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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    280 critiques spectateurs

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    Newstrum
    Newstrum

    33 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Le sujet de Mektoub my love, c'est la contradiction entre une aspiration à la pureté (la lumière sous l'égide de laquelle le film est placé) et un regard attiré par l'opulent fessier d'Ophélie. Le regard de la caméra de Kechiche est plus voyeur que celui contemplatif de son alter ego Amin. Ce côté voyeur est parfois gênant. Amin, un artiste, fait dans le film son éducation sentimentale (avortée) et artistique réussie) Le personnage de Charlotte (la niçoise trompée par le cousin) est important. Personnage de Rohmer qui se serait perdu dans l'univers de Kechiche, elle offre un contrepoint bienvenu sur la conception charnelle et assez vulgaire qu'entretiennent les autres. Amin, tiraillé entre les deux conceptions, finira par choisir Charlotte. Une réussite malgré mes réserves et plusieurs longueurs. Voir ma critique complète sur mon blog :
    newstrum.wordpress.com
    Joce2012
    Joce2012

    180 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2018
    Catastrophique, ce film n'a aucun intérêt , on n'a en images que le faux cul d'Ophelie qui se balance sans arrêt pour exciter .... au lieu de balancer son porc les nasnas devraient revoir leur comportement ! quelle déchéance !
    andika
    andika

    97 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2018
    Le Kechiche nouveau est arrivé, toujours aussi long, toujours aussi généreux, toujours aussi maîtrisé, toujours aussi beau, poignant. Cette fois-ci, on suit les déambulations du jeune Amin à l'été 1994, étudiant ayant abandonné la médecine à Paris pour se reconvertir dans ses passions de l'écriture et de la photographie. En compagnie de cousin Tony, les grandes vacances venues, entre plage et bar à Sète, on s'amuse, on rencontre des filles, la famille, les effluves de l'alcool, la fête perpétuelle, la volupté, la sensualité.

    Kechiche a une manière unique de filmer les corps, le désir naissant, les courbes. Sans jamais être obscène, il montre pourtant tout dans une célébration de l'amour, un ballet des formes. D’emblée, une séquence de sexe intense entre deux amants, et un troisième larron qui n'est que spectateur, le fameux héros. Tout le monde jouit, sauf Amin. Tout le monde s'amuse, sauf Amin. Tout le monde abuse, sauf Amin. A croire qu'il prend son plaisir différemment, cela est fascinant. A chaque instant de ces près de trois heures de film, on guette l'abandon de ce personnage qui n'est jamais pleinement engagé avec les autres, qui ne fait qu'observer. Cela est montré explicitement dans la première séquence mais par la suite, il parvient à créer l'illusion de participer à la féérie ambiante, pour mieux se soustraire. Au début, son retrait est subtil avant de peu à peu devenir de moins en moins équivoque. Pourquoi ne répond t-il pas aux nombreuses sollicitations des jeunes femmes ? Pourquoi ne profite t-il pas de son indéniable charme, lui qui est beau comme un Dieu ? Tout cela est en suspend, à chacun de se faire son interprétation. Il est peut-être la lumière qui vient éclairer chacun des autres personnages, moins léger mais précieux, qui sait écouter et ne pas se laisser guider uniquement par ses pulsions.

    La lumière du soleil, omniprésente donne une identité forte à ce film, qui ne cesse d'irradier. Les corps sont filmés de près, que ce soit pour danser, nager, jouer, manger. Il s'agit d'un envoutement permanent qui submerge peu à peu le spectateur. La beauté est partout, les corps de ces femmes qui offrent leur courbes à la caméra, ces hommes musclés sortant de l'eau, la naissance d'un petit agneau mis à bas par une brebis, dans une séquence étonnante, filmée de nuit. Tout simplement la beauté de ces acteurs, jeunes, souriant sous le soleil. Une envie d'été, une envie de fête, une envie d'abandon, de caresses. Mais aussi, en filigrane, un besoin de quelque chose de plus profond.
    Xavier B.
    Xavier B.

    14 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 avril 2018
    J’avais été averti, on m’avait annoncé 3 heures face à un beau cul. Je n’ai pas été volé : le film fait ses 175 mn, et il n’y a pas qu’un cul, mais des tonnes, surtout du XXL.
    Sex, mer, sex, soleil, alcool, sex, drague, jalousie de quatre sous, il n’y a pas matière à faire un film…
    Seul Saïd Boumedine (Amin) nous intéresse un peu. Beau comme un dieu grec, il semble aussi gêné que nous de trainer aussi longtemps en boite au milieu d’une horde de gamines dévergondées et de quelques mâles affolés.
    Heureusement la musique et assez bonne, évidemment dansante, mais on ne va pas au cinéma pour danser.
    A éviter
    rickfromcasa
    rickfromcasa

    9 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mars 2018
    j'avais adoré les premiers films de Kechiche . La faute à Voltaire , l'esquive.
    Moins la graine et le mulet et la vie d'Adèle , mais là, je suis sorti à la moitié du film tant je le trouvais ennuyeux .
    Un conseil allez plutôt voir Razzia !!
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    71 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Pas emballé par Mektoub My Love,
    Un peu "voyeur" non ?
    Et puis un scénario un peu mince...
    Kéchiche connaît bien les jeunes et les observe avec bienveillance;
    il faut lui reconnaître ça, encore une fois.
    Mais cette fois, j'ai regretté des dialogues superficiels; il faut dire que de longues scènes en "boîte" ne favorisent pas les échanges riches de réflexion!!!
    Quelques scènes magiques (naissance des agneaux avec une musique de Bach, ne sauvent pas le film, à mes yeux.
    J'ai constaté que d'autres, crient "au chef d'oeuvre ???
    Ça dépend aussi de nous.....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Abtelatif Kechiche, c'est un peu ma mère qui joue au tarot. Elle balance ses rois en première main, en disant toujours : "ça passe ou ça casse". Bon bah là, pour moi, la méthode Kechiche atteint ses limites. On est typiquement en face d'un réalisateur reconnu qui est en roue libre, qui n'a plus de garde fou pour lui dire qu'il faudrait quand même penser à nous raconter une histoire et à mettre un peu de dramaturgie dans tout ça. Alors oui, certaines séquences sont pleines de vie comme peu de réalisateur savent faire, mais honnêtement, 3h de dialogues creux, de personnages qui n'évoluent pas, de répétition sans fin restaurant/plage/restaurant/plage/restaurant, d'épuisement systématique de TOUTES les scènes... Je crois qu'on aurait montré le film en cachant le nom du réalisateur, le film aurait été bien plus dégommé que ça. Et c'est pourtant un admirateur de La graine et le mulet & La vie d'Adèle qui vous le dit ! ;)
    lara cr28
    lara cr28

    68 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Une œuvre de maturité et de maîtrise où le lecteur se trouve d’emblée embarqué dans une joyeuse aventure, celle d’un groupe de jeunes garçons et filles d’horizons différents qui se meut au gré de leurs envies pendant l’été 1994. une Dolce Vita sétoise. Amin apparaît comme un personnage relais par lequel le spectateur transite. C’est par lui et de façon dérobée que nous est présentée Ophélie dans une scène érotique d’ouverture. Amin est la focale, l’œil, le voyeur, le seul à ne pas s’intégrer à cette fête des sens mais qui en jouit différemment, prenant sa part en y enregistrant le plus d’images possible. Bazin n’avait-il pas affirmé que le cinéma était par ontologie pornographique puisqu’il fait de nous des voyeurs ? Et gare à celui qui ne jouit pas ! La pauvre Charlotte en fera les frais- ne jouissant pas ou jouissant trop tôt- , ne suivant pas le tempo, elle s’attache, souffre et, gâchant la fête de ses larmes, se trouve exclue. Contrairement à la frétillante Céline pour qui chaque instant est un feu d’artifice, sa joie est si communicative, qu’elle se verra même récompensée par une proposition de « plan à trois » par Tony. Quant à la durée, elle mime une temporalité dilatée et voluptueuse, celle de la fête permanente. Elle se célèbre à la plage, au restaurant, en boîte de nuit, elle se reconduit dans tous les lieux, même là où on l’attend le moins : la naissance d’un agneau apparaît comme la métaphore de l’élan vital, celui qui anime la jeunesse dans un chant éternel. A suivre…
    Alisson G
    Alisson G

    18 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Mention spéciale aux acteurs (surtout Ophélie...), à la bande-son, à l'atmosphère... mais les dialogues ne sont clairement pas au rendez-vous, et le scénario est un peu brouillon, on sent qu'il manque vraiment quelque chose. Dommage
    patricia G.
    patricia G.

    5 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Je m’y suis ennuyée et j’ai attendu tout le long qu’il se passe quelque chose....
    Je n’ai pas aimé le son du film.
    Pas du tout convaincue .
    Je suis très perplexe : donnez moi le mode d’emploi !🤔🤓🤓
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mars 2018
    Je suis atterrée. Le traitement des femmes me pose trop de problèmes, je suis sortie choquée par la violence d'un propos si rétrograde.
    elbandito
    elbandito

    319 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2018
    Ce nouveau film fleuve du réalisateur controversé Abdellatif Kechiche est pour le moins ambigu dans ses intentions. Il filme admirablement bien les esprits de jeunes gens en proie aux désirs des amours d’été, tout comme il filme magnifiquement l’émotion suscitée par la naissance d’un agneau dans une étable… Pourtant, on ressent un certain malaise sur le regard porté sur ses amis par l’interprète principal, remarquable acteur Shaïn Boumedine, sans nul doute inspiré par la jeunesse du réalisateur. Le regard de Kechiche semble parfois malsain plus que contemplatif, notamment sur les corps des jeunes Ophélie Bau et Lou Luttiau…Ce "Canto Uno" beaucoup trop long évoque par moments par ses dialogues creux les pires séquences de la télé-réalité d’aujourd’hui, alors qu’il était censé évoquer la douce nostalgie de l’été 1994 à Sète. Y’aura-t-il un "Canto Due" ? Les critiques dithyrambiques de la Presse unifiée me laissent perplexe cette fois.
    Jorik V
    Jorik V

    1 214 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2018
    On peut s’étonner et trouver étrange l’emballement critique général face au nouveau film d’Abdellatif Kechiche. Comme on peut ne pas aller dans le sens de ceux qui verront « Mektoub my love » et n’en diront que du mal ou sortiront de la salle avant la fin de la projection. On commence à connaître le cinéma du réalisateur qui aime à étirer ses scènes jusqu’à n’en plus finir pour saisir les moments de la vie dans leur ensemble. Avec ce nouvel opus, il pousse le procédé à son paroxysme donnant l’impression que chaque séquence s’éternise et pourrait être un court-métrage à elle seule. Le procédé a déjà été éprouvé dans toute sa filmographie et c’est peut-être ici qu’il trouve le plus ses limites, la dernière heure devenant lassante, on pense notamment aux scènes dans la boite de nuit. Et on peut trouver ça clairement trivial et sans aucun intérêt.

    Filmer la vie, c’est bien. Mais encore faut-il qu’il s’y passe quelque chose et on a parfois l’impression que le cinéaste provoque son auditoire en préférant filmer le néant et le vide que des choses intéressantes. Si on vulgarise à l’extrême, « Mektoub my love » dispose d’un scénario plutôt pauvre et fleurant bon le film sentimental pour jeunes filles en fleur. En effet, on assiste aux atermoiements amoureux d’une bande de jeunes garçons et filles durant un été à Sète. Ils s’amusent, se draguent, vont à la plage, sortent en boite, se cherchent et… C’est tout. Durant trois longues heures, Kechiche filme l’été de jeunes adultes. On a donc le sentiment qu’avec son nouveau film, il invente un genre ou plutôt qu’il mélange deux sensibilités à priori antinomiques : la sitcom et le film d’auteur. D’un côté on trouve cela interminable, à la limite de l’indécence même presque, et surtout totalement superficiel. De l’autre, c’est tellement bien observé et réaliste qu’on hésite entre foutage de gueule et naturalisme poussé à l’extrême.

    Pour autant, difficile de se passionner tout ce temps par une histoire si mince et anecdotique. Et on en vient à se demander à quoi aurait ressemblé son film amputé d’un tiers ou de moitié. Peut-être à une pépite de chronique estivale, belle et envoûtante. Mais s’il y a bien une chose que l’on ne peut retirer au réalisateur algérien c’est bien son incroyable direction d’acteurs et sa façon si particulière de filmer le quotidien dans ce qu’il a de plus simple et donc, en tout cas pour lui, de plus beau. La plupart de ses jeunes acteurs sont des non professionnels et leur naturel est confondant de perfection. Le charme désarmant de leurs interprétations fait tout le sel du film. Ils sont tous impeccabales embarquant le long-métrage dans une homogénéité de casting rarissime. Kechiche est un vrai découvreur de talents et il sait d’autant plus les diriger devant la caméra. Si on peut trouver le temps long, on ne peut s’empêcher d’être emporté par intermittence par ce qui se passe à l’écran puis de s’en désintéresser. Comme dans la vie quoi…

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Juliette F
    Juliette F

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Un seul terme pour désigner ce film : scandaleux.
    Ce film est une insulte aux femmes, une incitation au harcèlement. En somme, "la vie révée d'Abdellatif Kechiche" ? La caméra ne filme que les fesses des actrices, une scène de plus de 30 minutes sur .. Des moutons ?! Des dialogues inintéressants, des personnes inintéressants. Que vont penser les gens en voyant ce film ? Que les femmes aiment se comporter comme des chiennes quand elles sortent en boîte de nuit, que des porcs de 50 ans peuvent se taper des filles de 20 ans quand bon leur semble et qu'elles seront toutes open pour se faire peloter par le premier inconnu venu (car à aucun moment dans le film l'une des filles refusent de quelconques avances).
    Ce film m'a dégouté.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Des images magnifiques, et un film raté. Je suis fan de Kechiche, j'ai vraiment tout aimé de lui, mais là... Dans "Adèle" il y avait beaucoup de longueur, mais au service du film. Ici il ne reste plus de des longueurs, puisqu'il n'y a pas de scénario. On ne fait que suivre des jeunes gens et leurs jeux de séduction pendant 3h. Le film m'a tué au bout de 2h, quand j'ai du regarder spoiler: des chèvres pendant 30 minutes
    (dont un accouchement d'une brebis). Non vraiment, c'est dommage, tant les acteurs sont beaux, bon, lumineux comme la photographie de ce film.
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