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    À la poursuite de demain
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    Walter Mouse
    Walter Mouse

    482 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2015
    À la poursuite de demain (bon cette fois j'avoue que les traducteurs ont une bonne excuse pour ne pas avoir gardé le titre original mais était-ce si difficile de traduire par Le Monde de Demain comme l'ont fait les québécois?) est un pari plus que risqué pour les studios Disney. Il s'agit en effet de leur nouvelle production Live originale qui est censée faire oublier les échecs durs à encaisser de John Carter et Lone Ranger, Naissance d'un Héros. Et qui dit Disney, dit gros budget à 190 millions de $. Autre chose intéressante qui me donnait d'avance envie d'aller voir ce film au cinéma, c'est le nouvel essai des studios à la science-fiction. Un genre qu'ils ont notamment expérimenté avec le désormais culte Tron et sa suite Tron: L'Héritage (hâte à Tron: Ascencion d'ailleurs) et le totalement méconnu Le Trou Noir. Mais là où le film semblait vraiment se démarquer c'était sur son sujet. Tout semblait se dérouler dans une ambiance faisant beaucoup rappeler les films de science-fiction des années 70-80's. Un peu comme Super 8 lors de sa sortie en 2011. Le projet Tomorrowland semblait alors comme un hommage à ce vieux style. Et quel plaisir ce fût de voir Brad Bird à la direction de ce nouveau Disney Live. Tout semblait bien parti pour nous pondre un film marquant. Malheureusement, le film a subi le même accueil critique que John Carter et côté box-office, ça n'a pas l'air pour le moment très rassurant. Un peu chiant pour moi qui étais ultra-excité de voir ce film, j'en attendais le nouveau Vingt Mille Lieues sous les Mers! Qu'en est-il au final? Et bien, je résumerai À la poursuite de demain comme un film imparfait, très imparfait mais dont les qualités m'ont complètement séduit. Un peu à la manière de Tron: L'Héritage. Parlons donc des acteurs. On sera surpris de voir que seulement deux stars figurent au casting, ce qui n'arrange rien pour la promo du film. Notre héroïne est donc interprétée par Britt Robertson, une actrice peu connue, qui se charge de jouer Casey, une adolescente douée en science et en raisonnement partant toujours sur un ton optimiste et croyant en un avenir meilleur. On évite fort heureusement le cliché de la jeune fille parfaite rapidement tête-à-claque. Le personnage qui nous est proposé est en vérité très attachant. Cela est surtout dû au fait que l’actrice en question est excellente. Chance, aucune grosse ficelle pour qu’on s’attache au personnage (la mère n’est jamais présente dans le film et n’est jamais mentionnée), son caractère plaisant et sa ténacité suffisent à la rendre très appréciable. Une très bonne chose également concernant son exploitation car il faut bien le dire, on est heureux de voir que pour une fois, spoiler: ce n’est pas le protagoniste du film qui sauve tout le monde.
    George Clooney arrive pour la première fois dans un film Disney et ça fait vraiment plaisir de voir l’acteur se prêter au jeu. Son personnage de Frank Walker, ancien inventeur d’exception devenu une fois adulte ronchon et peu amical, est lui aussi très attachant. Et son duo avec Casey le rend encore meilleur. Ce n’est pas la première fois pourtant qu’on assiste à une équipe d’un jeune optimiste et d’un vieux grincheux mais dans le contexte du film, ça marche très bien et on n’a jamais l’impression d’avoir un sentiment de déjà-vu. Ou du moins, pas au point que ça soit dérangeant. Clooney nous livre bien sûr une excellente performance comme à son habitude avec la classe naturelle qui lui est due. La révélation du film, outre Britt Robertson, est la jeune Raffey Cassidy. Elle interprète Athena, une petite fille mystérieuse qui semble avoir plus de connaissances que n’importe qui dans ce monde et plus d’une surprise à montrer à notre héroïne. L’actrice s’en sort remarquablement bien, ne tombant dans le surjeu ce qui n’était pas gagné vu que spoiler: son personnage se révélera être un robot programmé pour rechercher les futurs petits génies.
    Elle vient compléter le trio déjà formé avec Casey et Frank ce qui apporte beaucoup de fraîcheur à cette équipe. On les suit avec grand plaisir. Hugh Laurie est la seule star avec George Clooney à figurer au générique. 20 ans après sa première collaboration avec Disney (si, si, rappelez-vous, Jasper dans Les 101 Dalmatiens c’était lui), l’acteur revient cette fois endosser le rôle de l’antagoniste : David Nyx. Et si le comédien est plutôt bon, on ne peut pas en dire autant de son personnage dont les motivations sont si confuses et le comportement si étrange que ce méchant finit par manquer de personnalité malgré qu’on tente de masquer ses faiblesses. Mais ce point mérite à lui tout seul d’être traité dans la partie scénario. Ce sont donc les seuls acteurs à occuper une place importante dans ce film et tous s’en sortent avec les honneurs avec des performances très sincères et des personnages attachants. L’association entre Brad Bird et Michael Giacchino nous fait rêver depuis bien des années. Notamment grâce aux excellentes musiques de Les Indestructibles et Ratatouille, deux chefs-d’œuvre cultes de chez Pixar. Le travail de Giacchino pour Mission Impossible : Protocole Fantôme était lui aussi de bonne qualité. Pour À la poursuite de Demain, le compositeur n’a pas chômé et nous sert une fois de plus un travail de très bonne facture. Si ce n’est pas sa meilleure bande-originale, le thème principal revient souvent au cours du film pour nous happer d’avantage dans ce monde merveilleux qu’est celui de Tomorrowland. Des compositions complètement dans le ton des 80’s qui correspond encore mieux à l’ambiance du film. C’est super ça non ? Et lorsqu’elle est placée sur les images sublimes du long-métrage, ça nous offre de grands moments particulièrement mémorables. Le plus marquant étant sans aucun doute spoiler: la découverte de Tomorrowland par Casey. Toute la scène est un énorme plan-séquence tout simplement bluffant. On est transporté avec l’héroïne dans ces paysages urbains d’une ampleur et d’une précision à en faire baver plus d’un. Certains pourront dire que ça fait un peu trop jeu vidéo mais c’est un peu le but, nous sommes censés tourner la tête dans tous les sens et nous agiter pour voir toutes les richesses de la ville, ce que fait Casey,
    et ce qui est magnifiquement retranscrit par la mise en scène presque irréprochable de Brad Bird. Les mouvements de caméra sont fluides, nous font naviguer là où il faut, rendent les décors plus beaux qu’ils ne le sont déjà, bref, une preuve de plus que Disney accorde bien plus de liberté artistique à leurs réalisateurs qu’on ne le pense. Visuellement, c’est la première fois depuis Lone Ranger, Naissance d’un Héros qu’une production Disney Live ne m’a jamais « gêné » au niveau du numérique. Ça ne veut pas dire qu’un film comme Maléfique était mal fait au niveau des effets spéciaux, loin de là, mais on sentait toujours qu’on avait droit à plein de fonds verts tout partout. Là où dans À la poursuite de Demain, j’ai rarement eu le sentiment de « me faire avoir » par des trucages grossiers. Les effets spéciaux sont très soignés (190 millions de $ de budget en même temps ! ) et permettent une immersion totale dans cet univers fantastique. La photo est parfaite ! Elle sait alterner les couleurs un peu sobres du monde réel avec celles très piquantes de Tomorrowland. Et c’est un vrai régal à l’œil. Le scénario, contrairement à beaucoup de films de la Compagnie, est en fait tout ce qui m’intéressait dans ce film. Parce que c’est là que À la poursuite de Demain s’avère réellement intéressant pour un fan et se démarque : Il agit presque comme un film-hommage à Walt Disney. Rien que l’origine-même de la production du film, il s’agit de prendre ce qui était au départ une attraction de DisneyWorld pour la placer au centre d’un film de science-fiction. Le tout avec les design et les idées qu’avaient en tête Walt Disney pour créer E.P.C.O.T., un véritable centre de recherches et de développement pour le Futur (qui malheureusement n’a jamais eu lieu). Et cela, on le comprendra dès le début du film. Pourtant, ça ne commence pas super bien. spoiler: L’introduction part immédiatement sur Casey et Frank qui ont fini de vivre leur aventure et qui racontent tout au spectateur à travers un flash-back. Et le discours de Frank sera interrompu 3, voire même 4 fois par Casey dans la narration en voix-off. Ce qui devient rapidement saoulant en plus d’être déjà-vu. Fort heureusement, ça ne dure pas et on constate dès la première scène en flash-back l’hommage que constitue ce film. Il commence en 1964 lors de la Foire Mondiale de New York. La même année, au même endroit, Walt Disney récoltait les fonds pour le projet E.P.C.O.T..
    Super, le film vient à peine d’installer ses décors que je commence déjà à baver. Et le film est rempli à ras-bord de ce genre d’anecdotes ou de références. Outre les costumes évidents des personnages Disney pendant la Foire, on remarquera d’autres détails dans le film comme spoiler: l’intérieur de la capsule qu’utilisent Casey, Frank et Athena pour traverser le cosmos qui possède le même style que celui du Nautilus de Vint Mille Lieues sous les Mers, les design de certains vaisseaux aériens de Tomorrowland faisant échos aux modèles de Disneyland utilisés dans les parcs d’attraction à partir des années 50’s, le magasin dans lequel Casey se retrouve qui contient des références à Star Wars par ses costumes de pilote d’Un Nouvel Espoir, ses gros modèles de R2, à Toy Story avec la présence de la figurine de L’Infâme Empereur Zurg (j’adore citer le nom complet, petit fantasme à moi, cherchez pas à comprendre), à Le Trou Noir avec le comptoir où Casey pose son pin’s et où est dessiné le robot Vincent du même film etc
    … Et il faut le dire, tous les messages du film sont ceux que le Tonton Walt nous a enseigné il y a plusieurs décennies. Juste qu’il faut simplement rêver, imaginer, croire que rien n’est impossible etc… des leçons qui ont leur place dans ce film rien que par son aspect qui le rend plus agréable : L’optimisme. Tomorrowland est un monde utopique où tous les habitants cohabitent et créent chaque jour de nouvelles merveilles. Alors que nos derniers blockbusters nous proposent souvent dans le thème de la science-fiction des univers sombres avec une vision pessimiste du Futur de l’Humanité, il a fallu que les studios Disney rétablissent l’équilibre avec un film très vieux jeu et old school. Et bon sang que ça fait du bien par les temps qui courent! Rien que pour ça, ce film doit être vu! Mais alors que les deux premiers tiers de l’aventure sont en soit bien écrits et très divertissants malgré quelques imperfections ( spoiler: sérieux, le magasin se fait bombarder de l’intérieur, y a personne dehors qui remarque quoi que ce soit?!)
    , le derniers tiers est par contre bien moins réjouissant. C’est ironiquement la partie que l’on attendait le plus. spoiler: L’arrivée à Tomorrowland.
    Dès lors, le scénario devient très faible et confirme une chose : Damon Lindelof est bon pour avoir des idées mais pas pour les développer. Et à ce niveau, À la poursuite de Demain est un excellent exemple tant on ne comprend plus rien au fonctionnement de ce monde. Par exemple, spoiler: si les Nec plus ultra ne sont plus admis à Tomorrowland, que la Cité n’accepte plus personne et que tous les accès pour y pénétrer son verrouillés depuis La Terre, à quoi ça sert de laisser des androïdes sur la planète sachant que notre monde est condamné et que tous les accès sont bloqués depuis plus de 30 ans??!! Et si c’est parce qu’ils savaient qu’il existait un dernier moyen à travers la Fusée en plein centre de La Tour Eiffel pour aller jusqu’au monde de Tomorrowland, pourquoi ne pas avoir détruit cette Fusée??!! Et d’ailleurs, si personne ne vieillit à Tomorrowland (comment exactement je n’en sais rien), pourquoi est-ce que quand Frank s’est tiré, il était devenu plus vieux ??!! Tous ceux de Tomorrowland ne sont-ils pas des êtres humains pourtant??
    Bref, pas la peine de vous faire un dessin. Il est impossible de piger comment cet univers fonctionne et les incohérences se multiplient rapidement. Le passage le plus marrant étant celui où Nyx doit justifier le fait qu spoiler: ’il veuille laisser La Terre s’autodétruire.
    C’est là qu’on remarquera qu’avec ce genre de méchant, il y a toujours deux solutions. Soit, ils règlent leurs explications à travers des mots simples qui rendent leurs intentions encore plus stupides, soient ils nous balancent un speech interminable où le scénariste espère que le spectateur se dira « Pfiou ! C’est long ! Je ne comprends plus rien à ce qu’il dit ! Ah ? Il a fini ? Bon ben je suppose que ce sont des bonnes motivations pour que ça soit aussi long. » Nyx fait parti de cette deuxième catégorie. Le film se force alors à tomber dans un climax d’action sans vouloir insister sur cet aspect pourtant. C’est comme si, soit il ne s’assumait pas, soit il était perdu au niveau du genre. Et c’est dommage d’arriver à une telle déception pour le final car pour le reste, l’histoire se tient assez bien. C’est très sympathique de spoiler: voir que le pin’s de Tomorrowland peut être donné à chaque personne quelque soit sa profession ou son rêve, du moment qu’il croit. Cela justifie les costumes ou décors particuliers de Tomorrowland. Tout ce monde n’est qu’un terrain d’entraînement pour les génies de Demain. Le film a beau être un peu trop moralisateur dans sa révélation avant le climax (la fin du Monde),
    il parvient à se recentrer rapidement sur son vrai sujet. Le tout avec un humour convaincant. En conclusion, À la poursuite de Demain est un film que je vous recommande chaudement. Il va diviser comme beaucoup de Disney Live sortis récemment, mais ce nouvel essai de Disney à la science-fiction est tellement ambitieux, sincère et frais qu’il serait dommage de s’en priver. Je préfère que les studios nous fassent des films imparfaits mais qui tentent des choses comme À la poursuite de Demain plutôt que nous pondre tous les ans une réadaptation d’un Classique. Espérons que le film aura un bon bouche-à-oreille et ne sera pas oublié. Je le maintiens, c’est un divertissement de qualité. Imparfait, mais de qualité.
    benoitG80
    benoitG80

    3 321 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2015
    "À la poursuite de demain" est un mélange de fantaisie, de merveilleux, de SF, et d'aventure !
    Un ovni à la croisée des genres en quelque sorte...
    On se laisse donc embarquer et porter, dans ce monde où les rêves d'enfant ont leur place avec en prime un côté année 60 pour l'ouverture assez plaisant, pour ensuite prendre un virage vers le futur qui prend des airs à la fois, pas trop sérieux tout en étant bourré d'explications techniques plutôt fumeuses et farfelues !
    L'idée générale sans dévoiler quoi que ce soit est bien trouvée avec une petite portée philosophique sur l'homme et sa capacité à s'adapter, à trouver des solutions et à donc faire aller son imagination plutôt que de se résigner et laisser faire...
    Tout le cheminement du film amène donc à une bonne réflexion, en suivant un tout autre cheminement dans le temps, censé aboutir à un monde meilleur.
    De plus, on est vraiment séduit par ces effets spéciaux purs et durs, alternant avec un bricolage complètement désuet.
    Le tout est donc un peu décalé quant au style des images, mêlant futurisme et nostalgie !
    En plus des voyages dans le temps, on nous invite aussi à nous balader dans l'espace, jusqu'à Paris pour découvrir une Tour Eiffel terriblement surprenante.
    Il fleure bon un esprit bien de chez Walt Disney, avec des emprunts à droite à gauche, sous forme de clin d'œil à plusieurs films célèbres et cultes !
    Maintenant, cette réalisation de Brad Bird n'est à mon sens, pas trop destiné à des enfants qui suivront difficilement ce scénario complexe, de plus truffé d'explications quelquefois et apparemment scientifiques mais surtout imaginaires et confuses; quant aux adultes, ce sera avant tout pour ceux qui ont une âme d'enfant, une âme de rêveur insouciant prêt à croire à cette fable imaginaire un peu brinquebalante tout de même malgré ses intentions touchantes et ces personnages plutôt attachants !
    Et bien sûr, la cible est aussi bien visée quant au choix du héros, George Clooney lui-même, qui à lui seul attirera assurément son public...
    Une petite fantaisie pleine d'imagination qui se laisse regarder et même apprécier en laissant ses exigences et sa rigueur au vestiaire !
    Un bon divertissement sans aucun doute...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Un petit bijou de Walt Disney sur fond d'optimisme d'humour d'espoir et de ton moralisateur peignant une réalité actuelle.
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Si sur le fond l'idée est un peu originale et le message dispensé plein d'optimisme (on peut toujours changer en mieux le futur), en revanche sur la forme le film pêche un peu. La faute à une esthétique futuriste des années 60/70' qui ne parlera pas à tout le monde et ne fait donc pas forcément rêver, la faute aussi à un discours parfois maladroit (une vision du passé façon carte postale de propagande absolument ridicule) et à une construction scénaristique maladroite, présentant d'abord le monde futuriste avant de revenir dans la réalité, supprimant ainsi toute la magie du procédé (même erreur qui était déjà faite dans John Carter). L'ensemble reste suffisamment rythmé pour ne pas trop s'ennuyer, même si le scénario est au final un peu creux. A réserver aux plus jeunes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Incroyable film au message puissant de vérité et d’optimisme, A La Poursuite de Demain est une grande réussite visuelle et narrative ! Le tout accompagné d'une très belle bande originale et de nombreux clins d’œil à la pop culture et à l'univers Disney, ce film nous fait voyager en compagnie de personnages exceptionnellement bien écrits et joués, dans une merveilleuse fable aux effets-spéciaux bluffants ! C'est donc confirmé, Brad Bird sait tout faire et avec succès !
    Housecoat
    Housecoat

    103 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2015
    "A la poursuite de demain" le dernier film de Brad Bird (et son premier Disney Live), le réalisateur des Indestructibles et de Protocole Fantôme nous signe un film de derrière les fagots de la bonne vieille Science-Fiction Visionnaire. Qui aurait cru que la vision de Walt Disney prendrait la forme d'un film ? Brad a relevé le pari et il a réussi.
    D'abord le prologue du film, je suis obligé de valider, l'intro sur le bon vieux panorama du château Disney est remplacé par Tomorrowland. C'est beau, c'est nouveau.
    Le film raconte les aventures de Casey Newton (Britt Robertson), spoiler: qui veut prolonger le travail de son père en sabotant chaque nuits le démantèlement d'une plate-forme de la NASA. C'est bien car ça met bien en place son personnage: elle est très intelligente, elle brave la loi pour aider son père, elle réagi quand on lui dit qu'il y aura la fin du monde.
    Et ayant vu "Tomorrowland", elle est fasciné par cette ville futuriste et veut y retourner. spoiler: Elle véhicule par son caractère le message que le film offre: elle est optimiste, elle ne baisse pas les bras. Et le film n'envoie pas ce message de manière cliché. Elle le donne de façon concrète dans une situation théoriquement possible et adapté à cette morale. La meilleure manière de transmettre un message.

    George Clooney incarne le second personnage du film: Frank Walker. spoiler: On pourrait croire en regardant l'affiche qui le met en avant (et qui désigne son nom en grand) qu'il éclipserais la personnage principale. Un petit peu, mais ils ont tout deux autant d'importances l'un que l'autre dans le film. Et ça fait du bien de le voir dans un Disney. D'autant que Frank s'interroge sur le fait de continuer ou d'abandonner (la morale du film) et qu'il le comprend comme Casey à la fin du film.

    Athéna aussi est un bon personnage, spoiler: elle montre qu'une intelligence artificielle peut évoluer jusqu'aux sentiments, et voir un personnage robot se comporter comme un véritable humain, me fascine (quand j'entends Intelligence Artificielle, j'entends surtout "Intelligence"), et voir un personnage à l'apparence d'enfant se battre comme dans un Matrix, c'est drôle et plutôt original. Et ils n'ont pas vendu jusqu'à saturation le concept du robot froid et sans-cœur qui évolue aux sentiments. Par contre, sa "mort" manquais d'émotions, à cause de ces bugs qu'elle avait, chacun de ses bugs verbaux étaient suivis de rires du public dans la salle, ça gâchait complètement la tristesse qu'on est censé ressentir à sa mort (dommage).

    Pour David Nix (Hugh Laurie), spoiler: je ne me m'attendais pas à grand-chose à la base (si, un petit peu) mais il n'est pas un méchant cliché, il représente l'inverse de ce que le message du film veut dire. Il a renoncé, il a baissé les bras.Vous pouvez très bien me dire qu'il aurait au moins pu essayer d'éteindre le Monitor, ça ne coûtait rien d'essayer. Mais le message d'optimisme que le film veut donner ne serait pas passé aussi bien. Car pour que ça passe, il devait être pessimiste à l'extrême (au point de vouloir tuer pour). Et puis, il n'est pas pessimiste pour lui, il l'est parce qu'il croît qu'on ne peut échapper aux prédictions du Monitor. Il se fiche de la vie des humains ordinaires sur Terre (pourquoi vous croyez que les Doubles-A tuent sans sommation leurs opposants alors qu'ils font le contraire pour Walker ?). Le monologue qu'il fait sur la faiblesse humaine est même la représentation typique de ce message et de son personnage.


    Autre chose à dire sur le film, spoiler: c'est tous ses clins-d’œil et ses références. On a droit a plein de clins-d’œil: Star Wars et plein d'autres trucs de science-fiction, l'explosion du plafond (comme Syndrome dans les Indestructibles), les bruitages de Buzz l’Éclair et Zurg pendant la bagarre de la boutique et comme c'est un film de Brad Bird je serai pas étonné qu'il y est eu le traditionnel A113 mais j'ai dû le raté (je les rates toujours).


    En ce qui concerne la trame du film. spoiler: Je me dis que le scénario aurait pu être meilleur, mais c'était avant que je me rende compte de la morale du film. J'avoue que je suis un peu déçu de ne pas avoir eu autant de plans sur Tomorrowland que je le souhaitais. On ne voit "La Ville de Demain" que durant la première séquence, les flash-backs et le dernier tiers du film. Mais le plan-séquence du tour de la ville de Casey est vraiment la meilleure scène de tout le film. On voit tout dans ce plan-séquence: le visionnaire, l'innovation, le futur aujourd'hui. C'était une super séquence, qui vaut le coup de voir le film. Il est vrai que l'intelligence de Casey n'est pas très bien défini, il est vrai que Tomorrowland lui-même n'est pas très bien expliqué scénaristiquement (j'y reviendrai là-dessus). Et je n'ai pas du tout compris le pourquoi du bannissement de Frank, il a crée le Monitor d'accord, mais pourquoi la ville l'a jetée dehors ? Il a crée un engin capable de tout voir, la ville a gardé la machine, mais je n'ai pas compris pourquoi il est parti (je n'ai peut-être pas compris ce passage, ça ne vous empêche pas de chercher par vous-même), peut-être parce qu'Athéna ne pouvait pas l'aimer, peut-être qu'il est parti de lui-même pour tenter de régler le problème sur Terre. Je ne sais pas, choisissez. Je sais que c'est vu et revu le truc du "sauver le monde", et je sais que le film ne montre aucune science réellement exacte (les tachyons, le passage inter-dimensionnel, la"téléportation") mais, toute ces choses devaient être laissé de côté pour l'envoi du message du film (si il expliquait tout, ça aurait plombé le contenu). Si j'appui autant sur ce point, c'est parce que le film insiste dessus sur quasiment toute ses scènes.


    En ce qui concerne Tomorrowland, spoiler: là, le pari est réussi malgré le manque de présence à l'écran. C'est beau, c'est recherché, c'est abouti. Je ne veux pas parler au nom de Walt Disney, mais je pense qu'il serait fier de voir sa vision du Monde de Demain se concrétiser à ce point. Et en plus c'est beau. Le point moyen de la ville, c'est que sa mise en place est un peu facile, mais facilement expliqué. C'est simple quoi. Quatre Génies ont voulu créer une utopie, un monde où réunir les plus éclairés du monde (les Nec-plus-ultra), ils ont créés un monde où la connaissance n'a pas de frein si ce n'est l'imagination (bon après, c'est vrai que Nix ne voulait pas d'un jet-pack, mais cette vision a pu évoluée au fil du temps). Tomorrowland souhaitait s'ouvrir à la Terre pour partager ses connaissances. Mais après la construction du Monitor par Frank Walker, une machine capable de tout voir (avec une marge de probabilité de quasiment 100%), passé, présent et avenir, tout part en vrille. En voyant la fin du monde rendu possible par les défauts humains sur le Monitor, Tomorrowland ferme ses accès de peur que ce qui provoquera la fin de la Terre n'envenime l'utopie. C'est super bien expliqué. C'est simple et compréhensible et c'est adapté magnifiquement à la morale. Le scénario ne laisse pas beaucoup de présence à la "Ville de Demain" mais c'est parce qu'il est plus un outil, il n'est pas l'enjeu du film. Donc, même si je regrette son manque de présence, je suis satisfait.


    Maintenant je vais aborder la morale du film: spoiler: "Il faut être optimiste, il ne faut jamais baissés les bras". Le message est évident et il n'est pas balancé de sorte qu'il rende les personnages ridicules, non. On y croit. Le Monitor dit que la fin du monde est inéluctable (c'est normal en même temps, c'est pas un oracle, c'est une machine dont son fonctionnement ne discute pas la véracité des faits futurs), et les habitants de Tomorrowland ferment les accès, ils se laissent croire que le sort de la Terre est inéluctable sans se douter que ce n'est qu'une prophétie auto-réalisatrice (le Monitor, en disant que la fin du monde arrive ne fait que le provoquer). Et Nix (qui représente l'antithèse de l'optimisme de Frank et Casey) dit que montrer leur fin prophétique aux humains ne changeraient rien car le Monitor ne montre que ce que Nix traite d'eux comme un fait (pendant le monologue): ils sont cupides, leur monde est déséquilibré, ils courent à leurs propres destruction et même en sachant cela, ils ne font rien pour s'en sortir. Nix a (sans le savoir) baissés les bras devant la prévision du Monitor. Il considère que leur fin est naturelle et pas dû au Monitor. Mais la volonté de changer le cours des choses peut-être la plus forte au point de déjouer le futur prédéfinis. Vous avez bien vu les moments où Casey dit qu'il est possible de changer les choses. Les probabilités de la fin du monde diminuent. Ça se voit que la morale de l'histoire est de ne pas perdre espoir. Le film ne montre pas le manichéisme du bien et du mal, il montre un combat de l'espoir contre l'abandon. Et vous avez aussi remarquez que la fin du film ne montre pas si la fin du monde a été réellement évité. C'est parce que le film aurait fait du bourrage de crâne si il avait fais ça. La morale serait passée comme fictionnaire si il montrait l'aboutissement qu'il soit bien ou mal. Parce qu'on ne sait pas si la fin du monde hypothétique que montre le film est possible (faut pas déconner non-plus). Car il n'y a pas réellement de Monitor qui prédit une apocalypse auto-réalisatrice (enfin...je crois). La morale passe mieux dans cette fin d'espoir pour Tomorrowland.


    Pour résumer, "A la poursuite de Demain" est un super film. Le futur visionnaire est plaisant à regarder (ça fait du bien de voir un bon futur), le film donne d'excellents effets spéciaux, il donne une bonne moralité et on décroche un grand sourire à la fin du film. Brad Bird a réussi un excellent film.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    282 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Mêler un film portant sur une réfléxion philosophique sur le monde à un blockbuster de science fiction c'est assez rare comme cocktail mais ce film réussi bien ce mélange pour le coup vraiment original.
    Tomorrowland (non cette fois je ne prononcerais pas le titre en français qui est trop moche, même si y a pire et trop long) est le nouveau film de Brad Bird, réalisateur aux commandes des Indestructibles (2004) et de Ratatouille (2008), de Pixar.
    l'histoire du film est celle de Casey (Britt Robertson) une adolescente brillante et optimiste et de Franck Walker (Georges Clooney) un inventeur de génie qui vont tous deux partir à la découverte d'un autre monde, futuriste: Tomorrowland.
    Au départ j'étais assez attiré par ce film: une aventure de SF avec la magie de Disney et avec au casting mister Nespresso et Dr House (Hugh Laurie), ça avit l'air assez dingue mais si le synopsis laisse entendre qu'il s'agit d'un film d'aventure/action cette publicité est un peu mensongère selon moi car en tout il doit y avoir 30 minutes dans l'autre monde.
    L'histoire et l'univers mit en place sont pourtant intéressant et je dirais même pertinent, car Brad Bird arrive à maîtrisé les 2, les personnages sont sympathique, on s'y attache vite: le duo Clooney/Robertson fonctionne bien, même si ses personnages ne sont pas des héros qui sortent de l'ordinaire, ici c'est le fait qu'ils soient eux même, c'est à dire humain qui les rends attachants; ils s'interrogent sur leur future et se détache ici vraiment de la "toile" qu'est las société.En plus ils arrivent à nous faire rirenotamment Franck avec sa maison truffée de Gadgets et de pièges en tous genre. Par contre le méchant David Nix, joué par Hugh Laurie n'est pas spécialement attachants, il reste un méchant bateau, le maître de ce nouvel univers qu'il veut préserver du sort de la terre. Cliché et même pas drôle ce personnage n'est pas vraiment utile dans la trame narrative du film; tient parlons en du schéma narratif: comme je le disais plus haut y a quelque peu erreur sur la marchandise car le film ne nous fait découvrir cet univers futuriste que très modestement à mon goût: on découvre l'univers avec Casey: elle trouve un pins sur le comptoir du comissaria et se rend compte que dès qu'elle le touche elle voyage littéralement dans un tout autre univers , l'univers futuriste est visuellement très beau, très réussi: inspiré du parc et du chateau de Disneyland (Tomorrowland/Disneyland...vous faites le rapprochement ?) et sans doutes d'autres film genre Tron ou les films de SF des années 1980-90 ou l'on a un mélange d'inventions technologiques de haut niveau en gardant les codes de nôtre société actuelle ( j'ai trop aiméla piscine à plusieurs étages et aussi le train volant, on sent bien que les réalisateurs se sont fait plaisir). Ensuite ce qui m'a à la fois plus et déplus c'est que le côté SF est bien utilisé, de façon intelligente pour expliqué l'Utopie présentée mais justement petite erreur selon moi, c'est que ce côté SF perd un peu ses codes et du coup l'action tombe un peu dans l'oubli (les quelques scènes d'action à la fin contre Nix sont trop "banales"et peu recherchées pour être dans le spectaculaire).
    D'ailleurs à mes yeux la fin du film est un peu bacléeFranck, Casey et Athena se rendent dans l'univers futuriste, font face à Nix qui leur montre un avenir apocalyptique de la Terre et ensuites nos héros contre attaquent et gagnent grâce au sacrifice d'Athena. Ensuite ils accomplissent se mission: chercher de nouveaux "rêveurs" une fin qui correspond bien aux bases mises en place mais avec une trop grande facilité scénaristique, sans grandes surprises.
    Sinon agréablement surpris par Britt Roberstson que je ne connaissais pas et qui se révèle être une actrice plutôt douée.
    Je met au film non pas 3 étoiles mais plus éxactement 3,2/5, l'équivalent d'un 13/20, un assez bon film mais je préfère les films avec de la magie Disney à l'état pure comme Maléfique. Hâte de voir Les indestructibles 2 sur lequel Brad Bird travail en ce moment !!!!!
    Mick1048
    Mick1048

    99 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2015
    Vu une deuxième fois, je confirme ce que j'avais dis lors du premier visionnage : ce film est juste une bombe !! Je vais donc un peu plus approfondir la critique :

    Tout d'abord, certains disent que le film est fait seulement pour les enfants et uniquement pour eux. Ne les écoutez pas, ce film est tout aussi bien fait pour les enfants que pour les adultes, et même les plus âgés. Tout le monde adhère à ce genre de film d'action, de fantastique, de science-fiction, d'aventure...

    Il n'y a rien à jeté dans ce film, tout est super :
    - Le scénario n'est pas nian-nian pour plaire aux petits enfants, il est recherché et très bien traité.
    - Les acteurs sont convaincants, les robots sont d'un design... magnifique ! Athéna est splendide et les robots tueurs sont très drôles (le robot principal qui sourit tout le temps).
    - Les effets spéciaux, plus que majestueux... Les 190 millions de budget, on sait où ils sont passés. Où ? Dans les effets spéciaux ! Ils sont présents de A à Z et ils sont vraiment remarquables.
    - Les décors sont parfaits. La ville Tomorrowland est splendide, j'aimerai bien aller là-bas quelques instants et rêver un peu... Tout le monde rêverais de vivre là-bas je pense, vu la beauté de ce futur.

    En somme, j'ai vraiment trouvé ce film génial, je l'ai adoré de bout en bout. De plus, il nous fait rêvé et nous transporte vers cette ville, si merveilleuse... Je suis très bon public, j'aime bien tous les films que je vois, mais là je l'ai plus qu'aimé.
    Un véritable travail à été fait sur ce projet, et Brad Bird à bien fait de continuer ce projet, sinon, on n'aurait jamais vu ce chef d'oeuvre.
    Certains films sont vite vus, vite oubliés. Là, ce n'est pas le cas. Ce film marquera du monde !!
    Je vous le conseille mille fois, et si j'ai l'occasion d'aller le voir une troisième fois, et bien j'irai !
    Une dernière chose à dire :
    Un incroyable film signé par l'incroyable Brad Bird !
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    123 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Flanqué d'un père et d'un petit frère, Casey Newton, personnage adolescent, rebelle et fan de fusées va voir sa vie basculer le jour où il va tenter d'empêcher la destruction de la base de lancement de Cap Carnaveral devenue obsolète. Son action va alors l'entraîner dans un monde plein de surprises et... parallèle.
    Cette découverte donnera lieu à de savoureuses scènes en montage parallèle.

    Difficile de parler du film sans en dévoiler les mystères car comme Casey, nous découvrons au fur et à mesure les tenants et les aboutissants de l'histoire. Nous allons ainsi de surprises en surprises dans un récit plutôt prenant.

    À la poursuite de demain nous replonge donc dans une époque où l'an 2000 était encore de la science-fiction, c'est-à-dire une période de l'histoire où les avancées technologiques et l'imaginaire des artistes permettaient les rêves les plus fous.

    Les scènes d'action sont ainsi d'une rare efficacité, la mise en scène n'hésitant pas à profiter des inventions scénaristiques d'un monde où rien n'est impossible pour nous offrir des scènes d'action pleines de punch. Le film ne manque d'ailleurs pas de citer d'autres films du genre.

    Bref, si vous avez envie de voir un George Clooney en inventeur grognon, un Hugh Laurie en méchant sûr de lui et une jeune actrice convaincante, Britt Robertson, nous vous recommandons de partir À la poursuite de demain pourun plaisir de divertissement vintage, à la fois rythmé, original, parfois étrange, et réussi.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    318 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2015
    Les studios Disney cèdent le flambeau au talentueux Brad Bird pour une vision très imagée du monde de demain. On se retrouve plongé dans un univers totalement futuriste, graphiquement efficace et inventif, par le biais d’un pin’s commémoratif de l’armée. En dépit de ses attraits utopiques, ce monde court à sa perte ; tout comme le notre d’ailleurs. Une sorte de voyage dans le temps extraordinaire à bord d’un jet-pack, ponctué d’un certain onirisme enfantin. En effet, la magie opère très vite sur cette toile de fond évoquant clairement les attractions de Disneyland. Lorsque la Tour Eiffel s’ouvre sur une rampe de lancement pour fusée, on ne peut qu’applaudir la créativité ! Sans compter les poussettes à lévitation ou encore la banalisation du jet-pack comme transport individuel. La vraie trouvaille reste tout de même la notion spatio-temporelle plaçant l’héroïne dans deux dimensions simultanées. Celle-ci se retrouve plongée dans cet impensable autre monde au simple contacte avec le pin’s, tout en interagissant avec les éléments spatiaux du monde réel. Le rendu est tout simplement magistral. Mais le fond de vérité de ce blockbuster tout publique se ressent au sujet de notre avenir sur la Terre et ce que nous en faisons (la fonte des glaciers, l’exploitation intensive des richesses, la surpopulation... Le message ne se contente pas de divertir à merveille, il met l’accent sur le fait de se sensibiliser dès maintenant afin de construire ensemble le meilleur monde pour demain. Cela est donc en partie métaphorique mais pas si subjectif. Racoleur, peut être, mais réaliste avant tout. La fiction est et a toujours été un prétexte pour véhiculer les plus troublantes vérités. George Clooney est notre narrateur dans cette aventure épique le replongeant dans sa prime enfance de génie aux côtés d’Athena, une androïde attachante à l’enveloppe juvénile. Le reste du casting est un vrai délice d’ailleurs. Quand à la toute fin on ressent cet optimisme transcendant, on se dit que peut être tout n’est pas perdu. On a toujours le droit de rêver après tout, et le cinéma est là pour ça. Un excellent divertissement doublé d’un prodige visuel. 4,5/5
    Sylvain. V
    Sylvain. V

    134 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2016
    Après Les Indestructibles et Mission Impossible : Protocole fantôme, Brad Bird réalise un film de science fiction incomparable et très abordable, par des séquences d'actions ingénieuses et des effets spéciaux remarquables. Mais aussi par un scénario très tendance, mis en œuvre avec une originalité épatantes. Transcendant. 4/5 ****
    Laurent I.
    Laurent I.

    16 abonnés 145 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mai 2015
    6/20. Alors que le choix du réalisateur (indestructibles, ratatouille) annonçait un film intéressant, on se lasse dès les premières minutes par l'avalanche de décors 'pour faire rêver ', scènes très prévisibles et humour pour enfants. Les adultes s'ennuient surtout que l'intrigue n'est qu'une succession d'actions visant à placer les décors des parcs d'attraction Disney.
    Un film pour enfants ? L'intrigue de fond écologique est beaucoup trop complexe pour des enfants ! Je me demande à quel public s'adresse le film. La bande annonce vendait du rêve. Ce fut un cauchemar.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 826 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    On croit rêver... des adaptations de parc à thème... Disney... mon dieu...

    Mais bon, s'ils engagent des gens comme Brad Bird pour le faire, pourquoi pas ? Ce film a été injustement boudé, insulté ou que sais-je, un peu comme The Lone Ranger (et dans une moindre mesure John Carter, qui lui avait malgré tout une production design bien à chier comme il faut, faisant perdre tout crédibilité à l'ensemble).

    Forcément que ce n'est pas un film qui plaît aux "grands" d'Hollywood, c'est un peu l'inverse de ce qui se fait actuelle, on a un film naïf, qui ne prend pas les gamins pour des cons, qui croit en son univers et qui évite les métablagues le cynisme.

    Le film réussi à faire en sorte que moi, le cynique, le roi du sarcasme aie le sourire pendant 2h10.

    Jamais ici le spectateur n'est pris pour un con, les choses sont expliquées très simplement, et parfois plutôt montrées qu'expliquées verbalement. Parfait !

    La mise en scène super fluide de Bird permet vraiment de s'évader dans Tomorrowland et de se mettre à espérer.
    Alors je dois avouer que je ne suis pas fan de cette idée des rêveurs qui replacent la connaissance, mais mine de rien elle fonctionne, dans le film en tous cas et le film fait tout pour qu'on y croit et ceci encore une fois sans cynisme !

    On n'est jamais entrain de se moquer... On va voir un film familial, très bien écrit au niveau des personnages, si Casey est le déclencheur de l'histoire, le personnage de Clooney reste sans doute le plus intéressant vu que c'est à lui que le spectateur adulte va s'identifier je pense. En effet, lui qui durant sa jeunesse a espéré, a rêvé, a pris maintenant conscience de la dure réalité... Là où la jeune Casey espère encore... et c'est cette Casey qui va redonner l'espoir.

    Le film est plutôt drôle, sans tomber dans des gags poussifs et racoleurs... le film est bien équilibré au niveau du rythme même si finalement on ne passe que très peu de temps à Tomorrowland... et on envie, envie de savoir ce qui s'est mal passé à Tomorrowland, quel est ce compte à rebours.

    Et si la présence de Lindelof au scénario peut faire peur (parce que bon, il n'a scénarisé que de la merde), j'ai trouvé que c'était simple, que ça ne partait pas dans tous les sens, que ça restait cohérent, avec la même candeur tout le long et le même espoir qui brille.

    Alors je ne sais pas si en terme de divertissement c'est aussi bon que Mission Impossible 4, les genres sont différents, mais on sent malgré tout une réelle passion de la part de Bird pour les deux projets... voilà un réalisateur qui ne se fout pas de notre gueule, qui sait filmer, qui sait montrer des personnages...

    Pire ! Le film est sacrément violent ! Il y a des trucs que je n'ai jamais vu au cinéma dans un film familial... Genre une gamine qui se fait écraser par un pickup... violent ! Les démembrements, les explosions, les têtes qui explosent.

    Bref, c'est vraiment bien ! Le bémol serait les placements de produit...
    Jorik V
    Jorik V

    1 203 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2015
    En dépit du succès des « Pirates des Caraïbes » adaptés de l’attraction éponyme des parcs Disney, « A la poursuite de demain » ne se targue jamais dans sa promotion d’être la déclinaison de la section « Discoveryland » chez nous et « Tommorowland » dans les pays anglo-saxons, des parcs à thème de la firme aux grandes oreilles. Il est vrai qu’on aurait pu craindre le pire. A tort, tant cet univers déjà installé dans les parcs de loisirs recèle un imaginaire dantesque et foisonnant, pétri de possibilités. Toute la thématique du long-métrage laisse une grande place à l’imagination et au merveilleux nous faisant penser aux productions Amblin comme « E.T. » ou sa relecture cachée récente, « Super 8 ».
    Brad Bird nous convie donc à un spectaculaire voyage pour petits et grands et redéfinit ainsi le film d’aventures à destination de toute la famille. Ce n’est jamais niais mais jamais trop sombre non plus, l’équilibre en place étant ainsi parfait pour plaire à tous sans pour autant s’uniformiser ou radoter. Il y a de l’humour, des sentiments mais surtout de l’action menée tambour battant. Durant deux heures, on est émerveillés par l’imagerie mise en place, comme lorsqu’enfant on pénétrait dans les différents mondes crées pour les parcs. Certes, elle n’est pas tout neuve et on pense à beaucoup de long-métrages de science-fiction des décennies passées à la vision du film (de « Retour ves le futur » aux « Gardiens de la Galaxie » c’est dire…). Cependant toutes ses influences ne versent jamais dans le plagiat et leur somme permet de créer un univers sympathique et non exempt de surprises.
    L’aspect rétro-futuriste qui parcourt « A la poursuite de demain » réveille tout un pan de la littérature de science-fiction des deux siècles précédents avec Jules Verne en chef de file. Comme si Bird avait actualisé les romans de l’écrivain dont l’ombre plane ici pour les mixer à la culture pop d’aujourd’hui. En cela, la scène avec la Tour Eiffel est un bel hommage. On notera également la morale assénée de façon plus ou moins discrète sur la force de l’espoir et de l’imagination, mais surtout la critique intelligente et intelligible des ravages de nos sociétés sur notre planète. Certains dialogues sont en ce sens éloquents et tout cela constitue un message écologique fort et bienvenu.
    On passe donc un excellent moment, un peu comme un tour des différents manèges de « Discoveryland » en sautant du Space Mountain à It’s a small world. Par le biais de ce film, Disney se réinvente et délivre une rétrospective de ses classiques sans oublier de l’histoire, du contenu et une morale intéressante. Une bonne surprise avec un George Clooney concerné qu’on n’a pas l’habitude de voir dans ce genre de rôles et qui se termine sur un très beau plan prônant l’égalité des races. Du divertissement pour tous et qualitatif.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    136 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Ils sont trop fort les ricains. Tomorrowland consacre une nouvelle étape dans le placement de produit. Eriger Disney Land (qui vend explicitement de la magie à ses spectateurs) comme spoiler: le passage secret vers le futur
    ... Quelle synergie, quelle prouesse Marketing, nul doute que l'attraction des petits bateaux va voir ses files d'attentes gonfler furieusement du coté de Marne La Vallée. Dommage que les auteurs se soient limité à cette idée, il restait encore à faire un bon film et on en est loin. Si ce blockbuster déçoit ce n'est pas sur l'intelligence de son intrigue, l'originalité de ses personnages ou la puissance de son propos (on en attend déjà rien) mais plutôt sur le rythme et la désincarnation si totale d'une histoire qui n'est même plus possible à suivre, trop bête, trop molle, on est trop loin du cinéma pour accrocher. Plutôt l'impression de regarder une attraction niaise et sans fin. Un mot sur les échanges entre personnages parce que des dialogues miteux et éculés j'en ai vu mais ici on est vraiment au fond de la fosse. Je n'en peux plus de ces gamins têtes à claque répliquant "I will never give up, You can't shatter my dreams". Ce type de production me fatigue. (...) [Edit : "Nous ne publions pas les critiques postées sans avoir vu le film dans son intégralité". Je n’émettrai pas d’opinion sur cette étrange règle et annonce avoir visionné l'heure quarante cinq restante de cette purge afin de pouvoir valider ma critique].
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