu'il n'y parait. Hitchcock a construit un vrai univers à partir d'une façade d'immeuble, soit pas grand chose. Un véritable tour de force. Quand au suspense, j'ai bien cru que mon coeur allait s'arrêter. Un film mainte fois copié, jamais égalé.
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