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    À la poursuite de demain
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    tony-76
    tony-76

    1 027 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2015
    A la poursuite de demain est une grosse publicité pour l'esprit Disney !! On nous promet d'emblée un monde nouveau, un endroit magique où l'espoir est chose possible et les possibilités infinies... Le spectateur devient alors impatient de découvrir cet eldorado, mais finit par se lasser. Le résultat est décevant de la part de Brad Bird (M.I : Ghost Protocole, Ratatouille...) ! Puisque le cinéaste nous présente : spoiler: une très longue introduction, un développement d'à peine vingt minutes, puis une conclusion précipitée...
    C'est ce qui arrive quand Disney décide de s'inspirer avec ses parcs d'attractions pour faire un film... L'introduction, faite par George Clooney spoiler: alors qu'il s'adresse à une caméra, n'obtient malheureusement pas l'effet escompté.
    Ses interventions finissent par être plus dérangeantes qu'utiles. Il y a également une rupture entre un style fantastique à un caractère science-fiction très peu vraisemblable. Un rythme très inégal, avec des décors certes, intéressants mais peu crédibles. La distribution des acteurs était plutôt prometteuse : Georges Clooney, Hugh Laurie ainsi Britt Robertson mais il aura fallu que des longueurs interminables interviennent au sein du récit. Et, le film peine à trouver un style qui ne mélange pas toujours de façon habile humour et (mélo)drame. Donc, Tomorrowland (en v.o) n'est définitivement pas à la hauteur de la production révolutionnaire annoncée. C’est bien dommage de la part d’un metteur en scène qui avait fait jusqu’ici un parcours sans faute.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 mai 2015
    D’entrée de jeu, A la poursuite de demain ne cache pas ses intentions au spectateur, et c’est peu de le dire. Le premier objectif du film, très noble, qui est de faire rêver l’âme d’enfant qui sommeille en chacun de nous, parait évident dès la scène d’introduction. On y découvre en effet que l’une des attractions les plus connues de Disneyland cache en définitive un passage secret menant tout droit à Tomorrowland, un monde parallèle merveilleux où les gens se déplacent en Jet Pack et autres trains volants. Impossible de rester insensible. Et c’est très plaisant. Le second – encore plus évident – consiste à nous mettre en garde contre les méfaits de la pollution sur notre planète : le monde dans lequel nous vivons va disparaître puisque nous persistons à vouloir ignorer les signes du réchauffement climatique. Une morale intéressante, qui est je pense nécessaire dans la société dans laquelle nous vivons, mais qui est très maladroitement amenée. Le problème est que Brad Bird ne laisse pas le spectateur réfléchir par lui-même. Dans ce voyage pour une autre dimension, il n’y pas de place pour l’interprétation. Un comble ! Tout, absolument tout, nous est prémâché. Le discours écolo est EXPLICITEMENT présent dans au moins 60% du film, en gros jusqu’à écœurement, et les scènes ayant la jolie ambition de nous faire rêver sont tellement flagrantes qu’elles en finissent par être insupportables… Un peu de la même manière que les rires préenregistrés pour les sitcoms, on a l’impression que Brad Bird se sent obligé de nous dire à quel moment on doit rêver et à quel moment on doit se sentir concerné par l’écologie. Comme si le spectateur n’était pas capable de le faire de son propre chef ! Qui plus est, le message écolo du film – encore une fois nécessaire et légitime – aurait eu un impact beaucoup plus important s’il avait été moins explicite, plus sous-entendu, un peu comme le fait Mad Max : Fury Road par exemple, dans un tout autre registre. A la poursuite de demain est une grosse déception, que même des comédiens/comédiennes talentueux et une poignée de très bonnes idées n’arrivent pas à corriger. On se faisait également une joie de retrouver Hugh Laurie qu’on avait perdu de vue depuis la fin de Dr House, mais force est de constater que le traitement de son personnage de méchant a – lui aussi – été totalement raté. On n’ira peut être pas jusqu’à dire que A la poursuite de demain est un fiasco, mais presque, et on espère sincèrement que Brad Bird retrouvera son génie très rapidement. Chose qui ne devrait pas être trop compliqué puisqu’il vient d’entamer un retour au source en se chargeant de réaliser la suite très attendue des Indestructibles. Un univers qu’il connaît comme sa poche et qu’il ne se permettrait pas d’esquinter…

    Critique complète sur Le Coin du Cinéphile :
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 185 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2015
    En gros, ce film, j’ai tout de suite voulu le voir quand j’ai appris que c’était Brad Bird qui en était l’auteur… Mais d’un autre côté, j’ai très rapidement hésité lorsque j’ai découvert que c’était Disney qui le produisait ! Au final, je m’y suis quand même risqué, et tout ce que j’ai a en dire c’est que… bah oui, effectivement on ressent bien la créativité et l’esprit progressiste de Brad Bird et que ça c’est vraiment très cool… mais que bon… bah voilà quoi… il a fallu que tout cet univers soit passé à travers la moulinette Disney… et ça… c’est quand même beaucoup moins cool. Et je l’avoue, j’ai mis du temps avant de rentrer dans ce film. Entre cette galerie de personnages à la gueule lustrée ; ces propos épurés de tout juron ou pensée impropre ; cette photographie affadissante ; sans oublier cette féerie numérique qui dégouline de partout et cette musique tellement « Walt Disney presents » ; j’ai cru que j’aurais du mal à trouver quelque-chose à mon goût là-dedans… Et pourtant. Brad Bird reste Brad Bird. Au-delà de sa capacité à glisser une certaine forme de sévérité dans des univers roses-bonbons sans qu’on s’en rende vraiment compte, je trouve qu’il réussit une triple prouesse. D’abord, il arrive à répondre au cahier des charges de la bonne vieille morale à la Disney de manière intelligente : la morale reste claire, évidente, bien visible, mais malgré tout elle n’en demeure pas moins d’actualité, très progressiste et pas si coconne que ça… Ensuite, il y a cette façon de construire son intrigue, au fond assez complexe puisqu’elle opère pas mal de sauts ou de shunts dans le temps, ce qui la rend pour le coup très dynamique et facilite le maintien d’une certaine forme de mystère, mais pourtant cela ne l’empêche pas d’être toujours aussi claire et compréhensible par tous. Et puis, enfin et surtout, ce mec réussit malgré toutes les contraintes qu’on lui a foutu, à pondre ici ou là quelques idées de mise en scène fort bien foutues ( spoiler: la découverte du pin’s par Casey : sublime !
    ), quand ce n’est pas de belles petites fulgurances en termes d’intrigue et d’univers ( spoiler: le passage parisien, moi j’ai trouvé ça vraiment futé
    ). Mais bon, même s’il y a le plaisir d’assister à un spectacle bien gauleé, de ressentir l’univers de Bird s’enrichir encore, ou bien encore de s’amuser des multiples références SF glissées ça et là, moi personnellement je ne peux m’empêcher d’être frustré qu’un tel projet ait été fait dans le cadre d’une production Disney. Commencer dès les dix premières minutes par une grosse démonstration technique en montrant de part en part cette bouillasse numérique qu’est « Tomorrow Land », je trouve que c’est une erreur monumentale en termes de hype. Or, ce n’est pas le genre de Bird, donc ne lui attribuons pas la faute. Par contre, c’est bien le genre de Disney ! « Les gens ont payé pour voir du rêve, il faut qu’ils aient du rêve et TOUT DE SUITE ! » Moi ça me frustre, parce que j’ai l’impression que le film commence vraiment qu’à partir du moment où on se focalise sur le personnage de Casey. J’ai eu le sentiment que le film rebootait, en nous la faisait genre « on fait comme si vous n’aviez rien vu de Tomorrow Land ! » Dommage donc que, de temps en temps, je me suis davantage senti dans un Disney que dans un Brad Bird. Dommage aussi qu’en fin de compte, la petite Robertson se soit révélée aussi limitée dans son jeu d’actrice, car elle fait un peu tâche dans ce beau casting. Dommage enfin que ce film n’ait pas été fait en une période où les CGI auraient été moins à la mode, car cela aurait là aussi, donné un tout autre cachet au film. Bref, vous l’aurez compris, je n’ai pas été transcendé par ce « Tomorrow Land », mais je dois quand même bien avoué qu’il a su s’attacher ma sympathie. Donc, si votre question est de savoir s’il mérite le déplacement, je vous répondrais qu’à défaut de justifier qu’on aille au cinéma pour lui, il n’en reste pas moins un bon candidat si vous avez déjà décidé de sortir quoi qu’il arrive, surtout si c’est en famille…
    Mondocine
    Mondocine

    71 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Avec "A la Poursuite de Demain", Disney et Brad Bird nous invitent à un voyage qui n’est pas sans nous rappeler la découverte, émerveillé, de "Retour vers le Futur" il y a… 30 ans (toutes proportions gardées, on en conviendra aisément). Pas seulement car les deux films entretiennent un vague rapport thématique avec leur scénario sur fond de voyage dans le temps (d’autant qu’il ne s’agit pas tout à fait de ça avec Tomorrowland) mais pour l’ambiance dans laquelle ils baignent. L’esprit du classique de Zemeckis, voilà ce qu’essaie de raviver à son niveau "A la Poursuite de Demain". Un univers fort, une histoire incroyable et imaginative, une aventure grisante et familiale, un doux parfum d’excitation et d’humour, beaucoup de beauté, de simplicité et de générosité, une héroïne intrépide et attachante, incarnée au passage par une jeune comédienne fraîche et expressive, au jeu délicieusement eighties dans l’âme… Oui, "A la Poursuite de Demain" émoustille et provoque quelques gargouillis dans le ventre comme on n’en avait plus trop vécu ces dernières années. Le formatage du cinéma hollywoodien semblait contrarier ses envies de revenir à ce type de grand divertissement d’antan. On ne pourra donc que féliciter et remercier Brad Bird d’avoir enfin trouver la recette pour conjuguer les codes modernes avec un esprit que l’on croyait disparu à jamais, celui des anciennes productions Amblin et consorts.

    "A la Poursuite de Demain" nous emporte deux heures durant, loin, très loin, de notre fauteuil de cinéma, direction un spectacle magique, fabuleux et rêveur.

    La critique complète sur mondocine.net
    Real C
    Real C

    103 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2015
    Tommorow Land ! Ou A la Poursuite de Demain (pour une fois on peut se targuer d'avoir une traduction classe mais je m'expliquerai plus tard) ! Il s'agit d'un film qui faisait parti des films que je voulais vraiment voir, car on a à la réalisation Brad Bird (Le Géant de Fer, les Indestructibles et Mission Impossible : Protocole Fantôme. 3 films que je vous recommande les yeux fermés) et que les premières images étaient superbes. De plus, il est tombé dans la vague des Blockbusters super attendus qui allaient se battre pour la bataille du meilleur film de l'année. Pour moi, à l'heure actuel, c'est Mad Max : Fury Roads le meilleur (Avengers : l'Ere d'Ultron est classe ceci dit, Fast and Furious 7 a eu un succès exagéré, je n'ai pas encore vu Kingsman, Terminator : Genesys c'est le mois prochain, Star Wars 7 à la fin de l'année et Jurrassic World c'est pour bientôt). Donc, voici le nouveau candidat du blockbuster de Disney ! Alors résultat ? Et bien, si c'est un bon film dans l'ensemble...je ne sais pas quoi penser au final.

    C'est la question que je me pose au sujet de ce film. Ce film n'aurait pu être excellent qu'à une seule condition : s'il était un film d'animation. Et ça se voit. Le film est très bien réalisé, là n'est pas le problème. Cependant, tout dans la mise en scène fait plus film d'animation que live. Et là vous allez me dire : c'est normal, c'est Brad Bird, un réalisateur qui ne fait que des films d'animations. Et je répondrai certes oui ! Cependant, dans Mission Impossible : Protocole Fantôme, ça ne se voyait pas. Même Andrew Stanton , qui était le réalisateur de Wall-E a utilisé ces ressources pour faire un super travail visuel dans John Carter sans que cela fasse film d'animation. Sauf que là ça passe beaucoup moins à cause de la mise en scène (même si elle n'est pas mauvaise) et surtout à cause de l'histoire qu'il nous vend. Bref on a un film qui est conçu comme un film pour enfant et qu'il s'accorde mal à l'histoire et aux personnages. Et pourtant, ça avait bien commencé dès la première demi-heure ! Ou j'ai bien cru que cela allait marché ! Mais non !

    En effet, la première demi-heure raconte l'enfance de Frank Walker, comment il a été recruté et son arrivé à la cité de demain. Cette partie-là est plutôt sympathique et donnait une bonne introduction avec une narration plutôt classe. Mais dès qu'elle s'arrête, frustration totale ! On en vient au présent et le film prend une direction à la fois différente et subjectivement frustrante

    Cela est d'autant plus dommage car les personnages en eux même sont plutôt bons, mis à part l'héroïne principale et certains figurants.

    Au niveau des personnages, il y a 2 catégories, il y a des personnages qui passent et d'autres qui passent moins.

    Franck Walker (joué par Georges Clooney en adulte et Thomas Robinson) est un ancien membre de la Cité de Demain qui a perdu tout illusion depuis qu'il a découvert l'envers du décor de la cité de demain. Ceci dit, rien n'est indiqué pourquoi il a été vraiment éjecté, même si on comprend au fur et à mesure du récit. Thomas Robinson incarne un personnage attachant en étant jeune et Georges Clooney est assez classe en inventeur génial un peu pessimiste et réaliste. Mais il possède une évolution vraiment bienvenue où il retrouve son optimisme.

    David Nix(joué par Hugh Laurie) est grosso modo Dr House en mieux. Il n'est pas cynique pour être cynique, il est un cynique réaliste qui n'est pas franchement détestable. C'est vrai que tout laisse pensé que c'est bad guy et ...

    spoiler: maintenant que j'y pense pourquoi il en veut à Athéna au juste ? Surtout qu'en substance, il a tout fait pour rendre le monde pessimiste et défaitiste ! Donc quoiqu'il en soit les recrutements d'Athéna ne changerais pas grand chose


    En parlant d'Athéna (jouée par Raffey Cassidy, ex-Blanche Neige de la version Twilight du conte), est un robot autonome qui est programmée pour recruter pour la cité de Demain qui est à la fois fun et vraiment jouissif de par ces manières froides et elle est attachante.

    Là j'ai parlé des personnages qui s'en sortent, maintenant place aux personnages qui ne s'en sortent pas.

    Casey Newton (jouée par Brittany Robertson) est l'optimiste attitrée (en plus d'avoir le même nom qu'Isaac Newton, merci la subtilité.). Sauf que dans une bonne partie du film, elle est plus présentée en super génie faisant sa crise d'ado. Bon ok, ces motivations sont louables. Ceci dit, son optimisme ne transparaît pas vraiment car elle se comporte les 3/4 du temps plus comme une ado rebelle que comme un visionnaire, un peu à l'image de Franck au début. Elle ne fait que des bêtises et son optimisme n'est en aucun cas remis en question, sauf à la fin. Du coup, elle fait très anomalie dans ce film et c'est dommage. Et ai-je besoin de préciser qu'elle ne sert pas à grand chose (à l'exception de la scène final) ?

    Ceci dit, les pires personnages ses sont bel et bien les figurants ! Les robots je n'ai rien à dire, c'est normal qu'ils soient bizarres (même s'ils sont très flippants). Mes les autres figurants sont quasiment inexistants, surtout les camarades de Casey qui ont vraiment un caractère tranché, pareil avec ceux de la cité de demain qui sont invisibles. Il est dommage que dans les 2 cas, il n'y ait pas plus d’interactions que ça. Les interactions véritables se sont la famille de Casey, mais cela n'apporte pas grand chose à l'intrigue.

    Le message du film est simple et limpide. Croire en l'avenir, ne pas être défaitiste et penser que tout ira bien au final. L'important c'est de croire en ses rêves et d'avoir la volonté de changer les choses. Un message clair qui est facilement visible dès le départ, voir trop. Tout dans ce film nous permet de croire en ce message là mais d'une force ! Je pense que le film aurait été mieux si le message était plus subtile. J'ai lu dans beaucoup de critiques qu'on ne voit pas beaucoup la Cité de Demain. Et pour ça il y a une explication : La cité n'est pas le propos du film mais la quête, c'est pour ça qu'il y a plus de scènes en dehors. Le problème est que les B.A, le titre original et la première demi -heure vont plus dans le sens où la Cité de Demain est le centre du film mais pas l'objectif du film. C'est pour ça que ma théorie du bon titre français a tout son sens du coup. Malgré tout, on est vraiment perdu et déçu au final.

    spoiler: Surtout que l'histoire est criblé de trous: Comment Franck Walker a - t - il été banni ? D'où viennent tous ses robots ? Comment les autorités françaises n'arrivent pas à détecter le décollage d'une fusée en plein Paris la nuit !

    Ceci dit , le message frontal est logique dans le contexte actuel. On est dans un monde très anxieux où on se pose pas mal de questions sur notre avenir et les optimistes ont très peu leur place. On a de plus en plus de scientifiques qui disent que tout va mal sans proposer de vrai solutions

    spoiler: (et aussi des prédicateurs qui en rajoutent une couche, je ne vise personne !)

    Et peut-être que c'est ça que nous avons besoin, un gros uppercut à notre pessimisme béant,

    spoiler: à la manière de la machine que nos héros doivent détruire au final

    dans les intentions, c'est louable, dans les faits ça passe moins, surtout en live.

    Ce film n'est pas mal au final. Il est bien réalisé, la musique est envoûtante, mais l'histoire en elle même cadre mal pour ce film live et ce genre de réalisation. Je reconnais bien les intentions, mais cela aurait largement mieux passé en film d'animation. Ceci dit, il est quand même assez marrant et fait passé un bon moment. Maintenant, prochain film sur le futur, bah...un mauvais futur. N'est-ce pas T-800 ?
    RedArrow
    RedArrow

    1 558 abonnés 1 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2015
    Magique. C'est le premier mot qui passe par la tête en sortant d' "À la poursuite de demain". Oui, magique, car voilà, enfin, un film capable de vous faire retrouver votre âme d'enfant pendant 2h10. Du logo Walt Disney retravaillé de manière futuriste à la séquence finale absolument désarmante (j'avoue, j'ai craqué), le film de Brad Bird a une capacité absolument dingue à toujours émerveiller, surprendre par son inventivité (aaah la découverte de Tomorrowland, cet affrontement à la boutique ou ce passage à Paris) tout en délivrant un message intelligent étonnamment bien intégré au contexte scénaristique. On zappera quelques facilités (pour arranger les choses, il faut tout faire exploser comme d'habitude) et, personnellement, j'aurais aimé que le film se concentre plus sur le personnage de Clooney que celui de Britt Robertson (loin d'être désagréable soit-dit en passant) car le côté rétro de la première partie se mariait tellement bien avec Tomorrowland et sa relation passionnante au fort potentiel avec la révélation Raffey Cassidy (une sorte de Saoirse Ronan next gen) n'intervient finalement que trop sporadiquement, mais on retiendra avant tout "À la poursuite de demain" pour ce qu'il est : un sublime film à destination de tous les rêveurs (petits ou grands) qui tranche radicalement avec les grosses productions actuelles par sa recherche d'un idéal "waltdisneyien" un brin naïf. Peut-être pour ça que le film est un flop partout où il sort, on a peut-être oublié de rêver à un moment ou à un autre.
    Ciné-o-Max
    Ciné-o-Max

    50 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2016
    "Un bon divertissement familial, malheureusement pas à la hauteur de ses ambitions.

    A la poursuite de demain est un divertissement familial assez ambitieux. Et ça se ressent dans l’histoire racontée qui est très bonne. Elle est très bien ficelée et intéressante. Malgré des thèmes assez classiques (l’importance d’avoir de l’espoir, des rêves et de persévérer pour les réaliser, bref les thèmes récurrents de Disney), le film est rempli de bonnes idées et surtout de rebondissement qui donne de l’intelligence à l’histoire."

    La suite ici :
    Gilles Penso
    Gilles Penso

    73 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Visiblement, "A la poursuite de demain" ne sait pas trop sur quel pied danser, cherchant à séduire autant le jeune public que les amateurs de science-fiction pure et dure sans trop parvenir à se décider. En cherchant à complexifier coûte que coûte sa narration – de peur que le nœud de l’intrigue ne paraisse finalement trop simpliste ? – le film se cherche en permanence, alternant les morceaux de bravoure (la séquence de la découverte du pin’s est extraordinaire) et les séquences frisant le ridicule (le voyage à Paris). Bien sûr, Brad Bird n’a rien perdu de sa virtuosité et sait nous époustoufler par sa mise en scène inspirée, soutenu par l’orchestre emphatique du fidèle Michael Giacchino, tout en dirigeant avec beaucoup de finesse un casting extraordinaire (George Clooney est parfait, tout comme les deux jeunes comédiennes qui lui donnent la réplique). Mais le fil narratif est décidément trop distendu pour captiver.
    (Pour lire la critique complète, cliquez sur le lien ci-dessous)
    Chatterer
    Chatterer

    78 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2015
    « A la poursuite de demain » est un film que je n’avais pas l’intention de voir. Avouons-le, je ne suis pas fan de Georges Clooney et le label Disney ne me disait rien qui vaille. Les semaines passent et je lis des critiques, des avis, des commentaires très bons, voir parfois élogieux.
    Finalement, je me lance quand même, histoire de ne pas regretter d’être passé à côté de quelque chose. 7 semaines après sa sortie, je suis vraiment content d’y être allé ! Une véritable belle surprise qu’il ne faut pas louper !!
    Alors que notre futur est à ce jour perçu de la manière la plus pessimiste qu’il soit « A la poursuite de demain » nous donne une lueur d’espoir de ce futur aussi terrifiant que fascinant.
    Un inventeur de génie, une adolescente intelligente et curieuse vont se lancer dans une aventure incroyable à la recherche de Tomorrowland. Endroit fantastique que chacun a pu visiter dans leurs rêves ? Voici le pitch que j’ai décidé de résumer au maximum afin de préserver les nombreuses surprises qu’offre ce métrage.
    Juste ajouter que dans ce film, il est question de réalité alternative, de destin qui n’est pas une fatalité, d’un futur apocalyptique, de cyborgs… (j’ai vu Terminator Genisys juste avant…et aie aie aie, ça fait mal à la tête à force lol).
    J’ai trouvé vraiment qu’il s’agit d’une œuvre surprenante, ingénieuse, fraiche et agréable à suivre. Des moments qui m’ont bluffés (à l’image de la tour Eiffel), qui m’ont fait rire et qui m’ont scotchés !
    Alors, ne trainez pas et foncez le voir avant qu’il soit retiré de l’affiche.
    tifdel13
    tifdel13

    77 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Inspiré par la section Tomorrowland (Discoveryland en France) des parcs Disney, À la poursuite de demain est une énorme et très belle surprise. À l’image du premier volet de Pirates des Caraïbes ou du plus récent Le monde fantastique d’Oz, la nouvelle production Disney nous entraîne dans une aventure dont seul la maison aux grandes oreilles a le secret. Dans un tout autre genre que les deux films précités mais avec la même énergie, le film de Brad Bird (Les indestructibles, Mission impossible : Protocole Fantôme) nous fait retomber en enfance. On est comme plongé dans un rêve fantastique durant lequel on aurait...

    Venez découvrir la suite de ma critique dans son intégralité et en avant-première sur mon site Screenreview !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    601 abonnés 2 790 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 février 2020
    On rentre dans Tomorrowland par le biais d’une attraction Disney bien connue où une barque glisse parmi les poupées sonores : une course pour y arriver, et c’est le petit monde qui tend à s’élargir, on tombe d’un niveau avant d’être propulsé dans une cité utopique, tel un miroir inversé et déformé de l’attraction initiale. Puis c’est dans la boutique de produits dérivés Disney que tout se joue : on se tire dessus à la Men in Black, on se cache derrière des articles de la Twentieth Century Fox – anticipation cynique, puisqu’on sait que la souris milliardaire vient d’engloutir le studio –, on se balance un R2-D2 – ah oui, c’est vrai, Disney a racheté Star Wars –, on explose tout, le robot court derrière une voiture à toute allure, saute à l’arrière, se répare à l’aide d’un tournevis à la manière d’Arnold Schwarzenegger dans Terminator. La musique plagie ouvertement le thème de La Dernière croisade. Tomorrowland est un film de synthèse qui atteste la mainmise de Disney sur toute l’industrie du cinéma de divertissement contemporain. Un film de bric-à-brac qui entasse les trophées (comprenons, les licences) comme un enfant tire à lui tous les joujoux à la garderie. Un film dépourvu d’âme et au propos politique ô combien détestable : culte de la performance qui prend ici des aspects d’eugénisme, refus de l’enfant au profit du jeune adulte – nous voilà revenus chez Philippe Ariès –, troc des émotions contre le visage machinal d’une jeune fille cyborg. Le monde doit avoir le culte de la science, des algorithmes qui blanchissent les tableaux crayeux, des petits génies en circuit fermé qui deviendront les libérateurs de demain. La clausule voit papy Clooney débiter son discours dogmatique où le patriotisme ronflant rencontre l’optimisme panglossien… Lennie Riefenstahl n’aurait pas fait mieux. On ressort de Tomorrowland par le champ OGM des cerveaux éteints, ce qui donne lieu à une image fort belle, esthétiquement très réussie, mais à l’allégorisation douteuse. Le château de la princesse Disney est là, au fond. Achetez un pin’s, entrez dans le parc, buvez un Coca. Consommez. Regardez des gens faire semblant de réfléchir, faire semblant de débiter des trucs intelligibles – intelligents ? – mais ne réfléchissez pas ! « Ici des bêtes qui parlent, là des bêtes qu’on adore, des dieux transformés en hommes, et des hommes transformés en dieux ». Cette poursuite de demain est bien la fable des imposteurs.
    Sadychou
    Sadychou

    4 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2015
    A la poursuite de demain ou comment sauver son futur, est une sacré aventure de SF.
    Malgré les flashbacks le film est compréhensible. De plus c'est pour la bonne cause, donc bonne morale.
    Petit coup de coeur pour la jeune Raffey Cassidy.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 mai 2015
    Je suis quelque peu embarrassé comme c'est la toute première fois que je publie une critique négative.

    Fan de science-fiction et fantastique parmi d'autre genres, je me réjouissais d'aller voir "A la poursuite de demain" en dépit des critiques mitigées.

    L'idée de départ d'un monde parallèle est séduisante, et la bande annonce me paraissait prometteuse en dépit de la scène un peu cliché de l'envol des deux personnages principaux dans la baignoire.

    Les points positifs du film :

    De beaux décors (que l'on ne voit malheureusement que rarement).

    Un George Cloney, plutôt convaincant dans le rôle du héro un peu niais qui a été dépouillé de ses espoirs et rêves d'enfants.

    Une Raffey Cassidy très en forme dans un rôle qui lui convient à merveille. Le film aurait été grandi si elle avait porté le rôle principal.

    Les points qui fâchent :

    Une Brittany Robertson de 25 ans qui ne parvient pas à convaincre dans le rôle d'une adolescente aussi brillante en science qu'insipide. A part vociférer et taper du pied à la moindre contrariété, ainsi qu'un physique plutôt avantageux "the woman couldn't act if her life depended on it"! Nous assistons à toute l'étendue d'un jeu d'actrice qui aurait pris des cours de théâtre par correspondance!

    Si Rosie Huntington-Whiteley fut critiquée pour son manque de talent en tant qu'actrice, elle, au moins a le mérite d'accepter des rôles dans ses cordes et ses limites (la belle jeune femme avide de justice que la gente masculine doit protéger à tout moment car elle est fondamentalement incapable de le faire) et sait être crédible dans les rôles secondaires qui lui sont confiés. En me basant sur la prestation de Brittany DANS CE FILM, ça n'est pas le cas pour l'héroïne d' "A la poursuite de demain".

    Elle irrite là où elle devrait convaincre! D'aucun argueront qu'elle a au moins le mérite de véhiculer cette unique émotion.

    Tout aussi déstabilisant, l'absence de construction du scénario :

    Je me suis demandé quand le film allait enfin commencer la première heure, et me réjouissait qu'il se termine la seconde. La seule raison qui m'a poussé à rester dans la salle était mes compagnons de souffrance qui avaient malheureusement payé pour la séance, alors que j'ai un abonnement annuel.

    Malgré les promesses de la bande annonce, si l'on voit le monde parallèle une vingtaine de minutes, c'est un maximum (scènes dans les espaces clos non incluses).

    Enfin, l'objectif du film, ou plutôt le public qu'il ciblait...
    Indubitablement orienté vers un jeune public, le film ne parvient à toucher ni les plus jeune, tant le "message d'espoir" d'une terre qui se meurt est transmis de façon trop abstraite pour que les enfants le saisissent.

    Les adultes ne manqueront pas de garder leurs yeux rivés sur leur montres à force aux dialogues mièvres et convenus, dépourvus de la délicieuse candeur quelque peu désuète d'un "Bedknobs and broomsticks" de la fraîcheur d'un "Rio" ou de la poésie d'un "Jack et la mécanique du coeur" pour ne citer que ceux-ci.

    Mal conçu, médiocrement joué par la plupart des acteurs, ce film ne s'adresse à personne!
    Fritz L
    Fritz L

    164 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Quand le réalisateur (doué reconnaissons-le) de « Ratatouille » ou « Les indestructibles » quitte l’animation cela donne quoi ? « Mission impossible : protocole fantôme » que j’ai loupé ou encore ce produit cinématographique hallucinant, non ! halluciné, qu’est « A la poursuite de demain ». Mauvais titre, moins pire que l’américain littéralement traduit pays de demain. Car ce n’est pas une vision futuriste que nous propose le réalisateur, mais bel et bien une espèce de film passéiste dont l’anticipation de l’avenir se résume à une vision post fifties : du kitsch, du bricolé, du poussif. Le scénario est insignifiant (ce qui ne constitue pas une nouveauté dans le cinéma US), la mise en scène toonesque, et les effets spéciaux rudimentaires (à la George Warren notamment pour « La machine à remonter le temps » de 1957). On se dit qu’il doit y avoir un second degré, que c’est une sorte de parodie ou d’hommage à un genre qui faisait jadis les belles heures des cinémas de quartier… Hélas non, Brad Bird se prend au sérieux, beaucoup moins que Clooney toutefois, et se ridiculise pour notre plus grand déplaisir. Le tout n’est pas désagréable à voir, mais franchement à un tel niveau de médiocrité, le film se mettra sans aucun doute à la poursuite de ses spectateurs…
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    954 abonnés 4 883 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Une avalanche d'effets spéciaux pour une morale navrante et un message calamiteux: vous ne savez que courir à votre propre perte, vous méritez donc tous de mourir dans un monde à votre image. Heureusement, ceux qui positivent vont tout faire pour le sauver: "Demandez votre badge......." C'est plutôt pathétique et visuellement assez laid. Un SF bas de gamme.
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