Après Smallville, c’est au tour d’Arrow d’émerger. Andrew Kreisberg étend l’univers de DC Comics en axant une série, très prometteuse, sur le célèbre archer vert moderne, nommé « Green Arrow ».
Sans pouvoir mais surentrainé, Oliver Queen (Stephen Amell) endosse le rôle du héros, voire d’anti-héros, à Starling City. Le balancement entre son passé intrigant et son présent valeureux permet une constante transition sur la double évolution de sa personnalité. Ce parallèle est grandement apprécié car laisse à la fois deux intrigues étroitement liées en suspens. De plus, son charisme et son efficacité rend les scènes d’action d’autant plus réalistes que percutantes.
Au sein de son entourage, nous retrouvons les Lance, Dinah « Laurel » (Katie Cassidy), Sara (Caity Lotz) et Quentin (Paul Blackthorne). Ils sont sans doute les plus proches des Queen, et fait l’objet de nombreuses implications quel que soit leur forme parmi la totalité des épisodes. Le rôle du père est classique mais reste cohérent avec le point de vue de la justice, limitée selon l’ennemi. Sara, la sœur de Laurel, dévoile plusieurs faces cachées qui ouvriront des portes sur l’univers du Comics, ne limitant pas son prolongement avec l’extérieur de Starling City. Quant à Laurel, on ne peut s’empêcher de s’opposer à son absolutisme aveuglant et épuisant. Le débordement à son égard est justifié, cependant pas assez pour la rendre crédible.
Pour revenir à sa famille, sa sœur Thea (Willa Holland) et sa mère Moira (Susanna Thompson) sont également omniprésents, bien que l’on s’est tenu d’éclipser leur importance à leur début. Cependant, il faudra attendre la fin de la saison 2, voire le début de la saison 3 pour leur accorder une place majeure.
N’oublions pas le fidèle John Diggle (David Ramsey), bon soldat et bon ami d’Oliver. Ajoutons Felicity Smoak (Emily Bett Rickards) qui puise sa force dans son intelligence et sa maladresse à la fois touchante et amusante. Quant au jeune Roy Harper (Colton Haynes), il illustre parfaitement une jeunesse à la recherche de contrôle et de maturité. Il y parvient peu à peu, semant toutefois plusieurs doutes avant certitude.
C’est un plaisir de retrouver nos héros, mais sans ennemis, on ne peut rien construire. Et pour ne pas tous les citer, les principaux adversaires redondants sont le comte Vertigo, Deadstroke, Deadshot et la fameuse ligue des assassins, dirigée par Ra's al Ghul… On comprend dès lors, le lien étroit entre plusieurs univers, notamment cette de Batman.
Un peu plus tard, The Flash sera introduit, laissant exploser l’exploitation des héros DC par les chaines de diffusion.
Fans incontestés de ces univers, mettez de côté vos déception sur la fidélité des scénarios. Laissez parler la créativité d’un nouveau genre, certes pas toujours idéal et attractif, mais très nostalgique et inattendu. C’est cette partie inventive et de renouvellement qui constitue le principal charme d’Arrow, mêlé entre enquêtes et le fantastique qu’il suggère.