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    Olive Kitteridge
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    Plume231
    Plume231

    3 549 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2014
    Je n'ai pas lu le roman d''Elizabeth Strout donc je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cette mini-série en quatre épisodes d'une durée chacun entre cinquante minutes et une heure. Mais l'excellente Frances McDormand dans le rôle de la protagoniste et une galerie vraiment alléchante de seconds rôles, dont l'immense Bill Murray est loin d'être le moindre, ont fortement aiguisé ma curiosité et mon envie. Et je ne le regrette pas.
    "Olive Kitteridge" n'est pas une série qui caresse le spectateur dans le sens du poil et c'est ça qui l'a rend intéressante. On n'a pas de spectaculaire, on n'a pas de rebondissements puissamment mélodramatiques, en fait on a le droit à ce que la vie est. C'est-à-dire une succession de tragédies intimistes, de secrets, de frustrations. Ce qui ne peut donc que nous parler.
    On n'est pas caressé pas dans le sens du poil aussi parce qu'on n'a pas le droit à des personnages d'un bloc, ceux qu'on doit aimer totalement, ceux qu'on doit détester tout aussi totalement. Ils sont tous complexes, principaux et secondaires. D'ailleurs une petite réserve au passage même s'il faut bien se mettre dans la tête que le but affiché est de suivre quasiment que l'(anti-)héroïne, certains personnages secondaires sont tellement bien croqués quant ils apparaissent qu'on regrette de ne plus les voir du tout ensuite.
    Et en ce qui concerne justement la protagoniste, lors du premier épisode on se demande sérieusement comment on va réussir à avoir de la sympathie et de l'empathie pour un personnage d'une apparence aussi antipathique. Mais on se doute bien que ce n'est qu'une apparence et qu'on va forcément s'y attacher par la suite.
    Du côté de l'interprétation, les seconds rôles (Richard Jenkins, Bill Murray dans un court mais très marquant rôle et Zoe Kazan en particulier !!!) sont tous parfaits. Frances McDormand, elle est carrément magistrale, d'une très grande puissance, elle est totalement son personnage.
    "Olive Kitteridge" est une série à l'intrigue "banale" forte et émouvante qui ne peut pas laisser indifférent.
    septembergirl
    septembergirl

    571 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 mars 2015
    Une minisérie dramatique qui relate sur 30 ans la vie d’un couple vivant dans une petite ville côtière du Maine. Une réalisation divisée en 4 épisodes et produite par Tom Hanks, qui bénéficie d’un casting de premier ordre : Frances McDormand alias Olive Kitteridge, personnage principal acariâtre et dépressif, Richard Jenkis ou encore Bill Murray. La narration est fluide et intelligente, offrant une belle originalité de ton, et la photographie, sobre et soignée, est splendide. L’ensemble, sublimé par une très jolie BO, présente des personnages tout aussi passionnants les uns que les autres et apporte un vrai panel d’émotions. Une série élégante, subtile et émouvante, qui, toute en retenue, dégage sensibilité et délicatesse. Une admirable alliance d’humour et de mélancolie ! A découvrir !
    ericAparis
    ericAparis

    19 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 23 décembre 2014
    La plus belle série que j'ai pu voir cette année 2014. Je dirais même le plus bel objet filmique que j'ai vu, ciné et TV comprise cette année.
    Un personnage de femme à priori détestable et qui ne sait pas aimer ni apporter d'affection aux membres de sa famille mais qui est là dès que les autres ont des problèmes.
    Une femme complexe, qui paie au prix fort son manque d'amour spoiler: (son fils finira par ne plus jamais vouloir la voir)
    .
    On hésite sans cesse entre compassion et détestation de ce personnage d'Olive K, magnifiquement interprété par Frances MC Dormand.
    On n'oubliera pas l'interprétation bouleversante de son époux, joué par Richard Jenkins, épris d'amour fou pour son "horrible" femme, et qui aura un regard transi et amoureux pour elle jusqu'au bout. C'est presque lui le personnage principal de cette mini-série, tellement il est bien écrit et touchant.

    On suit donc une trentaine d'année de la vie de cette femme, aimée mais pas aimante. J'ai rarement vu un maquillage aussi réaliste pour vieillir un acteur. Le personnage d'Olive est aussi crédible dans la quarantaine que dans ses 70 ans.

    Après tout ça, on peut se dire que le sujet est tristoune et que ça la série doit pas être folichonne, mais non, elle est remplie d'humour.
    Les remontrances d'Olive et ses répliques sont très souvent drôles, et les situations assez cocasses. Une des scènes les plus dramatiques du film spoiler: (la prise en otage dans l'hôpital)
    est finalement complètement jubilatoire tant elle est empreinte de drôlerie non dissimulée.

    Et c'est ça qui est incroyable dans cette série : on passe du rire aux larmes constamment sans que ça prévienne.

    Alors je dis merci, merci à ces immenses comédiens, à la mise en scène sublime de Lisa Cholodenko grâce à qui ces 4 heures passent trop vite et qui nous ont rempli le cœur et la tête de moments inoubliables et bouleversants de vérité.

    Profitons d'être en vie pour dire aux gens qu'on aime qu'on les aime :

    Chef-d'oeuvre !
    Zoumir
    Zoumir

    63 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 4 juin 2016
    Rien à redire de cette nouvelle mini-série d'HBO. 4 épisodes pour dépeindre la vie d'Olive Kitteridge, de sa famille et des habitants de ce petit village de la Nouvelle Angleterre. Entre temps qui passe et complexité des relations humaines, entre sourires et amertume, petits bonheurs et grands drames, la série dépeint avec brio une vie, celle d'une femme, d'une mère, d'une institutrice, d'une épouse, d'une grand-mère avec ses fardeaux et ses espoirs, ses douleurs et ses doutes. Frances McDormand est fantastique. Elle incarne parfaitement cette femme froide à l'esprit pourtant si juste. On lui envierait presque cette franchise qui va pourtant la desservir. Personnellement, c'est dans son rôle de mère que le personnage d'Olive m'a le plus touché. La relation qu'elle entretient avec son fils face au temps qui passe, au temps qui n'épargne rien ni personne mais qui ne peut rien face à notre envie de lendemain. Une belle série, touchante et drôle, baignée de personnages attachants et plus vrais que nature grâce à l'interprétation des différents acteurs, Frances McDormand en tête.
    Cine vu
    Cine vu

    126 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 25 juin 2016
    Quand la série se fait subtile

    « Olive Kitteridge » est mon coup de coeur, mon as des séries, un plaisir des yeux et des oreilles. Un scénario dépouillé d’artifice, des personnages morts mais tellement vivants, une écriture libre et intelligente et des dialogues percutants.

    C’est la mort dans l’âme et le sourire au lèvre que je termine le dernier épisode.

    Olive est une femme particulière, elle est d’une franchise déroutante, avec un esprit aiguisé et une agressivité qui dissimule une drôle de fragilité.

    Frances McDormand est époustouflante, un rôle sur mesure pour une comédienne hors norme, ici pas besoin de battement de cils ou de joli maquillage. Olive ne ressemble à rien de plus qu’à elle même, la générosité déguisée en méchanceté, l’amour caché derrière du venin et une sensibilité à fleur de peau travestie en sang froid.

    Son mari Henry Kitteridge n’a que faire de son caractère, il l’aime et la connaît mieux que personne, lui si gentil, si doux et toujours prêt à rendre service, une belle prestation de Richard Jenkins, il est impeccable en Mr Gentil à qui on ne la fait pas…

    Le reste du casting est comme l’écriture : Haut de Gamme. C’est plus qu’une série, c’est un film de 4 heures que l’on aime sans compter tant les personnages et leurs destins nous emportent.

    Chaque portrait construit l’histoire : Jim O’Casey est un prof de math alcoolique et maudit… Denise est une petite souris débordante de naïveté et de bonté, Rachel Coulson est une bipolaire transcendée et Bonnie est une mauvaise langue de vipère… Chacun joue son rôle dans ce petit village étriqué où les secrets circulent comme des virus. Passage loufoque et remarquable de Bill Murray.

    Jane Anderson est une surdouée de l’imaginaire collectif, elle écrit avec finesse, drôlerie et originalité. La série est à voir absolument et à revoir pour ne rien louper.
    Shaigan
    Shaigan

    64 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Je n'ai pas réussi à aller plus loin que le premier épisode. Tous les personnages sont ridicules, bêtes, mal habillés, en un mot : pathétiques. Même leur gentillesse est tournée en dérision. Cette vision méprisante et tellement condescendante que les bobos américains ont de l'Amérique profonde est juste insupportable.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    126 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 27 avril 2015
    La série est le magnifique portrait d'une femme, épouse, mère de famille ni bonne ni mauvaise. Contrairement à son mari plus ouvert et social, elle est rabat-joie et multiplie les répliques cinglantes. Ce qui donne lieu à de très amusants dialogues en ping-pong entre ses interlocuteurs et elle.

    Avec notamment Tom Hanks en producteur exécutif, Olive Kitteridge est une série haut de gamme de HBO dans son écriture et sa réalisation. La scénariste Jane Anderson nous fait partager un quart de siècle de la vie d'une femme avec une touche poétique et mélancolique. Les situations s'enchaînent avec fluidité et simplicité.

    Le plus beau dans cette histoire est le couple qu'Olive forme avec son mari Henry. Malgré le rejet et le dégoût qu'elle semble perpétuellement afficher à son égard, celui-ci continue malgré tout à l'aimer avec tendresse. Cette relation, la réalisatrice Lisa Cholodenko la filme avec sensibilité.

    Olive Kitteridge profite enfin de la présence au casting d'excellents comédiens. En tête, Frances McDormand habite totalement son personnage mais également Richard Jenkins en mari touchant, Peter Mullan en collègue romantique et désabusé et Bill Murray en amusant veuf riche.

    Bref, si vous faites partie de ceux qui prennent plaisir à se plonger dans un roman, Olive Kitteridge est assurément une mini-série à ne pas manquer.
    GyzmoCA
    GyzmoCA

    145 abonnés 1 727 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 26 juin 2016
    Tatie Danielle en mode US, ce téléfilm décrit la vie d un couple ordinaire américain entre suspense et drame. Une réussite du au jeu de son actrice.
    basset lune
    basset lune

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 15 février 2016
    Super !!! Magnifique série, subtile, émotion toute en retenue belle mise en scène ! A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 22 juin 2016
    Une institutrice sévère, froide, rigide et négative peine au fil des années à s'adapter au monde qui change, aux conventions anciennes qui font progressivement place à de nouveaux modes de vie et à sa relation conjugale ratée. Ce caractère désespérant ne laisse que rarement apercevoir ce qui pourrait appartenir au monde secret d'une sensibilité réprimée, peuplée de blessures profondes d'autant plus irrépressibles que cette personnalité implacable n'envisage et n'accepte aucune aide. Son enfermement est total, sa douleur immense. Elle semble fréquemment au bord du suicide, ne pouvant, semble-t-il devoir craquer un jour qu'au bénéfice de ce tragique anéantissement. Ce n'est pas l'histoire qui est intéressante mais l'extraordinaire interprétation de l'actrice Frances McDormand qui excelle, par la qualité de son jeu, à exprimer les pensées les plus secrètes, le non-dit le plus parlant, les souffrances muettes les plus irrémédiables auxquelles la condamne un caractère superbement étudié et décrit. Un thème qui ne plaira pas à tout le monde en dépit d'une réalisation de grande qualité.
    Caine78
    Caine78

    6 147 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    Peut-être qu'au vu de l'excellence du début, on pouvait s'attendre à mieux. C'est un rythme un peu lent, on aurait aimé en savoir plus sur cette drôle d'héroïne, pour le moins à contre-courant de ce que l'on peut voir habituellement. Maintenant, ça reste du HBO et on le ressent très vite : mise en scène classique mais de grande qualité, scénario précis, dialogues l'étant tout autant, non sans une réelle noirceur à de nombreuses reprises : cela a beau avoir une apparence très banale (en gros, un drame familial où chacun tente (plus ou moins) de sauver ce qu'il reste à sauver), c'est assez subtil, complexe, justement parce que nous sommes en partie dans le non-dit, et surtout parce que ce personnage féminin est vraiment hors-norme, quasiment détestable sans que l'on parvienne à la détester... Étrange sentiment, à l'image d'une œuvre assez sensible, donnant la part belle à des seconds rôles là encore souvent nuancés, globalement forts bien interprétés, notamment par Zoe Kazan, John Gallagher, Jr. et Bill Murray). Pas de quoi toutefois voler la vedette au remarquable duo Frances McDormand - Richard Jenkins, le second apportant toute la douceur et l'humanité nécessaire pour permettre un parfait contre-poids à celle qu'il aime. Je suis moins enthousiaste que je n'ai pu l'être après le premier épisode, et ce n'est pas forcément une série sur laquelle il est facile d'écrire des milliers de choses. Mais c'est une série qui se vit, se ressent, nous fait passer par différents sentiments, faite avec beaucoup de talent devant et derrière la caméra : vous savez ce qu'il vous reste à faire.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 17 janvier 2015
    Brassant vingt-cinq années d'une vie en quatre heures, cette mini-série réalisée par Lisa Cholodenko étonne par la pluralité de son approche : à la fois romanesque, cassante comme du verre, pesante, corrosive, elle sonde avec une formidable acuité les tourments d'un personnage retors. Dans le rôle principal, Frances McDormand parvient à trouver la bonne mesure entre antipathie et humanité, laissant en suspens les secrets d'une femme mystérieuse jusqu'à la fin.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 310 abonnés 12 189 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 19 septembre 2023
    Frances McDormand possède des dispositions naturelles pour le drame et se rèvèle une fois encore extrêmement sèrieuse dans le personnage qu'elle incarne! La voilà donc fin prête à endosser cette femme forte, dure et fragile, ne dèlaissant jamais son jardin et ses fleurs, pour les besoins de cette excellente mini-sèrie de HBO plèbiscitèe par le public et la critique à sa sortie! il faut dire que McDormand est exceptionnelle dans le rôle titre et que son partenaire, Richard Jenkins, l'est tout autant! Les meilleurs moments de "Olive Kitteridge" (2014) sont d'ailleurs reliès à ce couple confrontè aux èvènements de la vie! Un autre point positif est à relever : les seconds rôles avec une mention toute particulière pour Zoe Kazan! Le canevas peut sembler banal mais on dècouvre que l'histoire est de plus en plus bouleversante! Et puis la mise en scène est à l'image du propos, tantôt sobre, tantôt intimiste et dèlicate! A dècouvrir sans tarder...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 038 abonnés 4 099 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 21 mai 2024
    Chaque couple est un mystère, une architecture complexe et unique dont les concepteurs eux-mêmes seraient souvent incapables d’expliquer comment elle résiste aux intempéries et à l’usure du temps ou au contraire s’effondre à peine mise sur pied. Union de deux solitudes ? Union fondée autour d’un projet ou d’envies communes ? Chacun s’enrichit-il au contact de l’autre ? Ou inéluctablement le plus fort caractère finit-il par occuper tout l’espace ? Les questions sont infinies autour de cette manière ancestrale presque ontologique qu’a trouvée l’humanité pour tout en prolongeant l’espèce, parvenir à donner un sens à la vie et adoucir l’angoisse de la mort dont elle est tristement la seule espèce à percevoir la réalité. Lisa Cholodenko en adaptant pour HBO « Olive Kitteridge » le roman d’Elizabeth Strout prix Pulitzer en 2009, dans le cadre d’une mini-série de 4 heures, se saisit de la vaste question en suivant le parcours d’Olive Kitteridge (Frances MacDormand) enseignante à la retraite dans une petite ville fictive du Maine à partir du moment où elle semble vouloir en finir avec la vie. Quelques années plus tôt, on la découvre dans sa jolie mais modeste demeure au bord de l’eau où avec son époux Henry (Richard Jenkins) elle élève son fils Christopher (John Gallagher Jr.), alors collégien. Une famille ordinaire et sans histoire de la classe moyenne américaine au sein de laquelle la personnalité volcanique d’Olive donne le la, incapable de s’abandonner au bonheur faute de pouvoir communiquer avec un mari aimant ou avec son entourage proche. Murée dans des problèmes sans aucun doute liés à son enfance, Olive comme beaucoup semble être incapable de faire autre chose que de reproduire des situations douloureuses qui n’ont jamais ou pas suffisamment été formulées. Pas de vices cachés ou d’addictions honteuses qui pourraient venir pimenter le récit et donner une explication toute trouvée. Juste cette souffrance qui comme un caillou dans la chaussure handicape la vie quotidienne de ce couple comme on l’a dit très ordinaire. Henry aime Olive comme elle est, intransigeante, obstinée, distante, quelquefois insupportable mais aussi courageuse, intelligente, malicieuse, droite et profondément humaine derrière sa face austère. On peut se dire qu’Henry aurait sans doute dû offrir plus de résistance aux foucades d’Olive. Mais si Henry n’avait pas été Henry combien de temps auraient-ils tenu tous les deux ? Au-delà de cette tension instaurée par Olive et tolérée par Henry, leur fils Christopher verra lui aussi sa vie d’adulte profondément impactée par la relation de ses parents. N’est-ce pas là notre lot à tous ? Quelques fois il faut le départ ou la mort de l’un des deux pour que l’autre mesure ce qu’il a laissé passer comme le montre la fin de la série un peu ironique et amère voyant Olive désormais veuve et ayant renoncé au suicide se prendre à rêver d’écrire une nouvelle page blanche auprès d’un autre (Bill Murray) passé par le même chemin. La série magnifiquement dirigée par Lisa Cholodenko que France MacDormand connaît pour avoir déjà œuvré sous sa direction douze ans plus tôt dans « Laurel Canyon », tend au spectateur un miroir de nos vies sans pathos ni jamais porter de jugement, proposant juste à chacun de se reconnaître un peu dans Olive, Henry ou Christopher qui ne sont que des humains faisant ce qu’ils peuvent pour avancer sans trop trébucher. Bien sûr la série ne pourrait pas exister sans la présence des deux grands acteurs que sont France MacDormand et Richard Jenkins très bien entourés avec Peter Mullan, Bill Murray, Jesse Plemons, John Gallagher Jr. et Zoé Kazan la petite fille d’Elia Kazan à leurs côtés.
    bouddha5962
    bouddha5962

    57 abonnés 712 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 24 décembre 2019
    Excellente série avec des actrices et acteurs d'exception. Même si ces films sont assez longs, ils font passionnants et les personnages sont attachants.
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