Exclu. Jacques Legros éliminé de Mask Singer, ses proches étaient-ils au courant de sa participation ?
    Sébastien J.
    Sébastien J.
    -Rédacteur
    Sébastien est passionné par les émissions de divertissement : Danse avec les stars, The Voice, Les 12 Coups de midi, rien ne lui échappe. Les histoires d'amour et les clashs de la téléréalité n'ont aussi aucun secret pour lui.

    Éliminé de Mask Singer, Jacques Legros, qui se cachait sous le costume du Hamster, s'est confié en exclusivité à TV Actu. Le journaliste est revenu sur son aventure et sa participation totalement inattendue ! Interview.

    Capture d'écran Mask Singer / TF1

    L'aventure Mask Singer est de retour sur TF1 ! Tous les vendredis soirs, les téléspectateurs peuvent mener l'enquête afin de découvrir qui se cachent sous les costumes. Le 4 avril 2024, plusieurs personnages ont été présentés comme la Perle, le Léopard, le Popcorn, l'Hippopotame, la Geishamouraï ouencore le Hamster. Ce dernier a d'ailleurs quitté le programme, tout comme le Popcorn, à l'intérieur duquel était caché Chantal Goya. Pour le rongeur, il s'agissait de Jacques Legros ! Le célèbre présentateur du JT de TF1 s'est d'ailleurs confié en exclusivité à TV Actu afin de nous parler de sa participation à la saison 6 de Mask Singer.

    TV Actu : Pourquoi avoir choisi de participer à Mask Singer, comment vous êtes-vous retrouvé ici ?

    Jacques Legros : Parce qu’ils me l’ont proposé, tout simplement. Après, j'ai étudié la demande et j'ai pris ma décision après avoir quand même consulté la direction de l’information de TF1. Il ne fallait pas qu'ils soient surpris de me voir dans ce rôle et dans cette émission, sans être au courant. C'est évident.

    Avez-vous choisi votre costume du Hamster ou vous l’a-t-on imposé ?

    Jacques Legros : Je l'ai choisi avec la production pour des tas de raisons, parce qu'il fallait que ça reste un costume masculin. Il fallait qu'on trompe tout le monde. D'ailleurs, les enfants qui dansent autour de moi pensaient tous à Booder. Vous voyez à quel point on a trompé tout le monde.

    Que pensez-vous de ce costume, n'était-ce pas trop difficile à enfiler ?

    Jacques Legros : Si, on était trois pour que j'arrive à enfiler ce truc. Et puis, surtout, à réussir à ajuster la tête parce que, au départ, je ne voyais rien du tout, et à l'arrivée, je ne voyais quasiment rien du tout (rires). Il fallait regarder par une espèce de petite grille cachée sous les cheveux. C'était vraiment un truc lourd à porter.

    Qu’avez-vous pensé de votre prestation ?

    Jacques Legros : J'ai fait ce que j'ai pu parce que j'avais des pieds qui avaient à peu près 30 centimètres de débattement pour pouvoir avancer. Quand je dis avancer, c'est vraiment en trottinant à petit pas. Les bras n'arrivaient pas à se joindre. Et puis la tête avait tendance à partir en arrière, donc j'étais toujours en train de tirer sur elle en avant. Je n'étais pas très mobile. Par rapport à certaines autres personnalités en costume, moi, j'étais sans doute un des moins mobiles.

    Vous n’êtes pas du tout chanteur, mais vous avez bluffé le public sur Stromaé en faisant le show malgré tout, comment vous êtes-vous préparé ?

    Jacques Legros : Oui, la production à une coach qui s'appelle Alexandra, qui est super et avec qui on a surtout recherché la bonne tonalité par rapport à ma tessiture, par rapport aux chansons qu'on a choisies ensemble aussi. Parce que j'en ai enregistré cinq. On en a entendu que deux petits bouts, mais il y en a eu cinq au départ. Et après, on a travaillé l'interprétation. C'était très gros tout ça.

    Votre fils Gabriel vous a aussi donné quelques conseils ?

    Jacques Legros : Oui, il m'a donné quelques conseils. Les enregistrements étaient juste après un voyage à New York pour aller le voir. On en a profité pour travailler dans un studio de la Manhattan School of Music. Il m'a conseillé sur l'interprétation notamment d'une chanson en anglais, d’Elton John, que j'ai enregistrée, mais que je n'ai pas eu le temps d'interpréter sur scène.

    Vos proches étaient-ils au courant ?

    Jacques Legros : Obligatoirement, mais il y en avait que deux : mon fils et ma femme. Parce que je voulais aussi et surtout l'accord de ma femme d'abord. Et ensuite, parce que mon fils Gabriel, de toute façon, lui, ça l'amusait, donc il ne m'aurait pas dit de ne pas le faire. Mais oui, il fallait quand même que je me rassure. Mais ce n'est pas allé plus loin parce que de toute façon, j'avais une obligation contractuelle de discrétion. Donc j'en suis resté là.

    Comment ont-ils réagi en vous découvrant ?

    Jacques Legros : Très bien, finalement. Ça les a beaucoup amusés et ils ont trouvé ça plutôt sympathique. Enfin, je veux dire, pas de reproche sur le fait de faire l’émission. Le montage, l'attitude de Camille, le combat des autres, du jury, tout est sympathique. On s'est bien amusés.

    Avez-vous eu des petits mots des équipes du JT après votre prestation ?

    Jacques Legros : De certains, certaines, oui, avec qui je travaille effectivement et que je vais retrouver d'ailleurs. Ça les a bluffés, mais dans le bon sens du terme. Ça les a bluffés en disant : ‘Ah, il a encore osé faire un truc et bravo’. C'était plutôt ça.

    Les indices que l’on a vus de vous pour vous démasquer n’étaient pas simples, est-ce vous qui les choisissez ?

    Jacques Legros : Non, c'est la production. Par exemple, j'étais dans la loge 13, en rapport avec le 13h00. Il y avait d'autres indices que j'ai oubliés maintenant, mais effectivement, il y avait quelques indices qui auraient pu éclairer le jury.

    Vous avez été éliminé dès le premier soir avec Chantal Goya qui se cachait derrière le Popcorn, en avez-vous parlé entre vous et que vous êtes-vous dit ?

    Jacques Legros : Je l'ai pas vue, on se voyait jamais sur le tournage. On ne voyait personne. Quand on devait se croiser, c'était totalement déguisé. Pas déguisé forcément dans nos costumes, mais on pouvait pas voir nos visages, on pouvait rien voir. Non, je n'ai vu personne.

    Quel objectif vous étiez-vous fixé ?

    Jacques Legros : Honnêtement, j'ai fait ça vraiment pour le plaisir. Et puis parce que j'ai fait de l'animation aussi, pas que des journaux. Donc ça me rappelait des souvenirs. J'aime bien oser des choses qui ne me correspondent pas, me déguiser, ce n'est pas mon truc du tout. Donc c’était totalement contre-nature. C'est ça que j'ai trouvé amusant, c'est de faire quelque chose où je me mettais un peu en danger. J'aime bien me bousculer un peu comme ça, parce que je trouve que c'est ce qui permet de ne pas trop vieillir.

    Le Léopard, la Perle, le Cornichon… Qui voyez-vous gagner dans Mask Singer ?

    Jacques Legros : L’Hippopotame est pas mal, je trouve qu’il est sympa. Ils sont tous sympas. Ce que je voudrais souligner, c'est que chaque costume représente une somme de travail incroyable. Les costumières sont vraiment des artistes. Ce n'est pas tout de faire un costume, il faut rentrer dedans. Il faut le faire à la taille, on prend des mesures, on reprend des mesures, on corrige, on recorrige. Moi, le costume, au moment d'enregistrer l'émission, on a dû passer plusieurs heures à corriger, à redécouper la mousse qui était dedans, à ajuster et à enlever des choses pour que je puisse voir un peu mieux. C'était un travail de dingue, cette émission. C'était un monument de réalisation. Franchement, Hervé Huber, chapeau pour réussir à faire un tel pari. C’est vraiment dingue !

    Avez-vous des pistes concernant qui se cache derrière la perle ? L'Hippopotame ? La Gheishamouraï ? Le Léopard ?

    Jacques Legros : Non, pas du tout. Je suis très mauvais à ce jeu-là. Je n’ai vraiment pas d'idée.

    Vous connaissiez quelques membres du jury ?

    Jacques Legros : Bien sûr, Laurent Ruquier, forcément. On se connaît depuis longtemps. C'est pour ça que je me disais : ‘lui, à la voix, il va tout de suite savoir que c’est moi.' Il connaît tous les gens de télé. J'étais sûr que lui, c'était le plus dangereux, si je puis dire, alors que c'est lui qui a emmené les autres sur une fausse piste. Puis, Chantal Ladesou aussi a dit : ‘c'est une voix que je connais, c'est une voix que je connais. Puis, elle est partie à côté, elle aussi.’

    Seriez-vous intéressé de passer côté jury ?

    Jacques Legros : Ah oui pourquoi pas ! J’en suis capable.

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