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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    280 critiques spectateurs

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    Jonathan M
    Jonathan M

    116 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Une ode à la jeunesse, à capter ces moments de vie, dans l'instant, avec envie. Abdellatif Kechiche ne fait rien de plus. Le scénario, c'est la caméra qui le dessine. Un sourire, un regard piquant, des décolletés endiablés, de la sueur, du chagrin, de l'ivresse. La célébration des 20ans, et l'insouciance qui va avec. Une plage, un bar, un restaurant, une boîte de nuit, une ferme. L'unité de lieu est balisé et les personnages y évoluent en territoire reconnu. La famille et le groupe d'amis. Amour de vacances et amoureux transi, difficile de ne pas s'identifier au rôle d'Amin - Shaïn Boumedine - pour ma part. Il y a du sexe aussi, parce que le cinéaste est gourmand. Gourmand de ces instants qui font que l'homme se met à nu face à ses désirs. Le style Kechiche, c'est nous faire comprendre qu'en chacun d'entre nous il y a ces mêmes doutes et appréhensions, pas abordés de la même manière, mais qui résulte d'un but unique : l'envie d'être soi. *TOP 3 FILM 2018*
    Muito Chirashi
    Muito Chirashi

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Ce qui m’inquiète le plus ce sont les critiques « gravées dans le marbre » de cet entre-soi parisianiste éructant avec démagogie le bon goût culturel que nous devrions gober. Non, merci mesdames et messieurs les critiques. Gardez pour vous et vos prestations de salon, où il faut se montrer, votre générosité étoilée. Ce film est une daube magistrale. Tout n’est pas bon dans le Kechiche. On ne peut se satisfaire, malgré un parcours certes glorieux et discutable, d’une énorme représentation de style ou « Abdel Kechiche porte son art vitaliste à son point culminant/Transfuge » et en résumé « L’été est chaud, les filles sont belles, le soleil écrase tout. Et le cinéma de Kechiche est à poil, sublime./Première »
    Certes, c’est l’été, c’est chaud Sète (...), on est jeune ( pas comme les critiques pigistes en plein after), on n’en peut plus de Paris, l’hologramme de Kechiche/Amin est un sois-disant capteur d’ambiance (et le moins mauvais rôle avec sa mère). Le reste n’est que fantasme de jeunes vieux (les cousins) en manque tels les mêmes mytho qui se font passer pour des chirurgiens auprès des jeunes françaises dans les boites de Sidi Bou Saïd. Et là c’est régal. Kechiche le voyeur démarre fort et mate, filmant aux frais de la princesse cette jeunesse sous couvert du statut de cinéaste labellisé, des culs, des gros plans impudiques de cette jeunesse qu’il n’a plus, de bergères sensuelles, des has been machistes, tristes et sans envergures , sur une bande son bruyante et sans saveur, des « dialogues » anéantissant définitivement le scénario déjà inexistant. Le tout sous couché de soleil salvateur et la mise à bas d’une paire d’agneaux qui n’a d’autre intérêt que de provoquer une scène sans dialogue et donc de nous reposer de ce brouhaha ininterrompu depuis le début de la séance. Non, Mektoub my love est un fake, tout comme Amin est un photographe qui tire des photos couleurs en lumière inactinique (rouge) ce qui n’est possible que pour le noir et blanc. La couleur exigeant le noir absolu. Amin Kechiche n’a pour cela ni vu et encore moins observé. Ce film est n’est qu’un concept raté sans vie réelle possible. Très loin de L’Esquive, la Vie d’Adele etc....
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Hypnotique ! Je suis resté scotché à mon fauteuil pendant trois heures, fasciné par une sorte d'expérience sensorielle hors du temps et de l'espace. Ces scènes qui s'étirent, qui durent, qui s'installent en nous et nous envahissent sont sidérantes (dans tous les sens du terme). Il paraît que ça va durer 3 heures de plus (Canto Due), et ce pour notre plus grand bonheur.
    MATTHIEU L.
    MATTHIEU L.

    5 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2018
    J'ai été tantôt ébloui, tantôt mal à l'aise. Trop vulgos pour être aussi sensuel que la bande annonce le promettait.
    Jake S.
    Jake S.

    68 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    « J’ai tout mon temps » comme dernière parole de ce film, on ne pouvait pas rêver mieux pour résumer le destin de ce jeune garçon toujours à l’écoute des autres. « Mektoub My Love » est une véritable pépite et en dehors de quelques défauts, la perfection n’est pas très loin. Même si on ne peut pas toujours apprécier la patte Kechiche, impossible de nier son talent inné pour écrire et mettre en scène des dialogues plus vrais que nature. Il y a des longueurs à n’en pas douter (spécialement dans la dernière heure où quelques scènes s’éternisent), mais c’est justifié par le fait que le réalisateur souhaite nous imprégner dans le moment. Rien n’est gagné d’avance, il faut un début, un développement et une conclusion à tout. Le destin de ce jeune garçon étudiant et photographe est aussi fabuleux, à sa façon. Si certaines personnes pouvaient bénéficier d’une telle écoute active comme lui, le monde se porterait mieux. La direction des acteurs et leur jeu sont aussi réussis : on sent le vivant dans chacun d’eux et la touche d’improvisation permet d’avoir cette authenticité si valorisante. Ce film est une véritable bouffée d’air frais !
    cinono1
    cinono1

    265 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Librement adapté de l'excellent livre La Blessure, La Vraie de Francois Bégaudeau, Addelatif Kechiche a filmé un été au coeur des années 90 du coté de Sêtes et son film se vit plus qu'il ne se raconte... Rien d'autre en effet ici que la vie dans ce qu'elle peut avoir d'insouciant et de cruel, une aparté dans un été torride dans la vie de Amin jeune homme introverti secrètement amoureux d'Ophélie. Autour d'eux, de jeunes gens prêts à croquer la vie à travers des marivaudages et des sentiments parfois contradictoires. Kechiche est maitre pour faire apparaitre le naturalisme dans ses films et la comparaison avec Maurice Pialat s'imposera de nouveau. Tout semble naturel dans ce film plein de lumière et de désir que le réalisateur a décrit comme une allégresse et qui consacre la vie dans sa plénitude. Les fesses sont à l'honneur, ce qui pourra preter à discussion, elles semblent diriger le monde mais la plus belle scène est certainement cette scène de la naissance de deux brebis, d'une beauté inoubliable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Définitivement je n’adhère pas à ses films. Photo magnifique,intimité préservée..... ok

    Cependant on ne comprend pas où on va, pourquoi on subit nos souvenirs de vacances, et comment on peut prendre du plaisir devant ces histoires dramatiquement tristes

    DOMMAGE ‘
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Si certains trouverons ce scénario digne d'un porno, très excitant et sublimant, très peu pour moi. Sans parler d'une presse bobo-isé certainement envoutée par l'exotisme de tonton Said dans le sud.

    Désolé, mais une paire de fesse ne suffit des fois pas à soutenir tout un film. Car, mise à pars ça... il n'y as rien.

    Les vacances de l'amour à Sète ou Koh Lanta pour les plus sensibles.

    Bon visionnage
    konika0
    konika0

    24 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2018
    Soleil. Amin rentre chez lui dans le sud. Il retrouve sa bande, des jeunes filles de passage, sa famille. Ça drague, ça cherche, ça vit. Voilà assez brièvement mais pas tant que ça le synopsis du nouveau Kechiche. Alors dit comme ça, ça a l’air de rien mais ce film est tout. Une bouffée d’oxygène. Un rayon de soleil. Un concentré d’énergie. On est littéralement irradié par tant de lumière. On est frappé par la spontanéité de l’interprétation et le naturel des situations, comme happé par un quotidien que l’on a forcément connu par bribes. On rentre dans l’intimité d’histoires comme il en existe des milliards. On devine alors qu’il y a chez Amin un peu du regard de Kechiche lui-même. Le regard, c’est ici ce qui compte. Celui du photographe à la recherche de la lumière et de la beauté de la vie comme dans cette scène, une des plus sublimes du film dans laquelle on assiste, presque en temps réel à un agnelage, précédé du portrait face caméra d’une brebis qui semble dire tout de la vie elle-même. Le regard est aussi celui que posent ces hommes sur ces femmes. Un bon tiers du film est cadré sur des croupes. Si bien que l’on reconnaît les actrices à la forme de leurs fesses au bout d’un moment. Et les scènes s’étirent comme des longues journées d’été. Exit la grammaire habituelle du film sexy car ici, le climax se déroule dès les premières minutes du film, nous incitant à chercher autre chose, à regarder au-delà. Alors on cherche la beauté et la vie dans les gros plans sur les visages et sur les fessiers rebondis au gré des mouvements d’une caméra mouvante comme une anguille. Une expérience sensorielle intense, inattendue, difficilement identifiable de prime abord. Un vrai moment de grâce duquel on met un moment à sortir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Cinq ans après avoir atteint les sommets avec "La Vie d'Adèle", Abdellatif Kechiche revient avec le premier volet d'une saga qui appelle de nombreuses suites. Lumière et désir sont les maîtres-mots de "Mektoub my love : canto uno", qui suit le quotidien d'Amin, apprenti scénariste et passionné de photographie, qui revient en vacances dans sa ville natale de Sète, entouré de sa famille et d'un groupe d'amis. Le film est tout entier voué au désir – concrétisé ou non – qui traverse ses personnages, aux liens qu'ils tissent, à l’insouciance d'un été partagé entre les bars, la plage et les boîtes de nuit. Kechiche se débarrasse presque du conflit qui imprégnait ses précédents films – l'histoire bouleversante entre Charlotte et Tony est d'ailleurs le seul moment de tension – pour créer un élan vitaliste non pas en creusant psychologiquement ses personnages mais en s'attachant à saisir des impressions, des regards et des gestes qui en disent long sur un caractère et qui font émerger des tonalités variées qui s'entrechoquent, captées par une caméra gourmande à laquelle rien n'échappe. Proposition radicale dans sa manière de faire succéder des scènes quasiment dépourvues d'enjeux sur près de trois heures, le film touche en même temps par sa proximité avec le spectateur, ému par des personnages qu'il vient de rencontrer alors qu'il a le sentiment de les connaître depuis toujours. C'est en alignant la générosité de la mise en scène sur la chaleur des rapports humains, en mêlant la puissance des moments simples à la beauté de la création, que Kechiche peut créer une forme de plénitude absolue. Ainsi, l'ivresse et l'émerveillement sont au cœur de "Mektoub my love : canto uno", immense film romanesque qui, à l'instar de sa chanson finale, milite en faveur de la communion, de la "vibration".
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 avril 2018
    C’est une catastrophe intersidérale ! Je mets une étoile parce que on n’a pas le choix de n’en mettre aucune. On s’ennuie à mourrir. Il n’y a que des plans sur les corps de jeunes filles certes très jolies. Mais aucune histoire. Naze de chez naze !
    cylon86
    cylon86

    2 298 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Le cinéma d'Abdellatif Kechiche n'a jamais laissé personne indifférent. Et ce n'est pas maintenant que ça changera. Avec "Mektoub My Love : Canto Uno", le cinéaste adapte librement un roman de François Bégaudeau pour le transposer à Sète dans une autre époque de façon à le rendre plus personnel. Et le voilà qui, en près de trois heures, raconte l'été d'Amin, descendu de Paris où il écrit des scénarios pour revenir à Sète. Un été comme les autres donc avec des après-midi passées à la plage et des soirées dans les bars et les boîtes de nuit à se séduire les uns les autres, à se désirer. Le problème d'Amin dans tout ça, c'est qu'il est à fond sur Ophélie qui est en couple avec Clément mais qui couche avec Tony (ce qui donne lieu à une scène d'ouverture sacrément torride) et qui ne fait que de parler de lui. Amin, lui, passe à côté de ses conquêtes, n'en a que pour Ophélie ou éventuellement pour Céline qu'il se fait piquer aussi. Son cousin Tony, chaud lapin, brise le cœur de Charlotte tandis que la famille d'Amin l'encourage à sortir plus souvent et n'est pas dupe quant à certaines relations liant les jeunes entre eux. On a déjà vu ça plein de fois, me direz-vous ? Certes mais la force du film s'installe dans sa durée. En étirant chacune de ses séquences (il doit honnêtement avoir une trentaine de séquences seulement pour un film de trois heures), Kechiche installe un rythme lancinant qui finit par totalement nous entraîner dans la bande d'Amin dont on partage tous les secrets et les désirs. A ce jeu, le cinéaste est d'ailleurs très fort, n'hésitant pas à ouvertement caler sa caméra à la hauteur des fesses des actrices pour mieux se faire plaisir. Mais ce qui pourrait n'être qu'un procédé de mise en scène racoleur se révèle particulièrement cinématographique ici, en disant long sur ce qui anime les protagonistes. De scènes en scènes (dont la vérité s'extirpe au fur et à mesure qu'elles s'étirent), "Mektoub My Love : Canto Uno" nous plonge dans la langueur de l'été et nous fait virevolter de désir (ce qui est poussé à son paroxysme dans une scène de boîte de nuit hallucinante). Le jeu particulièrement naturel et intense des acteurs (dont on retiendra surtout Ophélie Bau) vient renforcer l'impression d'avoir vécu avec les personnages leurs émotions et nous fait basculer dans une torpeur tout à fait bienvenue.
    Christoblog
    Christoblog

    756 abonnés 1 623 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Même si j'ai beaucoup aimé le nouveau film de Kechiche, j'hésiterais sans doute à le conseiller.

    Difficile en effet de savoir comment chacun réagira à la proposition du cinéaste, encore plus sensorielle et décousue que d'habitude.

    Pour ma part je me suis laissé entraîner dans cette carte du tendre à la mode des années 90, carte que l'on explore finalement sans but particulier. Il est donc question d'un homme menteur et volage, d'un autre timide au tempérament d'artiste, et de jeunes filles à la plastique de télé-réalité, qui agichent à qui mieux mieux, sans être tout à fait au clair par rapport à leurs sentiments.

    Difficile de trouver une vraie trame narrative dans cette éducation sentimentale de station balnéaire. L'intérêt du film tient surtout dans la manière dont Kechiche affine progressivement le caractère de chacun des personnages, dont les trajectoires zèbrent le film comme la trace de particules élémentaires dans un cyclotron.

    L'autre intérêt du film réside dans l'attachement progressif qu'on éprouve pour le duo principal du film. Amin est le pôle rayonnant et zen de l'histoire : toutes les filles en sont folles (les Russes, les employées de la ferme, l'Espagnole...) sauf finalement la seule pour laquelle il éprouve réellement quelque chose : Ophélie. Cette dernière est jouée par une actrice tellurique, Ophélie Bau, dont on peut dire que la prestation fera date, à la fois incandescente et terrienne (étonnant comme elle change de posture quand elle s'occupe des brebis).

    On se demande bien à la fin du film si ces deux-là finiront par se trouver.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Avec Mektoub my love, Kechiche radicalise un peu plus sa démarche de cinéaste. Délesté des enjeux dramatiques propres à son cinéma, il propose ici un pur exercice de style aux accents rohmeriens qui fascine tant il s'amuse à déjouer les attentes du spectateur. Si le jeu approximatif des acteurs et certains partis pris pour le moins contestables peuvent ennuyer, le cinéaste livre une œuvre d'une liberté sidérante. Un film de trois heures avec des plans séquences sublimes qui valent à eux seuls le détour. Filmant au plus près le corps de ses actrices qu'il désire tant, Kechiche se moque des attaques que l'on pourra lui faire. C'est dans cette liberté que le film trouve tout son sens. Il est une célébration des corps, du sexe, de la fête et cette superficialité, qui n'empêche d'ailleurs pas un certaine sensibilité d'afleurer à l'écran,devient le moteur de la création cinématographique. Sans être le meilleur film de Kechiche, Mektoub apparaît comme la quintessence de son cinéma.
    MIRALB
    MIRALB

    2 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Mektoub my love est un très très gros gâteau au chocolat recouvert de chantilly. Au début, on admire, on déguste, on savoure, puis au fur et à mesure on trouve qu'il y a trop de chocolat et trop de chantilly, mais il en reste encore, la chantilly déborde, coule et le chocolat finit par écoeurer.
    Bref, trop de fesses dodues et rebondies (en gros plan s'il vous plait), trop de dialogues plats et de filles offertes.
    A part Amine dans le rôle de l'observateur, tous ne semblent avoir que trois petits pois dans la tête : séduire, baiser, s'amuser. C'est un programme alléchant, mais limité...
    Le regard de Kéchiche sur les femmes est "légèrement" obsessionnel, elle semblent toutes interchangeables.
    Un hymne aux corps, à la liberté et à la sensualité ? Voire ! En tout cas, le bonheur à la longue semble artificiel, les rires convenus et les deux sexes un brin vulgaires.
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