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    Mado
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    32 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 159 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2021
    Quelle distribution! Michel Piccoli en financier de promoteurs immobiliers, Jacques Dutronc, Charles Denner (« A votre santè et à vos principes ! »), Bernard Fresson, Julien Guiomar, Jean Bouise, Claude Dauphin, Romy Schneider en èpave pas en très bon ètat...et Ottavia Piccolo, prostituèe de luxe mystèrieuse et charnelle, idèale pour un Claude Sautet humain et chaleureux! Mise en scène très ancrèe dans son temps et remarquable interprètation pour un film prètexte à de belles scènes comme boire du Château Margaux 1947 en pleine crise, prendre un bain entre filles (Piccolo et Nathalie Baye, ça laisse rêveur), discuter dans un bistrot autour d'un verre ou se faire embourber la nuit sur une route de chantier ! Ici, les personnages apportent chacun à l'histoire un problème supplèmentaire à èvoquer entre crise èconomique, nèvrose, suicide, rapports sentimentaux en pagaille et maître chanteur...
    labellejardinière
    labellejardinière

    72 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2014
    "Mado" (sorti en 1976) est moins connu que d'autres films réalisés par Sautet ("Les Choses de la vie", "Vincent, François, Paul..et les autres"...). Arte le diffusant, c'est une bonne occasion de le (re)découvrir. Le cinéaste empoigne d'emblée son sujet, et mène (2 h 15 durant) son récit avec vigueur. Un bon film, c'est d'abord une bonne histoire : voilà qui est vérifié ici ! L'étude de milieu (le haut du panier de la promotion immobilière - avec toutes ses magouilles, financières et politiques), rondement menée, se doublant d'une étude de moeurs, où l'on identifie d'emblée la "patte" Sautet : amours (anciennes - cf. la poignante scène avec Hélène/Romy Schneider, et nouvelles - Mado l'insoumise, alias Ottavia Piccolo), et amitié (comme liant social, dépassant largement les conventions - le riche et le "pauvre" mêlés) parfaitement présentées et mises en perspective. Seule la fin (quand Simon et les autres s'embourbent - au propre, comme au figuré) déçoit.
    Un casting magnifique, dominé par Piccoli (le flamboyant Simon), Charles Denner (Manneca) en "repenti" et Julien Guiomar (Lépidon) en crapule pouvant être distingués aussi - parmi 10 autres noms au moins d'excellents interprètes.
    Akamaru
    Akamaru

    2 827 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2014
    En tant que spectateur privilégié des œuvres de Claude Sautet,je cherche toujours à faire connaître ce cinéaste,qui n'a jamais trouvé de successeur viable dans sa façon de dépeindre des rapports sociaux complexes avec simplicité. "Mado"(1976) est en plus moins connu et célébré que le reste de sa filmographie. Est-ce parce qu'une italienne inconnue du grand public(Ottavia Piccolo)y tenait le premier plan? Ou parce que le sujet s'élargi au delà des mœurs pour aller vers une peinture au vitriol de la crise économique alors naissante? En tout cas,il n'y a aucune raison de ne pas apprécier ce drame précis et détaillé,qui suit un industriel arrogant qui risque de se retrouver sur la paille,pour ne pas céder son affaire à son pire concurrent. Au passage,Sautet pressentait déjà les spéculations immobilières de grande ampleur,et les corruptions et autres chantage allant avec. Michel Piccoli,toujours aussi cynique et impénétrable,n'a jamais été aussi subtil et paradoxal. Simon Leotard,son personnage,en tombant amoureux de Mado,prostituée bien plus lucide qu'elle n'en a l'air,fissure sa carapace,mais du coup s'expose à de terribles désillusions sentimentales. Les scènes de groupe sont parfaitement réussies et révélatrices,comme toujours chez Sautet.
    Benjamin A
    Benjamin A

    654 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2015
    Après Les Choses de la Vie en 1970, Max et les Ferrailleurs en 1971 et Vincent, François, Paul... et les autres en 1974, Claude Sautet retrouve à nouveau Michel Piccoli pour un rôle principal en 1976 avec Mado, où il va s'intéresser à un promoteur immobilier de 49 ans qui va peu à peu avoir des problèmes financiers tandis qu'il entretient une relation avec une jeune prostituée.

    Alors que j'approfondis pleinement le cinéma de Claude Sautet, j'ai eu un peu plus de mal à m'imprégner de Mado, qui représente une légère déception après quatre immenses oeuvres (toutes celles depuis Les Choses de la vie). Je n'ai pas complètement retrouvé l'émotion (toutes proportions gardées) de ses précédents films, tandis qu'il montre parfois un équilibre défaillant entre les différents thèmes et personnages abordés, notamment dans la dernière partie et la finalité du destin des personnages. Ce qui est vraiment dommage car Mado reste une oeuvre de qualité et intéressante à plus d'un titre.

    On retrouve l'une des obsessions du cinéma de Sautet, à savoir l'homme face à la vie et les dilemmes qu'elle occasionne. Ici, c'est Michel Piccoli qui va devoir, à 49 ans, se poser les bonnes questions et prendre les décisions adéquates, tant par rapport à son entreprise que sa vie privée. Le metteur en scène de César et Rosalie place son personnage dans le contexte de la crise économique naissante et de la peur de voir ses concurrents prendre plus d'ampleur sur le marché. Sautet dépeint la vie de cet industriel solitaire et un peu égocentrique aux problèmes de plus en plus nombreux, et dresse autour de lui une galerie de personnages qui va occasionner désillusion, doute et quelques moments de joie, notamment en groupe, ce qu'il filme toujours merveilleusement, tout comme le contexte de l'époque (un point m'a d'ailleurs marqué, comme dans les précédents films de Sautet dans cette décénnie, mais qu'est ce qu'il fumait en ce temps-là !) et la science du détail qui va avec.

    Usant d'une plume très personnelle, l'écriture est toujours d'une rare intelligence et justesse, que ce soit par rapport aux thématiques abordées ou l'évolution des personnages, permettant à l'oeuvre de maintenir tout le long son intérêt. Comme souvent, il n'en oublie pas les seconds rôles, notamment la mystérieuse Mado, mais aussi la concurrence et les amis de Piccoli. On retrouve encore une touche mélancolique, certes moins puissante que dans ses précédents films mais toujours présente, donnant une sensation de temps qui passe et d'une vie souvent compliquée, qu'importe le rang social. Piccoli est toujours immense, incarnant avec cynisme et force son personnage tandis que face à lui, la jeune italienne Ottavia Piccolo lui rend bien la réplique, tout comme Jacques Dutronc. À noter aussi l'excellente bande-originale de Philippe Sarde, collant à merveille avec les images.

    Si Mado n'atteint pas forcément la puissance des précédentes productions de Sautet, elle n'en reste pas moins une oeuvre prenante, abordant avec mélancolie, intelligence et justesse le début de la crise économique à travers le portrait d'un industriel qui va devoir faire face à de nombreux problèmes.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2014
    On pourra là encore apprécier le type de personnage laconique et impénétrable qu''interprétait à merveille et si souvent (trop même) Michel Piccoli à l'époque; mais cette fois ci contrairement à "Vincent..., une étrange affaire, les choses de la vie etc..." il n'y a pas grand chose autour. Le personnage central (mal interprété) de Mado est complétement raté et sans relief, c'est lent, et en plus ça cabotine pas mal! Décevant!
    halou
    halou

    104 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Sautet, Piccoli, juste avec ces 2 noms on regarde avec envie!
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2007
    Mado est un des titres les moins connu de la période Sautet des années 70, celle de César et Rosalie ou de Vincent François Paul et les autres. D'aucuns expliquent cela par la présence d'une actrice italienne peu connue dans le rôle principal. C'est un peu court. Ce qui frappe aujourd'hui, c'est la plongée assez précise, documentée, voire complexe, dans le milieu des affaires, de la corruption, et plus particulièrement de la spéculation immobilière. Le film passionnera plus les amateurs de ce type de sujet que ceux qui louent la capacité de Sautet à décrire avec tendresse mais aussi une certaine vacherie (se rapprochant en cela de Chabrol) les relations sociales et affectives d'un petit groupe d'individus. Bien sûr, il est relativement adroit à mélanger les classes sociales (homme d'affaire, chômeurs, prostituée...), tout en ménageant de constantes frontières, au travers d'une phrases, d'une attitude. Mais il échoue dans la scène finale, trop longue, trop appuyée, qui voit tout ce beau monde littéralement s'embourber, métaphore un rien paresseuse. Reste cependant le plaisir de l'interprétation, excellente dans l'ensemble, même si on retrouve beaucoup d'acteurs dans un rôle sur mesure (Guiomar, Denner, Romy Schneider...).
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    212 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2007
    Un des plus beaux films de Sautet, avec une interprétation prestigieuse de Piccoli, Piccolo (!) et des autres...
    Sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    parmi les meilleurs films de C Sautet, sinon le meilleur, on y retrouve comme d'habitude une bande de copains (une palette d'acteurs prestigieux), avec en toile de fond une superbe magouille immobilière !!!
    très intéressant et captivant.
    bsalvert
    bsalvert

    332 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2011
    Film particulièrement lent, avec de très grands acteurs mais la sauce ne prend pas malheureusement.
    ffred
    ffred

    1 514 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2021
    Jamais vu ce Sautet là. Il est vrai que ce n’est pas le plus connu. Superbe distribution comme toujours, tout le monde est disparu aujourd’hui, sauf deux ou trois qui étaient au début de leur carrière comme Dutronc ou Nathalie Baye. Un petit air de déjà vu, une sorte de mix entre Max et les ferrailleurs et Vincent, François, Paul et les autres. Mais bien aimé tout de même.
    Alain D.
    Alain D.

    506 abonnés 3 212 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    Cette belle Comédie de Claude Sautet nous propose des scènes d'une grande intensité dramatique. Il nous offre une séquence mythique entre une émouvante Romy Schneider et un Michel Piccoli comme toujours grandiose. Il nous présente également une magnifique séquence sans dialogues entre Charles Denner et Ottavia Piccolo. A ce sublime casting s'ajoutent bon nombre d'acteurs talentueux comme Julien Guiomar (Lepidon) ou un très bon Jacques Dutronc, nominé en 77 César du Meilleur acteur pour ce second rôle.
    Quelques regrets émanent de ce thriller financier, avec au scénario une longue et lente entrée en matière, un final impromptu et un rôle trop fugace pour la merveilleuse Romy.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    72 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2015
    Sautet revient avec un film aux accents politiques, dénonçant les magouilles immobilières des élus. La patte du réalisateur est une nouvelle fois bien présente: casting de haut vol, personnages aux psychologies fouillées et peinture de la société française de l'époque (les premiers effets de la crise pétrolière se font sentir.). Néanmoins, Mado souffre d'une durée un peu trop longue qui, couplée avec un rythme lancinant, finit par légèrement ennuyer. De plus, les personnages féminins ne sont pas assez exploités à mon goût, ce qui est un peu dommage pour un film qui porte le nom de l'une d'elles comme titre.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2020
    Dans la filmographie de Claude Sautet, Mado réalisé en 1976 s’intercale entre Vincent, François, Paul... et les autres (1974, Crise économique, chocs existentiels) et Une histoire simple (1978). La réalisation, la thématique et une part de la distribution de Mado s’inscrivent dans la lignée de l’emblématique film réalisé deux ans plus tôt. En annonçant peu son successeur au casting plus largement renouvelé, Mado marque une sorte de fin de chapitre dans la filmographie de son auteur. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/08/10/mado/
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 022 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2015
    "Mado" était le film préféré de Claude Sautet même s'il lui reconnaissait quelques défauts dont un certain manque de fluidité narrative. Deux ans après la consécration, sorte d'apothéose critique, de "Vincent, François, Paul et les autres" (1974), il retrouve Claude Néron pour cette histoire plus balisée d'obsession sexuelle d'un bourgeois d'âge mur pour une "occasionnelle" sur fond de corruption immobilière. "Boire ça en pleine crise !!". Le père (Jean-Paul Moulinot) de Simon (Michel Piccoli) entrepreneur en bâtiment prospère, dégustant un grand cru dans leur appartement bourgeois nous interpelle sur la crise qui couve et qui obsède Sautet depuis "Vincent, François, Paul et les autres". Une crise que tout le monde comme le père de Simon croit passagère mais dont Sautet pressent avant les autres qu'elle va modifier profondément et durablement les rapports sociaux. Sautet sent bien que les jeunes seront les sacrifiés des temps à venir et il nous les montre une fois de plus, dans un incipit révélateur, à la remorque des quarantenaires arrivés. Mado (Ottavia Piccolo) est obligée de se prostituer, Pierre (Jacques Dutronc) son ami bénéficie de son piston pour travailler temporairement au service de Simon comme comptable, Alex (Jean-Denis Robert) gauchiste désenchanté rêve sans trop d’illusions, de reprendre une ferme. Habilement, Sautet parvient à nous faire croire à ce fameux mélange des générations et des classes sociales souvent présent dans ses films qui, il faut bien le reconnaitre, relève un peu d'une utopie à laquelle il ne voulait pas renoncer. La vengeance de Simon suite à une escroquerie ayant entraîné le suicide de son associé (Bernard Fresson) va contribuer à fédérer une petite bande derrière cet individualiste forcené qui tout en étant complètement tendu vers son objectif, ne perd jamais l’œil sur Mado dont il constate amer et impuissant qu’elle lui échappe soit pour un petit escroc sans envergure (Charles Denner), soit pour un plus jeune moins arrivé (Jacques Dutronc). Moins fluide que de coutume on l’a dit, le film vaut surtout pour quelques scènes mémorables que le réalisateur maitrise à merveille comme celle entre Piccoli et Romy Schneider sommet pathétique du film où la courte apparition de l’actrice fétiche de Sautet nous la révèle sous un jour qui devait malheureusement lui être trop familier. Idem pour les scènes liées au plan de vengeance où interviennent à tour de rôle Julien Guiomar, Charles Denner ou Michel Aumont pour ce qui constitue certainement le plus solide casting de seconds rôles jamais réuni par Sautet. Enfin, la scène nocturne de l’embourbement général sur un chantier au bord de l’Oise que Sautet entendait placer dès l’entame de l’écriture du scénario, ayant vécu une situation similaire lors des repérages pour "Vincent, François, Paul et les autres" peut se voir comme une volonté de rendre hommage à Robert Altman (« MASH ») pour les portraits de groupe ou à la comédie italienne pour la truculence et le dérisoire. Après ce film qui sera son dernier avec Piccoli on peut s’interroger sur l’ensemble des rôles que lui a réservé Sautet au sein de sa filmographie. Qu’il s’appelle Pierre, Max, François ou Simon, Piccoli dont on prétendait qu’il était le double de Sautet par écran interposé n’aura jamais été montré sous un jour très flatteur, souvent égotiste et amer, parfois condescendant et un peu lâche, il aura toujours souffert d’une difficulté quasi maladive à exprimer ses sentiments, se trouvant systématiquement un peu en marge du groupe même si paradoxalement il en constitue socialement et intellectuellement le centre. Sautet qui reconnaissait placer un peu de lui-même dans beaucoup de ses personnages mais particulièrement dans Michel Piccoli et Yves Montand tentait peut-être de résoudre une partie de ses dilemmes intérieurs en les faisant exprimer par les autres. Une sorte de psychanalyse par écran interposé d’un réalisateur qui n’hésitait à se servir de ses contradictions et de ses faiblesses pour exposer la difficulté d’être au monde. Une œuvre poignante enfin reconnue où « Mado » occupe à tort une place un peu sous-estimée.
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