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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    278 critiques spectateurs

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    benoitG80
    benoitG80

    3 326 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Avec « Mektoub My Love, Canto 1 », Adbdellatif Kechiche semble de par sa façon de filmer et de se concentrer sur les regards et les corps, en faire un style propre, une marque de fabrique, ici afin de retranscrire l’insouciance et la légèreté des rapports humains lors de cet été de 1994 à Sète...
    Serait-ce suffisant pour devenir le chef d’œuvre dont certains parlent ?
    Car sa caméra en se focalisant sur un point de vue évident, celui de l’attirance sexuelle et uniquement, n’arrive pas à dépasser cet aspect pour en faire un film très réducteur, et donc finalement plutôt superficiel lui aussi à l’image de ce qui nous est montré...
    Alors on pourra bien sûr toujours parler d’un parti pris, mais à force d’étirer ses plans, de les éterniser toujours avec les mêmes effets, à force de multiplier des dialogues creux qui relèvent de préoccupation d’adolescents « Genre, elle est jalouse de moi, mais c’est moi qui devrait l’être... ! », on finit quand même par se dire que ce procédé est un peu facile et répétitif !
    Et donc emprunter un peu de cinéma naturaliste façon Pialat, d’accord mais quand celui-ci est en boucle durant presque trois heures avec des scènes bien suggestives sur la plastique féminine en veux-tu, en voilà, c’est un peu beaucoup, et l’overdose guette aux entournures.
    Et pourtant, il faut justement reconnaître que Adbdellatif Kechiche sait très bien montrer cette nonchalance naturelle, ce lâcher prise sur la vie, et on y entre avec plaisir, mais ce faisant à force de s’y limiter, il arrive à se saborder totalement...
    On a ainsi bien du mal à entrer en empathie avec ses personnages, tant ils deviennent plus des comportements à observer, que des êtres à comprendre dans leur psychologie propre !
    Même le beau Amin (Shaïn Boumedine), qui avait pourtant tant à apporter de par sa différence avec cette jeunesse surtout préoccupée par son plaisir physique et ses ragots, n’arrive pas à creuser l’écart suite à son retrait assez passif qui confine à un manque de présence flagrant, comme si le cinéaste privilégiait chez lui aussi son aspect physique avant tout...
    Il y avait pourtant en parallèle de la fameuse « Patte Kechiche », trois rôles (le coureur, la manipulatrice et le contemplatif amoureux) dont l’écriture et le développement respectifs valait la peine d’être approfondis, afin de les mettre en relief vraiment, d’autant plus que leur potentiel de la part de comédiens amateurs et prometteurs, était à exploiter !
    Ce cinéma plus descriptif que réflexif, saura plaire c’est sûr mais à force de s’y complaire saura aussi agacer au plus haut point, par la platitude creuse qu’il finit par créer de part et d’autre.
    Le cinéaste parvient en effet sans peine à nous immerger dans cette ambiance de plaisir, de séduction, d’attirance et de sexe, et à ce jeu il est même très adroit, et on se dit que l’on baigne quasiment dans une réalité intéressante avec l’impression parfois de visionner davantage un documentaire, mais s’en contenter aussi longtemps et sans en tirer quoi que ce soit d’autre, c’est un peu juste quand même !
    Alors oui après « La Vie d’Adèle » et évidemment le très beau « La Graine et le mulet »,, Adbdellatif Kechiche bénéficie-t -il sans doute d’un capital de sympathie, mais les éloges de la presse cette fois, me laissent un peu perplexe sur le fond !
    reggie miller
    reggie miller

    144 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Filmé par Harvey Weinstein : des culs et des paires de seins filmés à leur hauteur pendant presque 3h. Il y a quelque chose de vraiment étrange, pas loin de malsain, dans cette façon de montrer des femmes comme de la viande, certes belles, mais de la viande (les corps des hommes n'ont pas le droit à ce traitement de faveur). MAIS, ce film avant tout anthropologique (pas vraiment de récit), offre, malgré la gêne, des séquences d'un réalisme troublant (la force de Kechiche), d'une grande beauté (une basse lumière souvent sublime et des comédiens/comédiennes sublimes de fraîcheur). Son cinéma reste unique et va au bout du bout ici, ce que j'admire. A voir donc... au risque de s'ennuyer ou d'être gêné(e) surtout quand on est une femme.
    Daniel C.
    Daniel C.

    133 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2018
    La perspective de voir un film, dont la durée est importante ne constitue pas un obstacle pour moi, mais je ne comprends pas la nécessité de cet étirement. Je ne trouve pas que l'adolescence soit une période fascinante, elle est le temps de tous les apparemment possibles, du questionnement pulsionnel insistant, du sentiment d'interminable. Alors, s'il s'agissait de faire éprouver cela au spectateur, le message m'est bien parvenu, mais ce n'est pas ce que j'attends du cinéma. La pulsion scopique est intensément déployée à travers le regard observateur, voyeur d'Amin, beau jeune homme, séduisant, attirant, mais non attiré par la multiplicité des conquêtes à l'image de son cousin. Dans ce désir voyeur d'Amin, dans son regard que filme la caméra, j'avais l'impression d'être embarqué dans les fantasmes du cinéaste : les femmes entre elles, les déhanchements féminins des jeunes filles, qui dansent, le plan à trois (un homme et deux filles) insistent tout au long des scènes. La liberté sexuelle, qui nous est donnée à voir, est assez lassante. Il n'y a pas de transcendance dans ce que vivent les personnages. Seul le désir photographique d'Amin semble assez "pur". Son regard observe avec un discret sourire, il ne juge pas, il y a une sensibilité esthétique, mais pourquoi nous plonger dans cette circulation consommatrice des corps entre eux, dans ces attitudes provocantes des jeunes filles, dans ces boniments prodigués par des hommes plus âgés, incapables d'engagements sentimentaux assumés. Sur fond de guerre du Golfe, lointaine, quasiment virtuelle, nous n'en savons que les possibles dégâts psychiques causés chez les militaires partis. Le refoulement de l'homosexualité masculine transparait sans doute dans cet envoûtement pour l'homosexualité féminine teintée de bisexualité. En somme, que les femmes s'aiment entre elles, mais avec les hommes dans le circuit. Le contraste avec la naissance des agneaux photographiée par Amin m'a réellement mis mal à l'aise. Je me suis demandé quelle place occupent les femmes pour Abdellatif Kechiche, je me suis surtout trouvé embarqué dans une complicité avec sa psyché, qui ne me convenait pas. C'est un réel cinéaste, mais les histoires, qu'il me propose, ne m'intéressent pas. J'ai trouvé le film "L'amour des hommes" bien plus audacieux, bien plus engagé et dérangeant l'ordre établi autrement. Là où je suis reconnaissant au cinéaste, c'est que l'islam n'est pas posé comme un empêchement à vivre : on peut boire, fumer, danser, coucher et la liberté semble possible, mais le fond de désespoir sur laquelle elle se déploie, n'est pas joyeux. On est plus dans la débauche, que dans le désir et l'ivresse semble indispensable pour "s'amuser" et faire la fête.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Absolument nul, le film se résume à une série de scènes tournées en boite de nuit, je ne comprends pourquoi la presse y a vu un excellent film peut -être à cause du metteur en scène , pour ma part j'ai trouvé l' intrigue inexistante je me suis ennuyé comme ce n'ai pas possible. Un film vraiment nul
    ATON2512
    ATON2512

    53 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Le dernier film d' Abdellatif Kechiche (2018) a plusieurs facettes et façons de le voir et de l'apprécier.
    Un film sensuel où la jeunesse et la beauté des corps sont à l'honneur . C'est souvent filmé au plus près des personnages, des sourires et des corps laissé à la volupté des désirs de la chair et de la vie . Une belle palette de personnages attachants pour certains mais qui (et c'est déjà un défaut !) se ressemblent presque tous. Sans compter que le film semble décrire une communauté d'origine tunisienne qui baigne dans la liberté et la douceur de vivre . Très loin de ce qui peut se passer dans certains grands centres urbains . Mais passons là dessus. Une description d'une commununauté et palette de personnages dans l'insoussiance de l'été et dans l'extase de la jeunesse . C'est très sensuel et de ce ppoint de vue , sinon un hyme à la jeunesse , un hommage . Ils sont beaux , elles sont belles et veulent croquer la vie d'insouciance à pleine dent . Pour autant , premier écueil , la longueur qui se veut accompagner la langueur des corps qui se déhanchent ! C'est long et le film aurait certainement gagné en puissance avec une bonne heure en moins. Second écueil, la ressemblance de tous les personnages et la superficialité des personnages et des situations . Avec certes ,dans cette galerie , une exception , le jeune "Amin" . Trois heures de description d'une jeunesse qui semble s'éclater, se regarde, se désire .. C'est long !
    Sans oublier et c'est le troisième écueil , le bavardage du film parfois insupportable tant il est vide d'intérêt . Les acteurs et actrices sont plus tôt bons et expressifs . Avec une motion très spéciale au jeune (et beau) Shaïn Boumedine dans le rôle d'Amin.
    btravis1
    btravis1

    99 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Avec un scénario et des dialogues dignes d'une série d'AB Production, le réalisateur s'éternise sur une histoire sans intérêt, mal jouée, où la femme est réduite au rang d'objet de désir. Prenant le contre-pied des revendications actuelles, Kechiche filme la drague bien lourde, avec gestes déplacés et tactiles rarement consentis, et essaye de montrer à l'écran que finalement, la femme se complaît dans cette sorte de séduction, et ce quel que soit l'âge, la beauté ou l'état d'ébriété de la gent masculine. Alors oui c'est plutôt bien filmé, les corps sont mis en valeur, les scènes dans la bergerie sont pas mal mais tout est étiré à l'extrême spoiler: (dialogues sur comment on dit je t'aime en arabe, le concours de déhanché du fessier dans la boîte de nuit, bizarrement déserte d'ailleurs)
    , et sincèrement on s'ennuie au possible. Seul le personnage d'Amin, passif et raisonné, a un peu d'intérêt même si sa présentation première, spoiler: consistant à dire qu'il écrit des scénarios
    , fait doucement rigoler. Quand au personnage d'Ophélie, il est trop réduit à une jolie paire de fesses, pour exister !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Pourquoi tant d'engouement pour ce film?
    Les acteurs ont un jeu très naturel mais les personnages sont creux, les dialogues sont toujours répétés trois fois et d’une telle pauvreté que ca finit par être lassant… Et en 3h on a largement le temps d’être lassé.
    L’histoire ? Les méandres amoureux d’une jeunesse qui se cherche… Si le sujet est intéressant, le résultat est à la hauteur de ce que nous avons tous vécu, beaucoup de blabla pour pas grand chose. Par ailleurs, le film est quasiment entièrement filmé avec une lumière de couché de soleil… Alors oui c’est estivale, ca met la jeunesse des acteurs en valeurs, mais au delà de l’esthétique, ca raconte quoi ?
    Enfin, on retrouve le regard insistant du réalisateur sur les femmes qu’il dénude. Le problème n’est pas la nudité mais le regard qu’on porte sur elle. Les plans aller-retour entre le visage et les fesses ne représentent pas le regard d’un réalisateur sur son personnage, c’est un regard voyeur sur le corps qu’il désire. C’est en trop et esthétiquement disgracieux… Le désir de Kechiche pour ses actrices est palpable et perturbe la narration de l’histoire.
    boyfil
    boyfil

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Je fais partie des spectateurs qui ont eu du mal à tenir jusqu’à la fin, j’ai failli plusieurs fois quitter la salle après une heure un quart de dialogues que j’ai trouvés bien pauvres, de gros plans jusqu’à l’exces, en attendant le début d’une histoire .....rien, je suis passé complètement à côté de ce film, si tant est qu’il ne s’agisse pas là d’une sorte de masturbation intellectuelle où l’on crie au chef d’oeuvre pour se donner l’illusion d’avoir un intellect cinéphile au dessus des autres....sic ! J’ai espéré jusqu’à la fin un petit quelque chose....grosse déception !
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Il faut croire que la Palme d’or est montée à la tête d’Abdellatif Kechiche. En effet, il semble avec Mektoub, my love : canto uno qu’il ne ressent plus le besoin de couper quoi que ce soit à ses films. Alors que La Vie d’Adèle, malgré sa durée et une première heure trop longue, n’ennuyait pas car il avait une histoire forte à raconter, Mektoub, my love : canto uno étire ses scènes à l’infini alors qu’elles n’ont souvent pas grand intérêt. Kechiche possède toujours un véritable talent de directeur d’acteurs et amène ces derniers à des prestations d’un grand naturel mais son obsession des gros plans lasse cette fois-ci car il ne s’accompagne pas d’une narration puissante et surtout les séquences sont la majorité du temps remplies de choses inutiles. Ainsi, le film aurait beaucoup gagné à être diminué au moins de moitié, ce qui aurait sûrement donné de l’intérêt à cette histoire. Mektoub, my love : canto uno est donc un film d’une heure ou d’une heure et demie étirer sur trois heures sans aucune justification véritable si ce n’est de satisfaire l’ego de son réalisateur. Interminable et très décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Ce que le réalisateur pouvait faire de plus raté (au vu des reproches de "male gaze" qu'il avait déjà pu essuyer à propos de ses précédents films), il l'a fait. On ne saurait lui reprocher, en soi, de filmer des corps féminins. Mais on peut par contre lui reprocher de les filmer d'une certaine manière. Or dans ce film, les femmes sont systématiquement balayées du regard de haut en bas (en bas plus qu'en haut), implicitement présentées (par le regard même de la caméra) comme de simples supports pour le désir des hommes. Il y avait pourtant matière, autour d'un tel sujet, à faire un film libérateur, émancipateur, évoquant la réappropriation de leurs désirs par les femmes. Mais il aurait fallu pour cela prendre au sérieux ces désirs, leur accorder une véritable place, se donner les moyens d'en saisir la genèse, les complexités. Mis à part pour spoiler: l'amour déçu de Charlotte
    , rien de tel. L'attirance des femmes pour des machos "séducteurs" (traduire : carrément lourds) est posée comme une évidence, la bisexualité est traitée à la légère (tant que ça permet de faire fantasmer les hommes), et les personnages féminins présentent presque systématiquement leur "liberté" comme celle de satisfaire les désirs masculins. Désirs qui, à mesure que le film avance, en viennent à devenir oppressants. Car si leurs corps ne sont jamais filmés de la même manière que ceux des femmes (là où on voit un sein où une fesse pour elle, on voit un visage pour lui), le film est indéniablement marqué par l'omniprésence des manifestations du désir des hommes (et de celui, à peine voilé, de Kechiche), qui touchent, retiennent, scrutent ou repoussent les corps des femmes. Et le public rit de les voir toucher, retenir, scruter et repousser. C'est à vrai dire assez inquiétant.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2018
    "Mektoub, My Love : Canto Uno", ou devrais-je dire "Call Me By Your Name" made in France, revient le temps d'un été sur les liens d'amitiés amoureux d'un groupe de jeunes adultes fêtards et libres dans le sud de la France au début des années 90. J'ai été plutôt hermétique aux premières scènes, d'une longueur conséquente, où les acteurs improvisent un quotidien via des répliques anecdotiques et répétitives. A la recherche d'une efficacité immédiate, les sorties étaient nombreuses lorsque je l'ai vu en avant-première, mais "Mektoub" pique notre curiosité par son traitement singulier du temps. Pas de rebondissements ni d'action, on s'aperçoit que les séquences s'étirent au delà des formats habituels. On va à la rencontre de ce groupe d'ados vivant pleinement le présent, sans peine ni regret, et qui se cherchent, tombent amoureux et s'oublient. Dans cette fresque ensoleillée faite de rien et de tout à la fois, on observe leur comportement, leur geste, leur regard et au début, on redoute les 2h55 prévues car on sent très vite que tout se concentre dans ce temps dilaté et ces jeunes en quête de vie et d'amour. Progressivement, on s'attache à certains, on en déteste d'autres puis quelques longues scènes plus tard, c'est l'inverse qui se produit : on observe ce groupe vivre, c'est aussi simple que ça. Les a priori clichés qu'on peut avoir sont contredit par des personnalités complexes et contradictoires, naïves et sensibles, donc au final diamétralement humaines. Le casting est étonnant de naturel et de simplicité, si bien qu'on se sent membre de ce petit groupe éphémère. Tout n'est pas montré, certains personnages ne sont que mentionnés et le rôle des mères, très bavardes mais touchantes, apporte un regard extérieur crucial sur l'émancipation de leurs enfants. Moins violent que "La vie d'Adèle", Abdelatif Kechiche signe un portrait multiculturel et intense d'une jeunesse en apprentissage du désir. Parfois cru, parfois pudique, parfois beaucoup trop long, "Mektoub, My Love" m'a touché par son rapport au temps, si difficile à rendre sensible au cinéma, et par la vitalité sans failles de ses jeunes acteurs pris au vif, à l'image d'un documentaire. Ce flirt constant avec le vide nous percute, nous touche, nous ennui aussi par moment pour au final nous surprendre à trouver beau un film si rare, entre la simplicité du récit et l'ambiguïté de la vie... Une belle expérience cinématographique, c'est certain !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 mars 2018
    Décevant. Autant je m'étais laissée emportée par la vie d'Adèle que j'ai vu plusieurs fois, autant là je me suis parfois ennuyée. Certaines scènes sont plus que longues, tirées à l'extrême. Sachant que le scénario n'est finalement pas très fourni ; c'est juste la vie d'un bande d'ados sous le soleil il y a 20 ans.
    Ce même film en 1 heure de moins aurait sans doute été plus rythmé et l'on s'y serait laissé emporté plus facilement.
    Il faut néanmoins saluer le jeu des acteurs, au ton très juste.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Si « Dieu est la lumière du monde » (sur fond noir en tout début du film) on ne peut pas dire que le dernier film d’Abdellatif Kekiche, « Mektoub my love », nous apporte quelque lumière sur la jeunesse actuelle.
    On part pour ce qu’on pouvait espérer être un remake modernisé d’un Rohmer avec des phrases, des réflexions, des attitudes de la jeunesse actuelle mais on tombe très vite assez bas. D’abord par les références cinématographiques données : certes on évoque Scarface, on aperçoit un livre sur Jean Renoir et on parle également d’un tableau de son père mais on a ensuite en vrac Aldo Maccione, Jurassik park, Belmondo … et puis des dialogues très vites interrompus avec une succession de scènes sur la plage de Sète (même si le film semble avoir été tourné également en Espagne et au Portugal), dans le restaurant tuniso-vietnamien (sic) tenu par les parents de Amin, le héros et seul personnage sensé du film, dans des boites de nuit … Et summum du film une scène où Amin fait des photos d’une brebis en train de mettre bas sur fond de musique classique avec immédiatement après une scène de boite de nuit où le comportement des filles est plus que vulgaire avec – histoire de faire chic ? – une petite pointe de bisexualité … au point de se demander ce que Kekiche pense réellement des femmes ! Quelle déchéance depuis le beau et sensible film « La graine et le mulet » sorti en 2005.
    Dans ce film de près de 3 heures, il n’y a qu’une seule scène intéressante (une discussion de la génération des parents sur le mariage, le divorce) mais tout le reste n’est que du baratin sans aucun intérêt. Sur le plan esthétique c’est nul : on est envahi par la musique des boites de nuit, par l’alcool, les gros plans sur les seins et les culs … Bref il n’y a strictement rien à tirer de ce très mauvais film … et son véritable titre (« Mektoub … canto uno ») laisse supposer que ce n’est que le premier film d’une saga à fuir absolument !
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Pas emballé par Mektoub My Love,
    Un peu "voyeur" non ?
    Et puis un scénario un peu mince...
    Kéchiche connaît bien les jeunes et les observe avec bienveillance;
    il faut lui reconnaître ça, encore une fois.
    Mais cette fois, j'ai regretté des dialogues superficiels; il faut dire que de longues scènes en "boîte" ne favorisent pas les échanges riches de réflexion!!!
    Quelques scènes magiques (naissance des agneaux avec une musique de Bach, ne sauvent pas le film, à mes yeux.
    J'ai constaté que d'autres, crient "au chef d'oeuvre ???
    Ça dépend aussi de nous.....
    Alain D.
    Alain D.

    507 abonnés 3 212 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2019
    Un joli Drame romantique coécrit et mis en scène par Abdellatif Kechiche.
    Si l'on peut regretter le manque total de consistance du scénario, ce film démontre néanmoins de grandes qualités : une photographie délicate, de superbes décors naturels méditerranéens, une BO attractive et une superbe scène de naissances d'agneaux.
    L'affiche nous permet d'apprécier des acteurs débutants comme la pétillante Lou Luttiau (Celine), la belle présence d'Ophélie Bau dans le premier rôle féminin d'Ophélie et l'honorable prestation de Shaïn Boumedine dans le premier rôle masculin.
    La jeunesse des comédiens donne des dialogues très frais, semblant parfois improvisés.
    Dommage que cette réalisation ne nous offre pas plus de rythme, bon nombre de scènes se révélant beaucoup trop longues
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