Avis : Nos pires voisins - Page 9

Une comédie de mauvais voisinage ultra-classique, sans inventivité et avec des doublages qu'on a entendu mille fois. Rien à se mettre sous la dent quoi, si le coeur vous en dit...

Énorme succès surprise au box office américain, Nos Pires Voisins arrive enfin en France avec près de trois mois de décalage. Si on ne compte plus le grand nombre de comédies françaises à être sorties depuis le début de l'année, leurs équivalents américains se sont fait plutôt rares. Cela explique peut être pourquoi le nouveau film de Nicholas Stoller a réussi à attirer autant de spectateurs outre Atlantique. En sera t'il de même en France ?Tout juste installé dans leur nouvel maison, Mac et Kelly pensaient pouvoir y vivre tranquillement pour élever leur bébé. L'arrivé d'une confrérie d'étudiants dans la maison à coté va cependant rapidement gâcher leur plaisir. Ne supportant plus le bruit et les fêtes incessantes, ces nouveaux parents dont les années de beuverie et délires ne sont pourtant pas si loin, vont entrer en guerre contre Teddy et ses potes pour tenter de les déloger.Auteur des comédies très réussies Sans Sarah, Rien Ne Va et American Trip, Nicholas Stoller met en scène pour la première fois une histoire qu'il n'a pas écrite lui même. Ce sont deux débutants en la matière, Andrew J. Cohen et Brendan O'Brien, qui ont eu l'idée du scénario de Nos Pires Voisins d'après une histoire vraie. Grace au talent comique de Seth Rogen, le réalisateur sauve heureusement cette histoire qui sentait par avance le réchauffé.On ne compte plus en effet les nombreuses comédies américaines qui parlent des délires des campus et du passage à l'âge d'adulte. Deux thèmes déjà abordés récemment par Copains Pour Toujours 2 et American Pie 4. Des jeunes trentenaires pas encore vraiment matures confrontés à la génération suivante qui les prend déjà pour des dinosaures. L'originalité de Nos Pires Voisins est qu'en plus de cette guerre des voisins, il aborde aussi les problèmes du changement de style de vie qu'implique de devenir parents.Sur un trame assez faiblarde qui fait bien souvent plus sourire que vraiment rire aux éclats, Seth Rogen et Nicholas Stoller ont réussi à insuffler par moment leur grain de folie pour des scènes mémorables. L'humour vole souvent bas mais devrait plaire à tous les fans des films écrits ou interprétés précédemment par les deux hommes. La scène de l'airbag vue dans la bande annonce ou celles des toilettes finalement coupée du long métrage définitif ne sont que quelques exemples de ce que le film réserve de mieux.Dans Nos Pires Voisins, Seth Rogen est en couple avec Rose Byrne, qui jouait déjà une jeune maman d'un tout autre genre dans Insidious. Pas vraiment drôle par elle même, elle permet cependant à l'acteur de se lâcher. Ce sont d'ailleurs leurs scènes de jeunes parents qui sont les plus drôles et réussies. Il faut dire que de l'autre coté Zac Efron et Dave Franco qui jouent les responsables de la fraternité ne sont vraiment pas doué dans l'humour. Difficile de trouver une scène où ils sont vraiment drôles, même celles où ils sont déguisés en Robert De Niro tombe cruellement à plat.Le plus dingue c'est qu'on retrouve de quelques grands noms de l'écurie Apatow dans le film mais malheureusement tous sous exploités. Le plus visible est Christopher Mintz-Plasse (Supergrave) qui a peu de place pour s'exprimer en dehors d'une ou deux scènes et l'excellent Andy Samberg (Hot Rod) dans un trop court flash-back. Pareil pour Lisa Kudrow qu'on est content de retrouver en doyenne mais dont le rôle est aussi bien court. D'ailleurs on peut dire que les femmes en général sont bien peu mises en avant dans cette comédie, Ali Cobrin la petite bombe du dernier American Pie passe ici totalement inaperçue.Parce qu'il manque de comédiens vraiment comiques en dehors de Seth Rogen, Nos Pires Voisins est loin d'être la comédie hilarante que l'énorme succès américain pouvait laisser espérer. Le film repose entièrement sur les épaules du héros de En Cloque Mode D'Emploi qui fait de son mieux. Il vaut mieux d'ailleurs voir le film en VO pour en profiter pleinement. Ce qu'il est venu faire ici avec Nicholas Stoller reste cependant un mystère tant les deux hommes nous avaient jusque là habitué à bien mieux.

Nicholas Stoller, c’est principalement «Sans Sarah rien ne va», «5 ans de réflexion» qui reçu d’ailleurs un accueil critique plus positif que celui du public. S’il n’était pas inintéressant, ce dernier perdait dans sa mise en scène ce qu’il avait acquis par un scénario aux dialogues savoureux.Indice pour ne pas prendre «Nos pires voisins» pour ce qu’il ne serait pas. Le film est une sorte de melting pot de tout ce que la comédie US a offert à différents niveaux, et dérivés en sous-genres, ces dernières années.(...)On flirt avec Apatow et enchaîne sur le dance floor estudiantin des frères Farelly. Entre temps le réalisateur, accompagné de ses scénaristes, ose un peu tout. Une majorité s’offusquera des excès, de l’esprit potache et du n’importe quoi. Or, à y regarder de plus près, si l’originalité n’est effectivement pas au rendez-vous, le réalisateur ne pêche en tout cas pas par facilité. De là à trouver une once de subtilité (sans objectivité) il n’y a qu’un pas tant certaines scènes sont assez bien vues. Le regard posé sur la génération trentenaire post ado et celui des étudiants est plutôt ciselé et juste. N’évitant pas certains clichés mais Nicholas Stoller s’en sort plutôt bien.En surface, le film semble assez bordélique, les dialogues (surtout ceux du couple) ne sont pas forcément réalistes, du moins éloignés de ce qu’on peut attendre en tant que réactions, discussions dans un couple. Se cache derrière cette première impression, le parti pris de détourner les répliques habituelles, réalistes, et d’éviter un jeu caricatural des personnages, collé sur une réalité idéaliste de jeunes adultes. (...)Bien sûr Seth Rogen fait du Seth Rogen grand cru et Zach Efron surprend dans une catégorie comique dont on ne le soupçonnait pas.« Nos pires voisins » n’est pas franchement une grande surprise mais réussit pleinement son effet comique sur un scénario qui évite pas mal de raccourcis. C’est donc en terrain connu qu’on regarde sans déplaisir cette comédie estivale, bien moins vulgaire qu’il n’y paraît et beaucoup plus attachante qu’on aurait pu croire.

On dirait du Judd Apatow. Il y a Seth Rogen dedans, mais un Seth Rogen marié avec une fille. Ça sent le cap de franchi. Aussi quand une confrérie étudiante vient s'installer juste à côté de chez lui, si le silence, la nuit, est voulu par rapport au bébé, on sent chez lui qu'il est à deux doigts de replonger. C'est tout le paradoxe de cette génération de trentenaires vieux avant l'âge. Ils bossent dans des open-spaces sinistres, sont mariés, avec un enfant. Bref, la routine de leurs parents alors qu'ils sont encore jeunes. Leurs souvenirs de leurs années d'études sont encore frais dans leurs têtes ! Si les deux groupes vont s'entretuer à coups de pièges ridicules, je soupçonne ce couple de s'être bien marré dans leur vengeance contre ces gamins et leurs traditions toutes aussi ridicules. Eux au moins peuvent se vanter d'avoir d'ores et déjà réussi leur vie là où ces étudiants se cherchent encore. Et ne sont pas prêts de se trouver vu leur immaturité. Quoi que tout le monde l'est plus ou moins des deux côtés vu le niveau des blagues, des réflexions et des réactions tournant largement autour de la sexualité. Ce registre de la comédie potache, les Américains en sont familiers (Scary Movie, American Pie, 40 ans, toujours puceau). Pas nous (et ne me citez pas Sexy boys). Pourquoi ?

spoiler: C'est l'histoire d'un rêve, d'un absolu qu'on aime moquer pour mieux la sanctifier : la famille américaine


Le problème ce n'est pas la vulgarité délirante, seulement l'absence d'idées. Si vous trouvez drôle qu'un bébé mette un préservatif dans sa bouche Neighbors est écrit pour vous, pour les autres vous avez déjà vu les pauvres gags qui s'enchainent sans aucune imagination pendant 1H30

Vu le sujet, on pouvait s'attendre à quelque chose de bien plus drôle. Il y a bien quelques scènes amusantes mais elles sont noyées dans une masse de 'gags' de bas niveau. "Nos pires voisins" est donc un film très oubliable.

rose byrne est très jolie et j'ai regardé ce film pour eĺle. mais c'est quand même très mauvais. meme pas amusant. a eviter.

Comédie bien américaine, simple, débile mais efficace... faut aimer l'humour à la Seth Rogen, on aime ou on aime pas mais ça reste divertissant comme film non prise de tête

Excessivement vulgaire, pas drôle voir même soporifique malgré une musique de fond omniprésente et forte en permanence... Pourtant il y avait de quoi faire vu le thème choisi, sans tomber dans la facilité et la vulgarité omniprésente à chaque instant (que les étudiants soient vulgaires passerait encore mais la famille également ? c'est pousser le bouchon vraiment trop loin). Le téléfilm "tendre voisin" avec james woods (sans être vulgarité gratuite sous la ceinture toutes les 2 minutes ...) est plus proche de ce que l'on entend par "guerre de voisinage".

Plutôt habitué au comédie romantique Nicholas Stoller se lâche enfin et nous sort une comédie déjantée et délirante où l'on retrouve une fraternité loin de l'université ce qui est original confrontée à un couple de jeunes parents incarné par Seth Rogen comme d'habitude toujours très bon il est dans son domaine et par Rose Byrne surprenante.L'humour du film ne vole bien sur pas haut comme les moments avec le moule ou la montée de lait mais ça m'a bien fait rire, la plupart des gags fonctionnent bien puis de toute façon il n'y a jamais rien de méchant ni de trash.L'histoire est bien sur prévisible et sans surprise c'est vrai qu'au bout d'un moment ça à tendance à tourner en rond mais le film se termine sur un très bon final à l'image du film qui est un très bon divertissement à voir sans prise de tête.

Je m'attendais à une comédie pas finaude mais tout de même drôle : et ce n'était pas finaud mais ça n'était également pas drôle. Non mais franchement, il y a quand même plusieurs fois où on touche le fond, à l'image de dialogues d'une vulgarité parfois insondables et de situations pas loin d'être honteuses, l'affrontement virant rapidement à la bêtise et à l'ineptie la plus totale. Qu'est venu faire Rose Byrne dans cette galère ? Si je mets une TRES généreuse étoile, c'est qu'au milieu de la consternation ambiante (notons des valeurs en définitive très conservatrices), il y a bien un ou deux moments qui m'ont fait rire, notamment les jeux de mots nuls de Seth Rogen avec les vaches ou le trip sosies de Robert de Niro, mais il est peu dire qu'il en aurait fallu plus pour sauver « Nos pires voisins » de la catastrophe. À fuir !

Un couple de trentenaires tente d'élever paisiblement leur bébé, jusqu'à ce qu'une fraternité d'étudiants emménage à proximité, bien destinée à faire la fête du siècle. Rapidement, les coups bas seront légions pour les deux clans adverses ! Il s'agit ici d'une comédie potache estudiantine comme on en trouvait à la pelle dans les 80's, avec un lot de gags sous la ceinture, et de personnages demeurés. D'autant plus que les acteurs ont tendance à en faire des tonnes. Heureusement, les dialogues décalés permettent de faire passer la pilule, et quelques situations sont amusantes, notamment les moqueries sur la vie étudiante, ou sur la vie des jeunes parents. Moyen.

Une comédie qui est très loin de faire dans la finesse mais qui propose une guerre de voisinage plutôt drôle. Le film aurait mérité qu'on fasse le tri dans les gags car, si certains sont vraiment bien trouvés et bien amenés, d'autres frisent le mauvais goût et rendent le tout un peu indigeste malgré de bonnes trouvailles.

Bien qu'appréciant généralement Seth Rogen, j'ai trouvé ce film un peu trop plat. Il faut dire qu'il ne renouvelle pas le genre, et c'est plutôt même l'inverse : il est commun dans le genre "voisins fêtards étudiants" et "je ne veux pas vieillir alors que j'ai seulement 5 à 10 ans de plus que les jeunes".
Alors oui, on rigole parfois, mais trop peu, et clairement pas autant qu'on l'espérait. Les personnages ne sont pas assez consistants, l'histoire est prévisible... c'est regardable, mais il ne faut pas trop en attendre.

Ouais…, bof…, pas mal..., sans plus... Voilà les mots et onomatopées qui traduisent le mieux mon resenti après le visionnage de ce film. C’est une comédie américaine, qui reprend un peu les mêmes thèmes que ce qui s’est déjà fait : la difficulté d’être parents, surtout quand on se rêve encore jeune fêtard, les fraternités, leurs codes et leurs soirées dantesques. Le tout est assaisonné de blagues et de gags en dessous de la ceinture. Alors, c’est distrayant et on se laisse sans mal embarquer dans cette gué-guerre de voisinage ente un couple de trentenaire jeunes parents et cette fraternité (masculine), mais l’ensemble n’est pas non plus désopilant. Le long-métrage se suit avec plaisir et les péripéties sont bien écrites, mais les situations comiques ne sont pas non plus franchement inédites et ont parfois un air de déjà-vu (cf. “Retour à la fac”, “En cloque mode d’emploie”, “Supergrave”...). Le casting tient heureusement bien le film avec un Seth Rogen rompu à l’exercice, une Rose Byrne qui connaît bien le genre et un Zac Efron qui fait de bons débuts dans la comédie (il est rassurant de voir qu’un jeune acteur peut survivre à la période enfant-star, puis playboy à midinettes pour entrer dans un registre plus adulte). Une comédie sympatoche qui fait sérieusement le boulot, mais qui n’est pas non plus un chef-d’oeuvre du cinéma, même en se limitant au seul genre de la comédie. À voir pour se distraire pendant presqu’une heure quarante.